Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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L’étude ne montre aucun bénéfice de la chirurgie pour le cancer de la prostate
Une fois encore, la médecine fondée sur des preuves se révèle être une imposture. Dans ce cas, le traitement standard du cancer de la prostate, la chirurgie radicale, bien qu'elle mutile systématiquement, n'apporte aucun bienfait.


Nous pouvons planter un autre clou dans le cercueil de la prétention de la médecine traditionnelle à être scientifique et factuelle. Le traitement standard du cancer de la prostate est à l'ablation chirurgicale rapide et drastique de la prostate. Elle est pratiquée depuis des années sur la présomption que l'ablation élimine le cancer. Il n'y a pourtant jamais eu la moindre preuve documentant quelque peu la réalité de son efficacité, mais les chirurgiens sortent leur scalpel sans scrupule, laissant derrière eux des foules d'hommes impuissants et incontinents.

Maintenant, pourtant, il existe des preuves. Mais elles ne montrent aucunement ce que tous ces toubibs veulent entendre. Au lieu de cela, elles montrent le contraire : Dans la plupart des cas, la prostatectomie radicale pour cancer de la prostate ne présente aucun intérêt !

Tout comme s'avère souvent fausse l'affirmation selon laquelle la détection du cancer précoce sauve des vies, les traitements de routine s'avèrent inutiles, à moins, naturellement, que vous soyez le médecin qui empoche d'importants honoraires grâce à la chirurgie et à chaque visite à son cabinet qui en résulte.

L'étude

The Independent rapporte aujourd'hui les conclusions de l'essai randomisé le plus grand du monde sur le traitement du cancer de la prostate. Appelé Prostate Intervention Versus Observation Trial (PIVOT), il a commencé en 1994. Ils ont comparé l'ablation chirurgicale de la prostate par rapport à ne rien faire. Ils n'ont trouvé aucun avantage statistique en faveur de la chirurgie.

Les conclusions ne sont pas encore imprimées. Elles ont été présentées à Paris lors d'une réunion de l'Association européenne d'urologie. 11.000 spécialistes du monde entier y ont assisté.

Les conclusions ont été accueillies par le silence. Selon The Independent, contrairement aux réactions habituelles devant des conclusions d'essais à grande échelle, la multitude d'annonces par l'intermédiaire des médias sociaux de l'Internet, rien ne s'est passé. Voici ce qu'un expert a déclaré :
Je n'ai vu aucun urologue enthousiaste touitant à propos de ceci.
Pas d'accord avec les conclusions, Ben Challacombe, un urologue britannique, a dit :
Nous pourrions proposer un traitement plus léger, comme la radiothérapie [*] ou la mise sous surveillance. Nous sommes meilleurs que la Zunie pour garder les hommes sous surveillance.
[* Ndt : Un truc qui donne le cancer.]
Mais le fait est qu'il y a peu de preuves, si ce n'est aucune, de l'efficacité des traitements plus légers, quel qu'ils soient. Et bien qu'ils soient certainement rassurants, pas grand chose ne montre que la méthode britannique de traitement moins agressif soit une amélioration par rapport à l'approche zunienne.

Impostures et autres boniments

Le fait est qu'on nous ment depuis des lustres. Sous la fausse bannière de la médecine factuelle, la peur sert à embringuer dans des tests inutiles et souvent dangereux le troupeau de gens, parmi lesquels beaucoup sont pressés de subir des traitements inutiles et souvent invalidants. Dans de nombreux cas, sinon la majorité, aucune preuve n'étaye l'efficacité soit de la vache sacrée de la détection précoce, soit de l'ardeur au traitement extrême.

Le dépistage précoce et le traitement drastique ne sont étayés par rien de plus que des hypothèses se faisant passer pour des preuves. Grâce à une combinaison de tactiques inspirant la trouille, la condescendance du toubib qui sait mieux, et la franche vieille fausse logique sentant bon et sonnant bien, des pressions sont exercées sur les gens pour qu'ils se livrent à la fois aux tests de détection précoce et aux traitements drastiques.

Il devrait être sûrement temps de traduire en justice les médecins qui pratiquent ces traitements abusifs. Dans le cas de la chirurgie de la prostate d'usage, la moitié des hommes restent impuissants et au moins 10 pour cent sont incontinents, sans avantage perceptible ! Et cela n'inclut pas ceux qui souffrent d'autres préjudices, comme les infections résistantes aux médicaments. Ce n'est pas un traitement. C'est une attaque dans l'intention de faire du mal. Les médecins savent que leurs traitements produisent des résultats de ce genre. Ils affirment qu'ils valent la peine parce qu'ils sauvent des vies. Mais ils ne le font pas. Ce qu'ils font, c'est de la boucherie, cachée derrière de fausses affirmations.

La vérité est que les prétentions de la médecine moderne à être fondée sur des preuves ne sont guère plus que du vent tiède dégoisé par un système corrompu, qui utilise maintenant la gloire et la confiance qu'elle a acquise déloyalement pour anéantir toute approche alternative pour guérir. On doit répéter encore et encore que rien ne prouve que ses méthodes marchent. Malgré tout, la médecine moderne ne peut ni prouver l'utilité de ses propres méthodes, ni qu'elles sont sans danger. De quel droit nous empêche-t-elle d'employer d'autres méthodes de guérison ?