Traduit par Alter Info


Il y a plusieurs années, j'ai lu une discussion fascinante sur la "stratégie de l'erreur." Cela impliquait essentiellement d'utiliser les préjugés et les idées préconçues d'une cible en l'induisant en erreur quant à l'origine et à l'intention de l'attaquant, et de la piéger dans une situation tactique qui jouera ensuite à l'avantage stratégique de l'attaquant.

C'est ce qui s'est déroulé dans les attentats du 11 septembre qui nous ont conduit dans l'engrenage des guerres et des conflits présents (Afghanistan et Irak), planifiés (Iran et la Syrie) et projetés (Jordanie et Égypte), qui profitent à Israël et aucun autre pays - bien que je concède que de nombreux entrepreneurs privés et politiciens tirent profit de la mort et de la misère des autres.

En tant qu'analyste stratégique, je suis aussi absolument certain, que le 11 septembre lui-même, d'où découle tout le reste, est une opération typique orchestrée par le Mossad. Mais le Mossad ne l'a pas fait seul. Ils ont eu besoin d'une aide de l'intérieur des États-Unis (et d'ailleurs aussi peut-être) et ils l'ont eu, principalement de quelques anciens du PNAC (le mal nommé Project for a New American Century [Projet pour un Nouveau Siècle Américain]) et leurs affiliés à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement américain, qui avec les attaques du 11 septembre tenaient enfin l' '"événement catalyseur" dont ils avaient besoin et dont ils rêvaient pour entraîner les États-Unis en guerre pour le compte d'Israël, huit mois seulement après son entrée en fonction.

Genèse de la tromperie

Ce n'est pas ainsi que les choses ont semblé au premier abord, bien sûr. Des listes de noms et de contacts des prétendus pirates de l'air ont rapidement fait surface dans les comptes-rendus officiels américains et les infos des grands médias de masse, montrant Oussama ben Laden et son groupe Al-Qaïda, alors largement basé en Afghanistan. Ben Laden a nié toute responsabilité, affirmant en effet que bien qu'il remercie Allah pour les attaques, cil ne les a pas commises, mais les États-Unis ont exigé que les Taliban qui dirigeaient l'Afghanistan le livrent aux États-Unis. La réponse des Talibans était raisonnable: "Montrez-nous la preuve qu'il les a commises et nous allons vous le livrer." Mais les États-Unis ont écarté cela du revers de la main et les ont attaqué. Pourquoi? Parce qu'ils n'avaient pas la moindre preuve convaincante, et n'en obtiendraient jamais - même à la veille de sa mort publique en 2011, le FBI n'a toujours pas inclus le 11 septembre sur sa fiche d'accusation parmi les "Most Wanted" (littéralement: "Les plus recherchés") disponible sur Internet.

Alors que la guerre en Afghanistan s'étendait pour des raisons très douteuses dans une guerre en Irak pour des raisons encore plus spécieuses, le point de vue essentiel du gouvernement américain concernant le 11 septembre s'est intégré dans l'ethos public. Le rapport de la Commission du 11 septembre, en dépit du fait qu'il ait été handicapé dès le départ et qu'il se soit révélé plus tard comme étant profondément défaillant, apparaissait toujours comme l'ouvrage fondamental de référence sur les attaques. Des détails peuvent avoir été compromis, mais l'opinion dominante était que 19 pirates de l'air arabes avaient englouti quatre avions dans trois édifices et sur un site d'écrasement, et c'est tout. Ce fut la position adoptée par l'administration Bush en 2001, et réaffirmée une décennie plus tard par l'administration Obama. Des politiciens de toutes affiliations, une majeure partie des experts invités par les médias et des bataillons de pasteurs protestants (surtout évangéliques) ont confirmé leur appui à cette thèse.

Ni moi, ni la plupart des Américains n'avions de raison particulière de douter, à ce moment ou par la suite, de la véracité de ces affirmations. Néanmoins, j'ai eu de forts soupçons que quelque chose ne tournait pas rond pas avec le compte-rendu officiel états-unien de la tragédie sorti quelques semaines seulement après l'incident, alors que je répondait aux questions d'un journaliste local. Trop de choses apparaissaient comme des contre-sens: ces avertissements émis après les faits alors qu'il n'aurait dû y en avoir aucun, cette curieuse mauvaise conduite de la part des pirates allégués qui allaient à l'encontre à la fois de la mission et de leur foi, des compétences requises qui dépassaient de loin toutes les compétences que lesdits pirates eux-mêmes n'auraient jamais pu détenir pour la mission, et surtout cette totale absence de toute reconnaissance de ce qu'ils avaient fait de la part de qui que ce soit, sauf de leurs prétendues victimes - un fait sans précédent pour des actions de la sorte s'étant censément produites le jour du 11 septembre. Des discontinuités comme celles-ci et plusieurs autres ont renforcé mon soupçon à l'effet que quelque chose dans tout ça était pourri jusqu'à la moelle.

Il est un fait potentiellement beaucoup plus significatif que les songeries individuelles: c'est l'apparition progressive d'un mouvement de dissidence qui s'est finalement cristallisé dans le soi-disant mouvement de "Vérité du 11 septembre", qui a rapidement proliféré dans la formation d'une dizaines de grandes organisations et de nombreuses autres de moindre envergure ainsi que de sites Web disséquant les attaques, le rapport de la Commission, les motivations et les projets de représentants élus et nommés, et les alternatives à la version officielle. Mais les "Truthers" (chercheurs de vérité) du 11 septembre ont généré leur propre version de la campagne maoïste des "Cent fleurs", multipliant les assertions différentes sur tellement d'aspects différents de tant de différentes questions que le message principal s'est perdu. Le problème n'est pas qu'il manque de preuves permettant d'invalider la position du gouvernement américain sur le 11 septembre, c'est qu'il y en a trop pour permettre une focalisation claire sur ce qui s'est passé (tant d'arbres que personne ne peut vraiment voir la forêt).

Gardez bien à l'esprit que ce n'est pas que ce qui a été présenté n'est pas pertinent ou même forcément faux, même si certaines thèses assez bizarres ont été répandues parallèlement à une bonne quantité de travail réfléchi et équilibré. Un segment important a également tenu mordicus à ne jamais tirer les conclusions qui s'imposent - surtout quand Israël se retrouve dans l'équation d'une quelconque façon - gardant ainsi la marmite de rhétorique au point d'ébullition et sans résultat, plusieurs d'entre eux pour des raisons qui ne résistent pas à une analyse approfondie quant à leur appartenance et leur motivation.

Critiquer la critique du 11 septembre

La vraie difficulté avec bien des tentatives -- mais pas tous -- de critique et de remise en question de la position officielle des États-Unis sur le 11 septembre est que les propagateurs de la "vérité sur le 11 septembre" ont été incapables de communiquer leurs préoccupations - et encore moins une quelconque conclusion - au grand public de façon significative. Une grande part du débat n'est que partiellement compréhensible pour plusieurs personnes au sein du mouvement, elle est largement inconnue du grand public américain et elle est si compliquée dans toutes ses dimensions pour ceux qui en prennent conscience qu'ils ne parviennent pas à suivre le débat. C'est comme si les critiques de la version officielle du 11 septembre avaient tenté de juger l'affaire en justice avant même d'avoir obtenu un acte d'accusation - l'équivalent analytique de mettre la charrue (l'argumentaire) devant les bœufs (la nécessité pour le public de repenser le problème), créant ainsi une sorte de noeud gordien en ce qui concerne la preuve.

Cette analogie m'a frappé il y a longtemps comme un moyen approprié de repenser notre approche de la controverse du 11 septembre. Ce n'est pas que la question n'est pas complexe - elle l'est, de tellement de façons, et cette complexité devra être prise en compte un moment donné, mais il n'est pas nécessaire de rendre le public confus dès le départ avec tant de complexité.

Rappelez-vous qu'aux États-Unis, les preuves et les conditions de vote dans un grand jury habilité émettre une mise en accusation, sont très différentes de celles dans un petit jury qui juge véritablement d'une cause. Ce dernier a besoin d'une preuve de culpabilité, mais le premier n'a besoin que d'une indication suffisante que ledit crime spécifique peut avoir été commis, et que l'accusé peut l'avoir fait. C'est dans ce sens que nous devons orienter nos efforts, et c'est dans ce sens que je vais diriger mon argumentaire : il faut se concentrer sur les éléments essentiels essentiels pour une mise en accusation compréhensible et crédible pour une personne raisonnablement intelligente qui n'a pas forcément les compétences d'un ingénieur civil ou d'un aviateur.

Éplucher les détails

Il y a tellement de failles dans la position officielle du gouvernement américain sur le 11 septembre qu'il est parfois difficile de savoir exactement par où commencer. Un exemple qui se démarque est la survie miraculeuse d'un passeport, utilisé pour identifier l'un des pirates, qui s'est en quelque sorte frayé un chemin au travers de l'impact d'avion, de l'explosion, de l'incendie, et d'une chute libre de plus de 800 m pour être enfin trouvé par un homme bien habillé et donné à un détective de la police de New York City au pied des tours jumelles. L'habileté desdits pilotes, digne de véritables "superhéros", qui leur fit passer sans problème du pilotage d'un avion léger monomoteur à hélice à celui d'un cockpit d'avion de passagers et de réussir à faire autre chose que de s'écraser au sol moins d'une minute après avoir éteint le pilote automatique en est une autre - qui aurait jamais pensé que le programme Microsoft Flight Simulator était si parfait? Et les explications données par le NORAD (North American Air Defense) pour avoir échoué à plusieurs reprises à envoyer des chasseurs pour talonner les quatre avions quelques minutes après leur égarement sont individuellement douteuses et collectivement grotesques - il n'y a qu'à Hollywood qu'elles puissent avoir le moindre crédit, peut-être parce que c'est précisément de là qu'elles proviennent.

Le débat sur ces questions et plusieurs autres, et les implications de celles-ci, a été très étendu et parfois féroce, même s'il n'est pas particulièrement efficace. Ce qui n'est pas sujet à débat, cependant, c'est que l'édifice du WTC 7 - la troisième tour à s'effondrer ce jour-là et le seul à ne pas avoir été frappé par un avion - a indéniablement été détruit au moyen d'une démolition contrôlée, comme quiconque ne cherchant pas à protéger les attaquants le sait pertinemment grâce au vidéo en temps réel de son effondrement. C'est-à-dire, l'édifice WTC 7 est tombé bien droit sur ses propres fondations en quelques secondes sans causer le moindre traumatisme externe catastrophique visible, ce qui signifie que quelque traumatisme interne catastrophique pourrait avoir causé son effondrement. Et si le filage avait été mis dans le bâtiment pour sa démolition contrôlée, alors les autres tours qui se sont effondrées (WTC 1 et WTC 2) l'ont été elles aussi. Cela donne à l'impact d'avion un rôle cosmétique sordide, prévu explicitement pour dissimuler la véritable cause de l'effondrement des édifices, tout en créant un choc immense dans l'esprit du public, le jetant ainsi dans une sorte de torpeur.

VIDEO - 11 sep.2001: témoignage d'un expert en démolition contrôlée


Le cas de l'édifice WTC 7 est connu depuis longtemps par les détracteurs de la position du gouvernement américain sur le 11 septembre. Ce qui ne semble pas avoir été pleinement reconnu, du moins au début (cela change un peu maintenant), c'est que ce n'est pas simplement "une" question, mais la seule et unique question pouvant être adressée simplement, directement à l'opinion publique américaine, qui puisse discréditer efficacement la version du gouvernement américain, et du coup balayer la raison d'être de ses mensonges et méfaits si nombreux : non seulement des guerres étrangères inutiles (l'Afghanistan étant un conflit d' «amorce» visant à entraîner les États-Unis en guerre dans cette région, et à jeter les bases d'autres guerres à venir), mais également une violation substantielle des libertés civiles américaines en vertu de l'illégitime "Patriot Act", l'acceptation incroyablement généralisée de la torture (y compris une technique nommée ouvertement la «pendaison palestinienne», qui n'est assurément pas originaire de Boston et révèle quelque chose sur les habitudes d'Israël), et la création de prisons connues ou secrètes et autres centres de détention dans différents pays.

En seconde place par ordre d'importance, juste après la démolition contrôlée du WTC 7, et complétant la thèse selon laquelle avec ou sans impact d'avion les bâtiments ont été démolis par d'autres moyens, nous retrouvons d'abondantes preuves audio-visuelles sur le 11 septembre, tandis que les tours jumelles se tenaient encore debout sur l'emplacement qui sera connu par la suite comme "Ground Zero". Ces preuves comprennent des clips vidéos en temps réel des explosions secondaires au niveau du sol dans les deux tours WTC 1 et WTC 2 (vous pouvez entendre les détonations et voir de la fumée et des débris propulsés), des témoignages sur plusieurs chaînes télé sur ces explosions et sur des fourgonnettes étranges à l'intérieur et autour de ces bâtiments avant les explosions secondaires, des témoignages de techniciens d'urgence médicale disant la même chose et de personnes à l'intérieur et autour des halls d'entrée de ces édifices qui n'étaient pas du personnel d'urgence et qui ne fuyaient pas la catastrophe - tout cela le jour du 11 septembre et largement signalé le jour même.

VIDEO - 9/11: as it happened on the ground


Et un troisième élément, fondé sur ce qui précède et y rajoutant sa propre dimension, est la présence d'un certain nombre de fourgonnettes (surtout blanches) appartenant - pour autant qu'on puisse le déterminer, considérant que les informations les concernant ont été retirées du domaine public - à une société israélienne (ou plutôt une société détenue par un Israélien, pour être précis) dans le New Jersey. Certaines de ces fourgonnettes étaient régulièrement aperçues autour du World Trade Center lui-même. Mais deux d'entre elles se démarquent, et doivent être examinées en détail pour que l'on puisse en apprécier la signification.

Tout d'abord, des résidents de Bergen, dans le New Jersey, ont vu cinq personnes sur une fourgonnette blanche en train de filmer les attaques et, visiblement, en train de célébrer. Ils avaient installé leurs caméras avant le premier écrasement d'avion. La police les a arrêtés. Ils étaient tous Israéliens (les désormais célèbres «Israéliens dansants»). Les chiens renifleurs ont réagi comme s'ils avaient détecté des explosifs, même si les agents ont été incapables de trouver quoi que ce soit. Le FBI a saisi la fourgonnette pour la soumettre à des tests approfondis. Tous les cinq ont plus tard été relâchés à l'instigation de dirigeants israéliens et juifs américains, dont certains à l'intérieur du gouvernement américain. Les détails sont encore classés secret. Cet incident a très vite disparu des médias grand public, après une brève mention dans le New York Times trois jours après les attentats, qui n'eut aucune suite.

Une seconde fourgonnette a été arrêtée sur les abords du pont George Washington. Comme Dan Rather de CBS l'a dit dans son bulletin de nouvelles en direct: «Deux suspects sont tenus en garde à vue par le FBI après qu'une cargaison d'explosifs ait été découvert autour du pont George Washington. Ce pont relie New York au New Jersey, au-dessus de la rivière Hudson. Que la découverte de ces explosifs ait eu quelque chose à voir avec les autres événements d'aujourd'hui, cela n'a toujours pas été éclairci, mais le FBI, qui a mis la main au collet de deux suspects, soutient que le camion d'explosifs contenait suffisamment d'explosifs pour causer d'énormes dommages au pont George Washington ... " Ces suspects - eux aussi Israéliens - et l'incident les impliquant, semblent ensuite avoir disparu du domaine public et de l' "enquête" (sic) des médias dominants sur le 11 septembre, tout comme les discussions sur la première fourgonnette, sur les explosions secondaires au niveau du sol au sein des édifices WTC 1 et WTC 2, et sur l'effondrement précipité du WTC 7 sur ses propres fondations.

L'impact combiné de ces derniers et beaucoup d'autres facteurs est à la fois stupéfiant et convaincant. Pensez-y: des explosions secondaires au niveau du sol là où il ne devrait y avoir aucune explosion secondaire. L'effondrement catastrophique de l'édifice de 47 étages du WTC 7 sur sa propre empreinte et ce en quelques secondes, sans aucun traumatisme externe important, là où normalement il ne devrait pas y avoir eu d'effondrement. Des camionnettes dans lesquelles se trouvent des cartes avec des cibles encerclées, des explosifs ou des traces de ceux-ci, des caméras pré-positionnés pour filmer le World Trade Center, et plus spécialement des Israéliens avec ces camionnettes présents là où il n'aurait pas dû y avoir d'Israéliens ni toutes ces choses simultanément présentes en ces lieux, à ce moment précis.

N'importe lequel de ces éléments de questions aurait dû être suffisant pour stimuler un réexamen en profondeur de l'interprétation gouvernementale du 11 septembre, et en particulier du rôle réel ou putatif d'Al-Qaïda dans celui-ci. À elles seules, les fourgonnettes nous éloignent de la piste d'Al-Qaïda, à moins qu'on suppose qu'Al-Qaïda ait été une façade pour les intérêts d'Israël, ou que le Mossad avait à tout le moins exécuté une opération parallèle à celle-ci et plus meurtrière que tout ce qu'Al-Qaïda aurait pu réaliser à ce moment précis, en ce jour précis. Le plus fascinant c'est le peu d'impact que cela a eu sur la conscience de ces détails du 11 septembre au sein du grand public, et encore moins sur la politique officielle des États-Unis qui s'est fondée sur le 11 septembre. Un silence assourdissant, une véritable chape de plomb étouffe toute discussion officielle ou médiatique du 11 septembre non-conforme à l'interprétation officielle, empêchant cette dissonance d'atteindre le grand public.

Chape de plomb sur le 11 septembre

Trois éléments ont contribué à la tentative d'enterrer dans un silence assourdissant tout effort en vue de dénoncer publiquement les failles de la version officielle étatsunienne du 11 septembre. L'un d'eux se trouve au sein de l'Exécutif. Un autre est au sein du Congrès. Et le troisième est les médias traditionnels.

Le premier n'a rien de surprenant, considérant que tant de ses membres-clé (et en particulier ses soi-disant «néo-conservateurs») ont été les auteurs de la thèse des "19 Arabes identifiés dans quatre avions", et ses apologistes de facto que l'on retrouve au sein des professionnels responsables de la Commission sur le 11 septembre. En effet, plusieurs d'entre eux avaient un intérêt personnel et professionnel dans le maintien de la validité du discours officiel.

Un nombre surprenant faisaient partie du très pro-Israël Project for a New American Century (PNAC) lorsque ce dernier a publié un rapport affirmant qu'un "événement catalyseur" similaire à Pearl Harbor serait nécessaire pour entraîner les États-Unis dans la direction qu'ils désiraient (et qui profiterait énormément à Israël). Les attaques du 11 septembre leur ont donné leur événement catalyseur, et ils ont visiblement tiré profit de cette opportunité. Plusieurs sont juifs, souvent détenteurs de la double nationalité américano-israélienne et un engagement à agir en faveur d'Israël. Tous étaient partisans d'Israël. Et nul besoin de sauter aux conclusions pour comprendre qu'une Amérique consumée par une rage anti-arabe et anti-musulman entraînerait inévitablement et inexorablement le cours des choses directement ou indirectement au profit d'Israël - ce qui, bien sûr, est précisément ce qui s'est produit au cours de la dernière décennie.

Une chose clairement plus surprenante fut l'acceptation par le Congrès de l'explication officielle, ou plutôt le manque d'enquêtes et de recherche sur celle-ci et sur les événements du 11 septembre, du moins par les démocrates (le parti d'opposition). Mais en réalité, ce n'était pas du tout surprenant. Ce n'était pas juste le fait qu'essentiellement les responsables de l'administration «parlaient tous d'une seule voix» sur cette question, ou que les républicains au Sénat avaient au moins réussi à empêcher les démocrates de tenir des audiences, du moins au début. C'est que tandis que plusieurs (surtout des démocrates) en sont venus plus tard à questionner la guerre en Irak, et certains encore plus tard la guerre en Afghanistan, aucun effort législatif effectif n'a été entrepris pour enquêter sur les faits du 11 septembre - et surtout les nombreuses contradictions, les incohérences et les aspects incroyables de l'explication officielle. Il s'agit là d'un résultat prévisible des importants efforts de lobbying menés par l'AIPAC (American-Israel Public Affairs Committee), «encourageant» sénateurs et représentants des deux partis à faire dans cette affaire ce qu'ils font le mieux - rien du tout - et punissant la poignée qui rechignait en marginalisant leurs efforts en cours de mandat, et en oeuvrant avec succès à leur défaite électorale plus tard.

Il est un fait chevauchant ces deux parties et constituant un élément crucial dans le contrôle sioniste du gouvernement américain, qui est parfois négligé: c'est leur contrôle des processus de nomination et de confirmation politique. Le Bureau du personnel [Chief of Staff] de la Maison Blanche a été largement dominé par eux, depuis au moins 1980, et peut-être avant, réduisant ainsi la probabilité que soient nommés des gens hostiles à Israël ou qui n'appuieraient pas ses «manières et moyens». La sélection des candidats par les principaux groupes juifs organisés des États-Unis avant qu'ils aient le temps de se rendre au Sénat américain pour leur audition de confirmation a fait également partie intégrante de ce processus durant des décennies, comme Ha'aretz (quotidien israélien) parmi plusieurs autres l'a souligné. Cela force des candidats par ailleurs excellents à se retirer s'ils ne conviennent pas aux dits groupes juifs. Et à cet égard, le pouvoir de l'AIPAC au Sénat américain est crucial: celui que l'AIPAC veut voir confirmé sera confirmé, et celui qui parviendrait malgré tout à se rendre jusque là mais qui n'est pas acceptable aux yeux de l'AIPAC n'a aucune chance.

C'est pourquoi tant sous les républicains que les démocrates, le personnel qui côtoie de près ou de loin le président et le vice-président, le Conseil de sécurité nationale, le Département d'État et le Département de la Défense (entre autres) ont l'air de ce qu'ils ont l'air. Plusieurs sont juifs et activement sionistes, souvent avec la double nationalité américano-israélienne (quoique l'absence d'un passeport israélien ne soit pas vraiment si importante pour les autres). Certains sont des chrétiens sionistes qui n'ont pas besoin qu'on les persuade de prendre les positions pro-israéliennes qu'ils prennent - je ne peux que frémir à l'idée du genre de personnel et de nominations dont s'entourerait un président comme Michele Bachmann ou Mike Huckabee. D'autres sont ce que les communistes avaient l'habitude d'appeler des «idiots utiles», souvent des gens intelligents comme Condoleeza Rice ou John Bolton qui ont scellé leur propre pacte faustien dans l'intérêt de l'avancement de leurs propres carrières. Et le reste d'entre nous vivons avec les conséquences des choix faits par chacun d'eux -- le 11 septembre et les guerres qui suivirent n'en étant pas les moindres.

Mais ce qui est le plus fascinant, et qui a été le plus efficace dans l'étouffement de tout débat public sur le 11 septembre, c'est le rôle des grands médias largement détenus par des sionistes qui permit à la version gouvernementale du 11 septembre de se répandre pratiquement sans contestation. Cela était contraire à l'ensemble de son ethos post-Vietnam (et surtout son ethos post-Watergate/post-Papiers du Pentagone), qui avait mis le journalisme d'investigation sur un piédestal et voué un culte au travail d'enquête et de dévoilement des méfaits des entreprises et du gouvernement, tant pour les bénéfices pécuniers que pour l'avancement professionnel. Rappelez-vous que, au moins depuis la publication des soi-disant "Papiers du Pentagone" au cours de la guerre du Vietnam, l'instinct normal des médias de masse est d'enquêter et de dévoiler, à moins que cela révèle une faute d'Israël ou que cela fasse mal paraître Israël, auquel cas son instinct quasi primitif est de dissimuler et protéger.

L'impulsion inquisitoriale normale des médias de masse n'était pas aussi évident dans le cas du 11 septembre. C'est parce que les enquêtes critiques du 11 septembre ont été largement ignorées ou réprimées par les médias de masse - qui ne feraient pas cela si ses propriétaires largement sionistes ne savaient, ne suspectaient ou ne craignaient que la révélation d'une piste probante mène, en tout ou en partie, directement ou indirectement à Israël. En effet, si la piste probante semblait mener à (par exemple), l'Iran au lieu d'Israël, ou si sa provenance était même modérément incertaine, les médias de masse auraient déchiqueté avec véhémence la version gouvernementale depuis longtemps, et le discours du mouvement pour la "Vérité du 11 septembre" ferait la Une des plus grands journaux et jouirait de bonne publicité dans des émissions de télé et à la radio.

Ce n'est évidemment pas ce qui s'est produit et cela devient rapidement évident dès que l'on examine l'approche des médias de masse vis-à-vis du 11 septembre. Son rôle a été triple: (a) désinformation - pour affirmer, ou au moins ne pas questionner ouvertement la version gouvernementale, (b) distraction - pour détourner l'attention d'Israël et du PNAC/néo-conservateurs, et (c) doute - ignorer ou ridiculiser ceux qui remettent en question la thèse officielle des États-Unis. Ce que les gens choisissent de dissimuler en dit long sur la dynamique de la situation, et le résultat final de la contribution des médias a été d'avoir créé une brume d'incrédulité et de doute là où il ne devrait y en avoir aucun.

Ce processus a commencé presque immédiatement. Des reportages dramatiques et révélateurs en temps réel sur les détails de l'attaque sont apparus le 11 septembre, dont plusieurs n'impliquaient pas directement les avions de ligne détournés. Au cours des quelques jours qui suivirent, des journaux locaux et des stations régionales rapportaient encore des versions discordantes des événements (par exemple, la fourgonnette avec les «Israéliens dansants»). Mais en moins d'une semaine, la plupart des dissonances avaient disparu ou avaient été reléguées aux pages intérieures et à leurs équivalents électroniques, en particulier ce qui concerne le WTC 7, dont l'effondrement est devenu un non-événement, ou ce qui concerne la présence d'Israéliens dans les fourgonnettes et ailleurs, en même temps que la machine de propagande du gouvernement américain - aidée activement par la plupart des médias de masse - se mobilisa contre Al-Qaïda et appuya par la suite l'invasion de l'Afghanistan.

Le chemin vers le 11 septembre

La provenance des attaques du 11 septembre devient encore plus claire quand on la regarde comme un exercice classique d'opérations secrète. De manière générale, il y a trois conditions pour évaluer l'origine et les perspectives de réussite de toute opération secrète de renseignement: (a) la motivation, (b) l'expertise, et (c) un soutien local pour l'accès à la cible et l'évasion suivant l'attaque.

Penchons-nous d'abord sur la motivation. Le fait que tant de mouvements et de gouvernements du monde entier nourrissent non seulement de l'aversion et de la méfiance envers les États-Unis, mais les détestent avec une passion et pour de meilleures raisons que j'oserais même concevoir, constitue un témoignage amer sur la dérive des États-Unis par rapport à ses besoins stratégiques et à ses propres principes. Je suis récemment tombé sur une remarque faite par un prêtre jésuite à l'effet que «Chaque fois que j'entends que Israël est le seul ami de l'Amérique au Moyen-Orient, je me souviens qu'avant Israël, l'Amérique n'avait pas d'ennemis au Moyen-Orient» - un point qui vaut bien d'être rappelé.

Mais la chose intéressante à propos des mouvements variés et des gouvernements qui auraient pu avoir une raison réelle ou supposée de faire du mal aux États-Unis, est que tous sauf un avaient une incitation négative de le faire: punir les États-Unis pour certaines défaillances ou méfaits réels ou présumés. La seule exception est Israël. Israël n'avait pas d'incitations négatives du tout (j'exclus certains fanatiques vraiment marginaux), simplement parce que sans l'aide américaine et le soutien diplomatique, Israël se trouverait dans une situation encore pire que celle de l'Apartheid en Afrique du Sud, et pour cause. Mais il est le seul État avec une incitation positive, s'il croyait pouvoir s'en tirer après un coup pareil, qui est d'enrager le public américain contre les musulmans en général et les Arabes en particulier, et de faire des États-Unis un va-t-en-guerre actif dans la région - dépensant ainsi les vies américaines et l'argent américain au service des intérêts d'Israël.

L'expertise est différente et plus diffuse. Il y a de nombreuses unités d'opérations spéciales et de renseignements dans le monde qui détiennent l'expertise pour placer le filage requis dans une grande structure urbaine pour en effectuer la démolition contrôlée. Il y a beaucoup d'unités de génie de combat dans de nombreux pays qui pourraient faire la même chose. Et il y a beaucoup d'entreprises privées qui se spécialisent là-dedans elles aussi. Toutefois, ni Al-Qaïda entant qu'organisation, ni aucun de ses affiliés connus - et encore moins les 19 Arabes identifiés qui se trouvaient supposément à bord de ces quatre avions - ne possédaient cette expertise, ou n'importe quoi y ressemblant vaguement, même de loin; s'ils l'avaient fait, la Zone verte à Bagdad aurait été un tas de ruines.

Mais c'est le soutien local qui est le facteur déterminant. Toutes les opérations clandestines bien conçues nécessitent une certaine part de soutien local, officiel ou non, à moins que la zone cible irrémédiablement hostile au point qu'aucune aide n'est disponible. Toute agence de renseignement nationale ou étrangère ciblant le WTC aurait absolument besoin, et le Mossad serait mieux placé qu'aucune autre agence pour obtenir un tel soutien facilitant l'accès à la cible, l'exécution et l'évasion suivant l'attaque.

Cela est particulièrement vrai, considérant la compagnie de sécurité supervisant le WTC. Des membres du personnel de la CIA et / ou de la Défense (ce qui n'est pas la même chose que la CIA ou le Département de la Défense en tant qu'organisations) ont pu y avoir accès, mais uniquement avec une approbation israélienne - on n'ouvre pas les murs tout bonnement pour y planter des explosifs, passer des câbles et connecter tous les fils ensemble dans des bâtiments équipés d'une surveillance électronique top niveau et de la sécurité sur place 24 heures par jour, 7 jours sur 7. Le Mossad n'aurait pas eu besoin de telles subtilités, si l'on considère qui possède le complexe du WTC et qui gère l'entreprise supervisant sa sécurité. N'oubliez pas que, dans tous les cas, nous ne parlons pas d'un grand nombre de personnes: le temps alloué vu le temps requis pour la préparation les trois bâtiments et la protection contre la détection, requiert aussi peu qu'une douzaine d'individus, un nombre assez petit pour passer effectivement inaperçu dans une grande organisation.

Rétrospective et perspectives

Récapitulons donc les conclusions fondamentales de cette analyse. Premièrement, le discours officiel du gouvernement américain sur le 11 septembre est que chacun des aspects de celui-ci est directement attribuable aux 19 Arabes identifiés dans les 4 avions, menant une opération terroriste planifiée et exécutée par le réseau Al-Qaïda d'Oussama Ben Laden. Ce récit est au mieux incomplet, au pire une invention complète conçue par ceux qui sont directement ou indirectement responsables de ce qui s'est passé le 11 septembre, et des guerres qui ont suivi.

Deuxièmement, Al-Qaïda et de nombreux pays et groupes différents avaient des raisons négatives, réelles ou fausses, de vouloir nuire aux États-Unis. Mais seuls Israël et son aile néoconservatrice aux États-Unis avaient une incitation positive à le faire, qui était d'enrager les Américains et de faire des États-Unis un va-t-en-guerre actif contre les pays musulmans, consolidant ainsi sa liaison à Israël et à ses intérêts.

Troisièmement, il ne fait aucun doute que des avions civils chargés à pleine capacité, en particulier avec des réservoirs de carburant quasiment pleins, s'écrasant sur les tours jumelles (WTC 1 et WTC 2) porterait gravement atteinte à ces bâtiments, alors que ceux-ci n'auraient pu précipiter une chaîne d'événements conduisant à leur effondrement, et ce même dans des circonstances extraordinaires. Et il n'est absolument pas possible que ces impact d'avions à 800-1000 pieds au-dessus du sol aient pu produire des explosions secondaires visibles et audibles dans ces bâtiments au niveau du sol, ni qu'ils aient pu précipiter l'effondrement d'un troisième bâtiment (WTC 7) qui n'a pas été touché par un quelconque aéronef et qui ne présentait aucun dommage externe considérable dû aux débris éjectés du World Trade Center.

Quatrièmement, Al-Qaïda - et peut-être aussi d'autres groupes - avait la capacité théorique d'effectuer simultanément quatre détournements d'avion, peut-être de faire voler l'avion vers Cuba (les quatre avions du 11 septembre auraient dû être en mesure de faire un aller simple jusque là-bas sans difficulté au début de leur journée d'opérations, selon leurs charges réelles), ce qui aurait été spectaculaire en soi. Cependant ni Al-Qaïda, ni aucun de leurs affiliés ne détiennent l'expertise ou le soutien local nécessaires pour leur donner accès à l'un ou l'autre des bâtiments du World Trade Center, pour ouvrir les murs et brancher le filage requis pour la démolition contrôlée, pour enfin s'échapper et prendre la fuite.

Enfin, cinquièmement, en plus d'être le seul à avoir une incitation positive à réaliser les attaques du 11 septembre, seul Israël avait le savoir-faire essentiel et le soutien local nécessaire pour faire s'écrouler les trois tours du World Trade Center au moyen de démolitions contrôlées, de même que le pouvoir, à l'intérieur et autour du gouvernement des États-Unis, de laisser ses agents échapper à la détection, de les relâcher sans attirer l'attention s'il venaient à être appréhendés de manière inattendue, et de dissimuler leurs actions face au grand public - tout cela s'étant effectivement produit le 11 septembre et subséquemment.

Les gens demandent souvent quelque nouvelle indication ou nouvel élément de preuve reliant le 11 septembre, en tout ou en partie, à Israël. Maintenant, je comprends qu'il ne pourra jamais y avoir de preuve absolue pour certaines personnes à moins d'une confession publique de l'un des planificateurs israéliens ou de leurs sympathisants américains, et cela, je soupçonne que nous ne pourrons jamais l'obtenir - même si certaines des déclarations faites plus tard en Israël par trois des Israéliens arrêtés à Bergen (New Jersey) après avoir filmé l'incendie des tours jumelles se rapproche beaucoup d'une telle confession: l'un d'eux a affirmé catégoriquement que «notre but était de documenter l'événement», ce qui devrait laisser peu de doute à l'effet qu'ils étaient informés à l'avance que l'attaque était imminente, qu'ils aient joué ou non un autre rôle dans cette affaire.

Mais il n'est pas nécessaire d'avoir un tel aveu, pas plus qu'il n'est nécessaire d'avoir une confession devant un tribunal pénal pour condamner une personne pour meurtre, si les autres preuves sont suffisamment convaincantes. Ici, il y a une montagne de preuves physiques, techniques, analytiques et circonstancielles, bien plus que nécessaire pour qu'une personne non-biaisée comprenne, au-delà du moindre doute raisonnable, que (1) la version gouvernementale est fondamentalement viciée, et que (2) c'était une opération dirigée par le Mossad, orchestrée au plus haut niveau du gouvernement israélien (à cause de la cible) avec un soutien local aux États-Unis et de la part de certains éléments du gouvernement américain.

Compte tenu de l'omniprésence de l'influence sioniste dans le gouvernement américain et ses agences de renseignement et de sécurité (y compris bien sûr le Département de la Défense), deux grands scénarios sont possibles. Le premier est que les néo-conservateurs et leurs cohortes occupaient le siège du conducteur alors qu'Israël occupait le siège du passager, tenant en main la carte et les bagages. Le second présente Israël comme conducteur alors que les néo-conservateurs et certains autres tenaient en main la carte et les bagages. Mais ils étaient tous deux dans la même voiture en se rendant au 11 septembre et en revenant. Tous deux ont été impliqués dans des aspects de la planification et de l'exécution de la catastrophe, dans les guerres qu'elle a engendré et dans les guerres où ses architectes veulent maintenant nous entraîner au profit d'Israël, plaçant en tandem la trahison et la tromperie, peu importe où l'accent est mis.

Démêler toute cette affaire est quelque chose que nous réservons à une enquête à venir, comportant des interrogatoires et des procès, suivis de sanctions proportionnelles à l'ampleur des crimes de tous les participants. Comment sensibiliser d'une manière pratique et réalisable le public américain et d'ailleurs, cela fera l'objet du dernier article de cette série: Riposte Against Zionism: Go Tell It To The People.

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Alan Sabrosky (Ph.D, Université du Michigan) est vétéran depuis 10 ans du 'US Marine Corps'. Il est diplômé du US Army War College. Il est éditeur et directeur des affaires politiques à Veterans Today, et peut être contacté à docbrosk@comcast.net