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Le Crif et autres officines de propagande israélienne poursuivent leurs manoeuvres pour déformer l'histoire de la Palestine dans les manuels scolaires français. La référence à la Nakba notamment, c'est à dire à la spoliation, expulsion de quelque 800.000 palestiniens en 1948, les assassinats de familles entières et les centaines de villages palestiniens rasés ne pourront plus être évoqués, tout comme en Israël, où c'est carrément interdit par une loi.

Que le négationnisme israélien n'ait pas de limite, on le savait, que le gouvernement français soit d'une grande lâcheté n'est pas une nouveauté, mais il serait tout de même bienvenu que des enseignants, associés à la rédaction des manuels de nos enfants, fassent un peu de résistance...

D'autant que ces mystifications trompent de moins en moins de monde et que l'information circule désormais massivement par d'autres canaux. Canaux qui ont prouvé leur efficacité en Tunisie et en Egypte, notamment.

Attention, messieurs les maîtres-chanteurs, les jeunes savent de plus en plus de choses, et les tentatives de lavage de cerveau comme votre déni permanent du droit risquent de se retourner contre vous.

Tant va la cruche à l'eau....

Ci-dessous l'article envoyé par le CRIF à tous les médias : "Des passages de manuels d'histoire sur la Palestine vont être modifiés

Des passages de nouveaux manuels d'histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par des associations juives, vont être « modifiés » à l'occasion de l'impression des versions définitives, a indiqué lundi l'éditeur Hachette Education.

Ces passages étaient relatifs au « partage de la Palestine », a-t-on précisé de même source. Ils étaient inclus dans des manuels « spécimens » dont la version définitive reste à imprimer, avant distribution aux classes de premières L, S et ES à la rentrée 2011, dans le cadre de nouveaux programmes.

Or, « après relecture, il est apparu que certains passages contestables devaient être modifiés. A l'occasion de l'impression, ils seront changés », a-t-on ajouté, sans préciser le détail des passages mis en cause ni la teneur des modifications.

Le ministère de l'Education nationale n'avait pas réagi lundi en fin de journée.

Contacté par l'AFP, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, a évoqué une « présentation du conflit israëlo-palestinien tout à fait scandaleuse ».

Il a notamment dénoncé « une idéologisation », via par exemple l'emploi du mot « nakba » (« catastrophe », selon l'appellation dans le monde arabe de la création de l'Etat d'Israël en 1948 et de l'exode des Palestiniens qui s'en est suivi), quand le terme Israël « n'apparaissait pas ».

Il a par ailleurs dénoncé « des erreurs factuelles », sans préciser lesquelles. Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel « d'interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti ».

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