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L'Oncle Sam est bel et bien coincé en Syrie

U.S. Army General Joseph Votel
© Saul Loeb (AFP)Le Général Joseph Votel
Lors d'une audition au Congrès, témoignant devant le Comité des services armés, le général Joseph Votel, chef du commandement central étasunien (CENTCOM), s'est plaint du fait que la Russie et l'Iran déstabilisent la lutte contre l'État islamique en Syrie. Il a aussi accusé Téhéran et Moscou d'empêcher la Syrie de « progresser » :

Notre mission en Syrie est strictement axée sur la défaite de l'État islamique... En ce moment, la plus grande menace en Syrie est due à toute l'instabilité qui empêche le pays de progresser... Certes, l'Iran en est l'un des aspects, mais la Russie aussi.

Le général a raconté que Moscou joue au pompier pyromane en suscitant des tensions entre les diverses forces, puis en tentant ensuite d'arbitrer les conflits. C'est ainsi que la Russie aurait sapé les relations entre la Turquie et les États-Unis :

Je suis donc préoccupé par le rôle joué par la Russie dans le nord de la Syrie, et par la manière dont elle affecte nos relations, et en particulier nos relations avec la Turquie... La Turquie était depuis longtemps notre partenaire clé dans la lutte contre l'État islamique, et nous reconnaissons qu'elle a des préoccupations légitimes de sécurité avec le terrorisme le long de ses frontières.

Bomb

40 tonnes d'armes chimiques trouvées dans des zones libérées des militants en Syrie

chemical weapons
Des installations de production d'armes chimiques et 40 tonnes de substances toxiques ont été trouvées dans des zones libérées des militants en Syrie.

"Le ministère syrien des Affaires étrangères a souligné que plus de 40 tonnes de substances toxiques ont été trouvées sur les territoires, libérées des terroristes", a déclaré Igor Kirillov, le commandant des Forces de protection nucléaire, biologique et chimique de la Russie, le 21 mars.

Kirillov a fait son commentaire lors d'une conférence de presse à Moscou concernant l'empoisonnement de l'ancien agent double russe Sergei Skripal. Le Royaume-Uni et certains États occidentaux accusent la Russie d'être à l'origine de l'incident.

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Les conflits d'intérêts au GIEC

climate gate
Donna Laframboise est une journaliste canadienne fortement impliquée dans le combat anti-pensée unique dans le domaine climatique, et auteur de nombreux articles et ouvrages sur le sujet. Dans ce billet paru sur son site (1), elle reprend des éléments déjà connus, mais qu'il est bon de rappeler, sur des failles importantes dans ce qui devrait être une approche déontologique rigoureuse du travail du GIEC.

En dehors même de ces conflits d'intérêt, on peut également noter la reprise dans des rapports du GIEC, de rapports de GREENPEACE, notamment sur l'intérêt des énergies renouvelables publié par Sven Teske.

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SOTT Focus: Contenir Poutine - La Saga de l'Espion et de l'Agent neurotoxique

Putin Theresa May
Jusqu'à quel point les populations sont-elles stupides ? Il suffit de jeter un coup d'œil aux flagrants et éhontés faux drapeaux que les élites ne cessent de multiplier. Formé à être un consommateur de nouvelles sensationnelles, la population idiote de l'Occident accepte simplement les allégations sans réfléchir ou analyser.

Examinons brièvement l'affirmation selon laquelle Poutine, le Kremlin et la Russie ont utilisé une arme chimique mortelle (appelée le "Novichok") contre un ancien espion russe qui vit au Royaume-Uni depuis huit ans. Quelques heures après l'incident, le ministre britannique des Affaires étrangères - le bozo Boris Johnson - a affirmé que la Russie était derrière l'attaque. Puis Theresa May a dit qu'il est "très probable" que la Russie l'ait fait ; et tout le monde a traduit cela en « la Russie l'a définitivement fait ». Maintenant, bien sûr, Nikki Haley (1), une belliciste enragée, s'est jointe au chœur des cris d'effroi et explique même aux gens que la Russie pourrait utiliser des armes chimiques à New York.

Bad Guys

Google admet collaborer au programme américain illégal d'assassinats par drones

Dans une autre étape importante de l'intégration de la Silicon Valley au complexe militaire et de renseignement, la société mère de Google, Alphabet, a confirmé qu'elle avait fourni des logiciels pour identifier les cibles utilisées dans le programme illégal d'assassinats par drones du gouvernement américain.

Eric Schmidt, Ash Carter
Eric Schmidt et Ash Carter se rencontrent au Comité consultatif d’innovation du ministère de la Défense en 2016.
Depuis le lancement de son programme d'assassinats par drones en 2009, les États-Unis affirment avoir tué près de 3.000 «combattants» dans des frappes de drones. Les documents militaires internes montrent que pour chaque personne ciblée par une frappe de drone, neuf passants sont tués, ce qui signifie que le nombre de victimes de la campagne américaine de terrorisme aérien au Yémen, en Somalie, en Afghanistan, au Pakistan et en Irak s'élève potentiellement à des dizaines de milliers.

Selon l'American Civil Liberties Union (Association américaine pour la défense des droits individuels), «un programme de meurtres ciblées loin de tout champ de bataille, sans inculpation ni procès, viole la garantie constitutionnelle d'une procédure régulière. Il viole également le droit international, en vertu duquel la force létale peut être utilisée en dehors des zones de conflit armé seulement en dernier recours.»

La complicité de Google avec le programme de meurtres par drones implique la société dans les activités criminelles de l'armée américaine, suscitant l'indignation parmi les employés après que les cadres ont admis la collaboration dans une note interne la semaine dernière, selon un reportage de Gizmodo.

Attention

La politique étrangère du président Macron

Selon le président Macron, « France is back » (en anglais dans le texte). Elle entendrait jouer à nouveau un rôle international, après dix années de déshérence. Cependant Emmanuel Macron n'a jamais expliqué quelle politique il entend mener.
macron
© InconnuEmmanuel Macron
Reprenant des éléments qu'il a déjà développés dans ces colonnes et les resituant à la fois dans le contexte européen et dans l'Histoire de ce pays, Thierry Meyssan analyse le virage qui vient d'être amorcé.

Attention

Poutine prend la parole devant la foule en liesse

Vladimir Poutine s'est adressé à la foule rassemblée sur la place du Manège pour remercier tous ceux qui avaient soutenu sa candidature à l'élection présidentielle russe. « Vous faites partie de notre équipe, je fais partie de votre équipe. Et tous ceux qui ont voté aujourd'hui sont notre grande équipe nationale. J'y vois au moins la reconnaissance de ce qui a été fait ces dernières années dans des conditions difficiles, j'y vois la confiance et l'espoir, l'espoir de notre peuple que nous allons travailler aussi intensément, de manière aussi responsable et plus efficace. »

poutine
© Sputnik. Vladimir AstapkovichVladimir Poutine
« La Russie est douée de succès, elle doit se mettre à un travail d'envergure », a-t-il également déclaré.

Bell

Affaire Skripal : Moscou riposte aux mesures du Royaume-Uni contre la Russie

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré le 17 mars que 23 diplomates britanniques seraient expulsés, en réponse à l'annonce de Theresa May du 14 mars d'expulser 23 diplomates russes. Ils devront quitter le territoire russe « dans la semaine ».
russie
© David Mdzinarishvili
Moscou a également annoncé qu'il fermerait le British Council, la représentation culturelle britannique, en Russie en raison de son « statut hors régulation », et qu'il retirerait au Royaume-Uni le droit d'ouvrir un consulat général à Saint-Pétersbourg à cause de la « disparité dans le nombre d'établissements consulaires des deux pays ».

Russian Flag

Zoom - Poutine, vers un quatrième mandat

Xavier Moreau
Analyste politico-stratégique, Xavier Moreau vit à Moscou et est le consultant de TVLibertés. Il analyse les enjeux du scrutin présidentiel russe qui se déroulera le 18 mars prochain. Il revient très largement sur le discours de Vladimir Poutine devant l'assemblée fédérale. Le président russe a présenté une nouvelle gamme de missiles nucléaires qualifiés d'indestructibles. Certains voient dans ce renforcement militaire un retour à une forme de guerre froide.


Beaker

Affaire Skripal : Interview de Cyrille Cardonne, ancien officier de renseignement

Cyrille Cardonne
© RT
Entretien du 15/03/2018 avec Cyrille Cardonne, ancien officier de renseignement. Dans le cadre d'une escalade des tensions diplomatiques entre le Royaume-Uni et la Russie, les chancelleries occidentales cherchent à «taper sur un ennemi commun, qui est actuellement, toujours, la Russie, cela simplifie les choses», selon Cyrille Cardonne.



Commentaire : Skripal était un agent double arrêté en 2004 par le FSB et condamné pour haute trahison. Il est resté 6 ans en prison jusqu'en 2010 en Russie avant de rejoindre en 2010 le Royaume-Uni grâce à un programme d'échange.

Lire : Le Mi5 empoisonne un autre agent russe pour salir Poutine dans la guerre de propagande qui est en cours