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© Le Figaro - Source : ReutersInfographie du séisme de L'Aquila
Vous vous souvenez certainement du séisme meurtrier qui a touché l'Italie en 2009.

Le 6 avril exactement, un séisme d'une magnitude de 6,3 sur l'échelle de Richter frappait la région de l'Aquila au centre de l'Italie et faisait plus de 300 victimes et 67 000 sinistrés.

Or le 31 mars, soit six jours avant l'événement, la commission « grands risques » constituée de sept experts s'était réunie afin d'étudier un « phénomène tellurique » en cours depuis décembre 2008.

À l'issue de cette réunion, elle avait indiqué qu'il n'était pas possible de prédire la survenue éventuelle d'un séisme plus important, mais avait recommandé de respecter davantage les mesures de prévention antisismiques, en particulier dans la construction des immeubles.

Le mardi 23 octobre 2012, les sept experts susmentionnés ont été condamnés en première instance à six ans de prison ferme.

Voici l'affaire telle que rapportée par Le Figaro :
Sept scientifiques membres de la commission gouvernementale « grands risques » au moment du séisme meurtrier de L'Aquila ont été condamnés lundi à six ans de prison en première instance par le tribunal pénal du chef-lieu des Abruzzes.

Cette lourde condamnation, rendue publique par le juge unique du tribunal Marco Billi après un délibéré de quatre heures, a été perçue comme « un fait historique » par les parties civiles représentant les familles qui ont suivi les débats et fera date dans les annales de la communauté scientifique. Elle est assortie d'une interdiction d'exercer des responsabilités dans la fonction publique pendant un an et une obligation de verser plusieurs centaines de milliers d'euros d'indemnités aux familles des victimes.

Le juge unique du tribunal chargé du dossier, Marco Billi, aggrave le réquisitoire du procureur général qui avait demandé quatre ans de prison pour « homicides par imprudence, désastre et lésions graves ». Il reproche aux sept scientifiques de n'avoir pas prévu le tremblement de terre ni prévenu les populations et les autorités locales de son imminence, lors d'une réunion qu'ils avaient tenue à L'Aquila le 31 mars 2009, six jours avant la catastrophe.

Instance consultative relevant du gouvernement, la commission « grands risques » s'était réunie ce jour-là pour analyser un phénomène tellurique en cours depuis décembre 2008. Ce dernier s'était manifesté par d'innombrables secousses de faible intensité. Un chercheur avait même prédit une secousse de plus forte intensité autour du 6 avril, mais à Sulmona, à 60 km au sud de L'Aquila. [...]

Dans le procès-verbal de la réunion rédigé après le 6 avril - postérieur donc au séisme -, la commission concluait qu'il n'était pas possible de prévoir la date exacte d'un tremblement de terre et s'était limitée à recommander des mesures de prévention d'ordre général, comme la nécessité d'édifier des constructions antisismiques dans une région classée à haut risque tellurique.[...]

Pour Wania della Vigna, avocate représentant onze parties civiles dont quatre étudiants blessés dans l'effondrement de leur foyer, cette condamnation « permettra à l'avenir de faire en sorte que les scientifiques prêtent davantage attention aux signes avant-coureurs d'une catastrophe quand ils émettent des avis ».

Pour sa part, Carlo Sica, l'avocat représentant le gouvernement italien, a demandé au tribunal de prononcer un non-lieu, partant du principe que les sept scientifiques « ne sont coupables de rien », les séismes, par nature, « n'étant pas prévisibles ». Une position soutenue par un grand nombre de milieux scientifiques en Italie comme à l'étranger.
Vous noterez que cette condamnation est une première historique. Jamais auparavant des scientifiques n'avaient été condamnés pour "non-prévision" de séismes même lorsque ces derniers étaient particulièrement puissants, dévastateurs ou situés dans des zones à risques étroitement surveillées, pour la bonne et simple raison que les séismes sont officiellement considérés comme imprédictibles.

Prédictabilité des séismes, la thèse officielle

Ainsi, au Japon le 11 mars 2011 (magnitude 9 - 20 352 victimes), en Haïti le 12 janvier 2010 (magnitude 7 - 316 000 victimes), en Chine le 12 mai 2008 (magnitude 7,9 - 87 587 victimes) ou au Pakistan le 8 octobre 2005 (magnitude 7,6 - 86 000 victimes), nulle poursuite n'a été intentée à l'encontre des sismologues locaux.

Le Japon, qui est une des régions sismiques les plus actives de la planète et qui dispose des moyens les plus sophistiqués en termes d'anticipation et de prévention des tremblements de terre, a été incapable de prévoir la secousse qui a dévasté la côte de Honshu où se trouve la centrale nucléaire de Fukushima.
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© InconnuJapon - Fréquence annuelle des séismes de magnitude >7
Pourtant, il semble que la justice italienne attende de ses scientifiques qu'ils soient capables de prévoir ce qui est officiellement « imprévisible ».

Malgré toutes les technologies déployées, la communauté scientifique "orthodoxe" est seulement capable d'évaluer des niveaux de risques. Une zone à fort risque a une probabilité élevée de connaître un séisme notable. Les principales préconisations concernent donc la prévention à long terme. C'est la politique suivie au Japon depuis des décennies.

Grâce à des constructions antisismiques, une population sensibilisée au phénomène et des équipes de secours adaptées, ce pays fait face à plusieurs séismes d'une magnitude supérieure à 7 chaque année (voir graphique ci-contre) tout en minimisant le nombre de victimes et le montant des dégâts matériels.

À l'instar de l'archipel nippon, les risques sismiques dans la région de l'Aquila n'ont rien de nouveau. Les Appenins sont situées sur une zone à risque, source régulière d'activité sismique. L'USGS, administration étasunienne en charge des risques sismiques, analyse l'événement du 6 avril 2009 en ces termes :
Le tremblement de terre du 6 avril 2009 est lié à un jeu de faille normale et à une extension Est-Ouest qui dominent dans tous les Apennins, principalement en réponse à une ouverture du bassin Tyrrhénien plus rapide que la compression entre les plaques Eurasie et Afrique.
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© USGSActivité sismique en Italie (1990-2012)
Depuis des lustres, l'Italie est donc soumise à une activité sismique récurrente où des magnitudes importantes sont fréquemment atteintes (voir carte ci-dessus) sans jamais que les séismes y soient prévus.

Jean-Paul Montagner, professeur de sismologie chargé des affaires internationales à l'Institut de physique du globe de Paris, confirme l'imprédictibilité des séismes en ces termes :
Les scientifiques de la commission n'avaient donc aucun moyen de prévoir le séisme dévastateur de L'Aquila ?

Il n'existe à l'heure actuelle aucun signal magique permettant de faire ce type de prédiction. On aimerait bien qu'il y en ait un, mais on le cherche encore. Les petites secousses qui précèdent parfois les séismes majeurs ne peuvent être interprétées comme des signes précurseurs qu'a posteriori. Il faut bien comprendre que, dans la plupart des cas, ces petits tremblements de terre ne sont pas suivis de séismes dévastateurs. Sur le plan éthique, les scientifiques ne peuvent pas donner l'alerte et lancer l'évacuation de milliers de personnes s'ils ne sont pas sûrs d'eux. [...]

Avant le récent séisme au Japon qui a provoqué un tsunami meurtrier, il y avait eu une secousse de magnitude 7. Et personne n'a reproché aux chercheurs japonais, qui sont à la pointe dans ce domaine, de n'avoir pas prévu la catastrophe.

Le risque sismique avait-il été sous-estimé dans la région des Abruzzes ?

Toute l'Italie est dans une zone où ce risque est important. Comme c'est un vieux pays, la plupart des habitations ne sont pas aux normes parasismiques. Les pouvoirs publics peuvent toutefois difficilement imposer de mettre aux normes tous les immeubles du pays pour anticiper des tremblements de terre qui restent hypothétiques. Le sud-est de la France fait face à des problématiques tout à fait similaires. Il pourrait très bien s'y produire un grand séisme demain ou dans deux siècles.Si les séismes sont officiellement imprévisibles, si L'Aquila est une zone à risque avérée, si le séisme incriminé présente une magnitude habituelle, si jamais un séisme en Italie ou ailleurs n'avait été prédit, alors pourquoi les autorités ont-elles condamné ces sept experts ?
Si les séismes sont officiellement imprévisibles, si L'Aquila est une zone à risque avérée, si le séisme incriminé présente une magnitude habituelle, si jamais un séisme en Italie ou ailleurs n'avait été prédit, alors pourquoi les autorités ont-elles condamné si sévèrement ces sept experts ?

Un grain de sable dans les rouages

L'article du Figaro cité plus haut mentionne sans plus de détails qu' « un chercheur avait même prédit une secousse ». Voici quelques informations supplémentaires concernant l'intéressé :
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© InconnuGioacchino Giuliani
Gioacchino Giuliani. [...] il y a quelques semaines, ce scientifique avait alerté les autorités des risques qui menaçaient la région.

Giuliani, qui vit à L'Aquila, expliquait l'imminence du séisme par une concentration anormalement élevée de gaz radon, un gaz rare radioactif d'origine naturelle et dont le dégagement dans l'air figure, au même titre que la montée des eaux dans les lacs ou les puits, parmi les signes avant-coureurs d'un séisme. Il « prévoyait » le séisme pour le 26 mars dans une ville située à une centaine de kilomètres au sud de L'Aquila. L'homme précise avoir travaillé avec l'Institut national de physique nucléaire dans la région des Abruzzes.

Il y a environ un mois, des camionnettes équipées de haut-parleurs avaient donc sillonné L'Aquila, en demandant aux résidents d'évacuer leur logement. Cette mesure avait provoqué la colère du maire de la cité et une plainte avait été déposée auprès de la police pour « diffusion d'informations alarmistes ». Le scientifique avait été contraint de retirer de son site Internet les résultats de ses recherches et les services de la protection civile avaient assuré à la population locale, fin mars, que les secousses alors ressenties étaient « absolument normales » pour une zone sismique comme celle-ci. Le texte précisait également qu'il était « en aucune manière possible de prévoir un tremblement de terre ».
Gioacchino Giuliani avait donc prédit l'événement à une centaine de kilomètres et quelques jours près en se basant sur des émissions anormales de radon 222. Cet indice précurseur n'a, du reste, rien de révolutionnaire, puisque la corrélation entre la présence de radon et l'activité sismique a été identifiée il y a près de 40 ans :
La toute première observation d'un signal « radon » considéré, a posteriori, comme annonciateur d'un tremblement de terre, remonte à plus de quarante ans. Ainsi, à compter du séisme de Tachkent (1966) en Ouzbékistan, de très nombreux enregistrements ont mis en évidence des variations inhabituelles de la teneur en radon des gaz prélevés dans les sols ou les eaux souterraines, avant ou pendant les tremblements de terre survenus dans la plupart des régions sismiques du globe. [...]

C'est aussi le cas du laboratoire souterrain installé dans le tunnel du Gran Sasso, tout proche de la ville de L'Aquila frappée le 6 avril par un séisme de magnitude 6,3, et d'où est partie la prédiction controversée.[...]

Situé dans une zone à forte sismicité, à proximité immédiate d'une faille active, le Laboratoire National du Gran Sasso est également bien placé pour détecter d'éventuelles variations des teneurs en radon en lien avec le cycle sismique régional. Tel fut d'ailleurs le cas lors du séisme d'Assise, en septembre 1997.
Voilà donc la cause probable de cette décision de justice abracadabrante, la prédiction avérée de Giuliani a mis un grain de sable dans l'engrenage jusqu'alors bien huilé de la thèse officielle.

Sans Giuliani, cette dernière aurait prédominé, les autorités auraient déclaré le séisme imprévisible, comme à l'accoutumée les médias auraient repris le refrain en chœur, le peuple serait retourné dans ses chaumières et la justice serait restée muette.

En révélant la vérité, Giuliani a mis en péril le calme social, il a menacé la thèse officielle de
l'imprédictibilité et il a indirectement révélé l'inanité des pouvoirs en place.
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© InconnuRapt de Cassandre par Ajax
A l'instar de Cassandre, fille de Priam, qui révélait la vérité et était prise pour folle, Giuliani a annoncé la vérité et il a été insulté, poursuivi en justice et condamné.

Cette réaction virulente à l'égard des révélations de Giuliani n'est pas le fait de la population qui a cru ses propos et qui envisageait de quitter la ville, mais celui des autorités : le maire de L'Aquila Massimo Cialente, le directeur de la sécurité civile Guido Bertolaso, le juge Marco Billi, et même le tristement célèbre Sylvio Berlusconi ont mené une véritable chasse aux sorcières.

Le comportement des autorités soulève un certain nombre d'interrogations : pourquoi avoir muselé celui qui disait la vérité ? Pourquoi avoir censuré une information qui aurait pu sauver des centaines de vies ? Pourquoi avoir privilégié le calme de la population plutôt que sa sécurité ?

La prédiction avérée de Giuliani, le traitement honteux qu'il a subi, la mort de plus de 300 personnes, la gestion désastreuse de la catastrophe ont provoqué une colère légitime au sein de la population. Les autorités, cible de cette colère se devaient de réagir mais Giuliani, auréolé de sa prédiction, ne pouvait plus être la victime expiatoire.

Il fallait donc trouver une autre cible pour détourner la colère du peuple. C'est ainsi que les autorités italiennes ont désigné un nouveau bouc-émissaire : les sept experts à qui elles ont reproché la non-prédiction du séisme. Soit exactement l'opposé de celle qu'elles avaient reproché à Giuliani.

Responsabilité politique


Le sacrifice des sept scientifiques a permis d'éloigner l'attention d'un plan de gestion des risques défaillant face à un risque avéré : politique urbanistique inique où des bâtiments sensibles aux secousses sismiques sont systématiquement construits dans des zones à risques, carence d'équipe de secours adaptées, manque de formation des populations face aux risques de séismes.

La politique urbanistique menée dans la région de L'Aquila mais aussi dans le Sud de l'Italie, en Grèce et sur le littoral méditerranéen français montre comment les intérêts personnels d'une minorité prévalent sur le bon sens et la sécurité de la population.

Mais le principal objectif poursuivi par les autorités tout au long de cet événement à été d'apaiser le peuple. Avant l'événement elles ont censuré Giuliani, après l'événement elles ont condamné les experts et elles semblent avoir également instrumentalisé la commission
lui faisant dire qu'il n'y avait aucun risque.
Après la réunion de L'Aquila, M. De Bernardinis [directeur adjoint du Département de la protection civile] avait ainsi affirmé à la presse que l'activité sismique de la zone ne constituait «aucun danger».

«La communauté scientifique continue de m'assurer que nous nous trouvons dans une situation favorable en raison de la décharge continue d'énergie» sismique, avait-il déclaré à l'époque. Les scientifiques ont nié avoir fait une assertion de ce type à M. De Bernardinis.

Selon le parquet, ce dernier a utilisé cette réunion d'experts pour calmer la population, notamment en conseillant aux habitants, dans une déclaration devenue depuis célèbre, de se détendre avec un verre de vin.
L'indépendance de la science est un doux rêve. Dans le domaine de la sismologie comme dans celui de la santé ou de l'énergie, on constate la suppression systématique de certaines "idées" qui pourraient, si ils étaient acceptées et appliquées, contribuer au véritable progrès de l'humanité.

Soit le scientifique suit la pensée dominante dictée par ceux qui le nomme, le finance et l'évalue et il se retrouve alors à mener des travaux, au mieux peu utiles, au pire destructeurs (comme certaines recherches dans le domaine pharmaceutique ou agroalimentaire par exemple), soit il poursuit des découvertes prometteuses voire révolutionnaires et il se retrouve mis au ban de la communauté scientifique (voir entre autres le parcours de Jacques Benvéniste ).

Si la vraie science et les véritables scientifiques pouvaient s'exprimer librement, les zones sismiques seraient probablement quadrillées d'appareils de mesure de précurseurs sismiques complémentaires : concentration de radon, activité tellurique, niveaux des puits et des nappes phréatiques, mouvements inhabituels d'animaux, activité piézoélectrique et surtout ... activité solaire.

L'Univers électrique


Revenons-en maintenant à la thèse défendue par les autorités, les médias et la communauté scientifique dominante selon laquelle les séismes ne peuvent être prédits.
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© InconnuCorrélation entre nombre de taches solaires et températures moyennes
Il apparait que Giuliani n'a pas été le premier à prédire avec succès la survenue d'un tremblement de terre. Ce fut entre autre le cas lors des séismes qui ont récemment frappé Christchurch, Fukushima ou la Colombie. Chacune de ces prédictions était fondée sur le suivi de l'activité solaire.

Depuis des décennies, de nombreux scientifiques dont James Mccanney, John L. Casey et Mitch Barros étudient l'impact de l'activité solaire sur les phénomènes météorologiques et l'activité tectonique. Leurs travaux démontrent entre autres une forte corrélation entre l'activité du Soleil et les variations climatiques terrestres (voir graphique ci-contre).

Le problème est que si les autorités reconnaissaient le rôle joué par le Soleil dans ces phénomènes, par le biais des particules et rayonnements électromagnétiques qu'il émet, elles devraient également en accepter le mécanisme sous-jacent : la nature foncièrement électrique de notre univers, y compris le Soleil et ses planètes, et la question corolaire à ce constat : « Quel facteur module l'activité électromagnétique de notre Soleil ? »

Comme décrit par James Mccanney, le principal modulateur de l'activité du Soleil (décharge du condensateur sphère que constitue notre système solaire) est le passage de corps célestes à forte charge électrique dans son champ (comme lorsque une mouche entre dans un de ces pièges électriques, passe entre deux fils et provoque une décharge fatale).

Les comètes font partie de ces corps célestes à forte charge susceptibles d'interagir avec le Soleil. Il en va de même de l'alignement de plusieurs planètes, ou d'un "simple" alignement Soleil-Terre-Lune, d'où le lien entre pleine lune/éclipse et cataclysme.

La nature électrique de notre Univers et en particulier le rôle prépondérant joué par les comètes dans la modulation de l'activité solaire nous amènent aux thèmes fort controversés des « chemtrails », du « réchauffement climatique », des explosions atmosphériques et bien sûr des tremblements de terre.

Comme nous allons le voir, ces quatre phénomènes apparemment indépendants ont bien un dénominateur commun : les variations électromagnétiques au sein du système solaire induites par l'activité comètaire.

Chemtrail d'origine humaine ou contrail d'origine cosmique

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© Wiki commonsTrainées de condensation derrière un boeing 747 de KLM
Les soi-disant « chemtrails » sont décrits comme des épandages massifs d'origine humaine de substances toxiques à haute altitude visant à empoisonner la population. Peu importe si des moyens bien plus simples et efficaces existent depuis des lustres, comme la fluoridation de l'eau « potable » ou les OGMs.

L'objet de cet article n'étant pas d'analyser en profondeur le phénomène des « chemtrails », puisque Sott.net y a déjà consacré un article exhaustif, nous ne nous étendrons pas sur le sujet.

Ce qu'il importe de retenir est que des traînées de condensation (contrails) sont effectivement apparues dans nos cieux il y a une quinzaine d'années et qu'elles sont dues à un accroissement de la concentration en particules - des poussières cométaires - en haute altitude sur lesquelles les molécules de vapeur d'eau issues des réacteur d'avions peuvent se condenser et rester en suspension (d'où la persistance desdites traînées).

Réchauffement d'origine humaine ou refroidissement d'origine cosmique ?

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© NOAARévision à la baisse répétée des prévisions relatives au cycle solaire 24
De la même manière, la pensée officielle défend la thèse du réchauffement climatique d'origine humaine alors que, d'une part l'activité humaine contribue à hauteur de seulement 5% des émissions atmosphériques de CO2, et d'autre part le CO2 est un gaz à effet de serre mineur (3% des contributions), loin derrière la vapeur d'eau (également d'origine naturelle). Là encore, l'objet de cet article n'est pas d'analyser en détail le réchauffement climatique, Sott.net a déjà couvert ce thème.

Au-delà de la propagande climatique, il apparait clairement qu'à la fin du XXe siècle (1997-2000), le réchauffement de la planète a cessé pour laisser place à une baisse des températures moyennes, et que ce refroidissement (comme le réchauffement qui l'a précédé) n'est pas d'origine humaine mais cosmique.

En effet, l'activité solaire est inhabituellement basse, le cycle solaire 24 (qui a débuté en 2010) est sensiblement plus faible que les prévisions. À ce propos, la NASA, qui prévoyait un maximum de 180, n'a cessé de revoir ce chiffre à la baisse jusqu'à atteindre un famélique maximum de 54, chiffre à comparer au maximum de 120 atteint par le cycle 23 en 2000 (voir graphique ci-contre).

En plus de la baisse de l'activité solaire, l'accumulation de poussières d'origine cométaire réduit d'autant les rayonnements solaires atteignant la surface de la Terre.


Test de missile ou explosion atmosphérique d'astéroïde ?


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Place aux dragons : mystérieuse traînée brillante laissée par une explosion en altitude le 7 juin 2012, et observée à Astrakhan, dans le sud de la Russie.
Depuis quelques mois, les observations de boules de feu et d'explosions atmosphériques connaissent une forte augmentation. La multiplication des téléphones portables équipés de caméra ne facilite pas la tâche des autorités qui font face à un flot de preuves concordantes.

Un déni en bloc du phénomène n'étant plus possible, il a fallu que les autorités trouvent une explication rationnelle qui puisse apaiser les foules. Après les lanternes chinoises et autres ballons sondes utilisés pour décrédibiliser les observations d'OVNIs, les autorités invoquent désormais le test de missiles pour expliquer ces explosions atmosphériques et autres phénomènes célestes.

Sott.net vient de consacrer un article à ce phénomène récent. Il en ressort que les caractéristiques des explosions et traînées observées par de multiples témoins ne correspondent nullement à quelque missile, mais sont en revanche typiques de la désintégration atmosphérique de fragments cométaires. L'augmentation desdits phénomènes indique que la Terre s'approche d'un nuage cométaire caractérisé par une forte concentration en poussières et fragments.

Séisme imprévisible ou augmentation des séismes et de leur cause cosmo-électrique ?

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© InconnuFréquence des séismes d'une magnitude >6.0 sur la période 1973-2011
Comme mentionné précédemment, la thèse officielle affirme que les séismes sont imprévisibles, et soutient en outre que leur fréquence ou leur magnitude n'a nullement augmenté.

Afin d'expliquer cette apparente recrudescence des phénomènes sismiques, les médias dominants invoquent une attention des médias plus importante portée sur ce type de phénomènes.

Pourtant, un examen des statistiques officielles démontre une claire augmentation des séismes et de leur intensité au cours des dernières années.

Le graphique ci-contre illustre la sensible augmentation des séismes de forte magnitude au cours des dernières décennies.

Remarquez que pour l'année 2011, la courbe sort même des limites du tableau. En effet, ce dernier a été publié courant 2011, alors que le nombre de séismes de forte magnitude était déjà supérieur à 200.

Dans les faits, la proximité de nuage cométaire, de comètes voire même de l'étoile jumelle du soleil peut induire une décharge durable du
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© Dot Connector MagazineL'ionosphère, la terre et leur charge électrique globale
soleil vers ledit corps céleste. Les rayonnements électromagnétiques en direction de la Terre s'en trouvent alors d'autant diminués.

La baisse des vents solaires (charge globale positive) en direction de notre planète réduisent la charge de l'ionosphère (charge globale également positive).

Sachant que la terre fonctionne comme un rotor (charge globale négative) entraîné par le stator qu'est l'ionosphère, la baisse de charge de cette dernière explique le ralentissement infinitésimal de la rotation de la planète.

Un ralentissement de la rotation de la planète tend à modifier son profil d'ellipsoïdal (élargi au niveau de l'équateur) à sphérique d'où les contraintes accrues sur la croûte terrestre et la multiplication des séismes constatés au cours des dernières années.

Quatre effets, une seule cause

Force est de constater un étouffement systématique (coordonné ?) de la vérité quant à ces quatre sujets : contrails, refroidissement climatique, explosions atmosphériques et activité sismique.

Bien qu'ils soient présentés comme totalement indépendants par les médias, ils découlent tous d'une augmentation de l'activité cométaire qui explique :
- la concentration croissante de poussières d'origine cométaire dans l'atmosphère et les traînées de condensation qui en découlent,
- la baisse de l'activité solaire et l'accumulation des poussières précitées qui induisent un refroidissement généralisé,
- l'entrée de débris cométaires dans l'atmosphère responsables de l'augmentation des explosions atmosphériques,
- le passage d'éléments cométaires dans le système solaire provoquant une massive décharge du Soleil, à l'origine de l'augmentation de l'activité sismique.

La vaste campagne de désinformation menée par les autorités sur ces quatre thèmes a pour objectif d'en cacher la cause commune : l'intensification de l'activité cométaire à proximité, voire au sein même de notre système solaire.

Pourquoi occulter l'augmentation de l'activité cométaire ?

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© InconnuImpacts de fragments de la comète Shoemaker-Levy sur jupiter
L'Histoire nous montre que l'activité cométaire est cyclique et dévastatrice. Après des siècles de déni, il est désormais reconnu que la disparition des dinosaures est due à l'impact d'un astéroïde à la fin du Crétacé.

L'admission de cette vérité par les autorités n'était qu'une modeste concession, puisqu'il restait possible d'invoquer l'extrême rareté de tels événements (l'impact aurait eu lieu à la fin du Crétacé il y a quelque 65 millions d'années) et ainsi de calmer les foules en maintenant l'illusion du contrôle des événements par les pouvoirs en place.

Malheureusement pour nos chères élites, en 1994, le méga-impact de la comète Shoemaker-Levy sur Jupiter a démontré que ces événements n'étaient pas si rares qu'on voulait nous le faire croire.

Dans la foulée, plusieurs scientifiques ont démontré que les impacts d'astéroïdes et les explosions atmosphériques de fragments cométaires avaient façonné l'histoire de l'humanité.

Ainsi, le dendochronologiste Mike Baillie, en se basant sur l'analyse des cernes de croissance des arbres, les carottes glaciaires et l'analyse des mythes, a établi l'origine cométaire d'événements majeurs tels que l'Exode en 1628 av. J.C., la peste de Justinien en 540 ap. J.-C. ou la peste noire en 1348 ap.J.-C.

Victor Clube, astrophysicien à l'université d'Oxford, est arrivé aux mêmes conclusions par une approche scientifique pourtant totalement différente : étude des calendriers, position des astres, trajectoires des nuages cométaires. En outre, il a établi la cyclicité de ces événements où l'orbite de la Terre et celle d'un nuage cométaire (vestige de la destruction d'une comète réduite en poussières et en astéroïdes) se croisent à intervalles réguliers.

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© InconnuTunguska après l'explosion d'un fragment de comète dans la haute atmosphère
L'étude récente de l'événement dit de Tunguska (1908) a démontré qu'une destruction majeure ne requérait pas forcément un impact terrestre. Malgré l'absence de cratère, des centaines de kilomètres carré de forêt sibérienne ont été rasés par l'explosion d'un fragment cométaire à haute altitude.

Par là même s'évanouissait l'argument selon lequel le faible nombre de cratères recensés à la surface de la Terre (par comparaison à la surface de la Lune, par exemple) prouvait que notre planète était protégée par son atmosphère de toute menace cosmique.

La récente augmentation de l'activité cométaire telle que manifestée par la recrudescence de traînées de condensation, d'explosions atmosphériques, de tremblements de terre et par le début d'un refroidissement climatique global rappelle à nos chères élites l'imminence de certaines des heures les plus sombres de l'Histoire, pour les peuples évidemment (famine, peste, catastrophes naturelles), mais aussi pour ceux qui les gouvernent.

Le roi est nu

La principale source de légitimité d'une élite est sa capacité à maintenir la croyance au sein du peuple qu'elle le protège de toute menace.

Ainsi, les nobles du Moyen-Âge s'assuraient-ils de la servitude de leurs sujets en leur « offrant » une protection militaire contre les seigneurs voisins et autres envahisseurs potentiels. Dans la même veine, le curés protégeaient leurs ouailles de la damnation et de l'enfer, en échange des sacrifices nécessaires (don aux œuvres, pénitence, achat d'indulgences...)

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© InconnuPentagone, le 11/9/01. Où est le Boeing 757 ?
Nos chères élites, pleinement conscientes de ce « contrat social », n'ont pas hésité à fabriquer de toutes pièces des menaces artificielles (terrorisme d'État, opérations sous fausse bannière) pour exacerber la peur des citoyens et leur besoin de protection. Il est d'autant plus facile pour les États de moduler ces peurs et le sentiment de protection des foules qu'ils sont les artisans de la menace incriminée.

Il en va tout autrement des menaces d'origines cosmiques décrites dans cet article. Les élites ne peuvent rien face aux fluctuations de l'activité solaire, aux changements climatiques majeurs, aux séismes et à leur cause première : l'intensification de l'activité cométaire.

Les élites, ou du moins une partie d'entre elles, savent qu'il ne s'agit là que des prémisses d'un phénomène global qui pourrait causer à terme de nombreuses pertes humaines. Jusqu'au dernier moment, elles veulent conserver leur pouvoir et leur privilège. Pour cela, elles sont prêtes à tout, même aux plus iniques mensonges afin de maintenir le peuple dans une indolente soumission.

Vous aurez remarqué que dans leur campagne de désinformation, elles attribuent dans certains cas des catastrophes d'origine cosmique à l'Homme (réchauffement anthropique) ; ce procédé permet à la fois de culpabiliser le citoyen, d'exonérer les dirigeants de leur responsabilité, et surtout de proposer une cause maîtrisable : CO2 anthropique et limitation de ses rejets.

Dans d'autres cas, les élites préfèrent même se présenter comme responsables de phénomènes d'origine cosmique (chemtrails générés par des avions sans logo, armes sismiques, armes climatiques, tests de missiles...) plutôt que d'admettre leur impuissance.

Elles préfèrent être perçues comme des acteurs maléfiques que comme des spectateurs désemparés de phénomènes qui les dépassent.

Ce choix est compréhensible, car malgré des agissements éthiquement discutables, le bourreau conserve le contrôle des événements : si les catastrophes sont orchestrées par les élites, alors elles peuvent à tout moment les faire cesser. Dans ce cas de figure, les élites conservent le pouvoir de protéger le peuple. Leur source de légitimité est préservée, seule leur moralité est entachée.

La roche tarpéienne est proche du Capitole

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© InconnuVictime projetée du haut de la roche tarpéïenne
Dans le cas de catastrophes naturelles comme le séisme qui a frappé l'Aquila, l'objectif des élites n'est nullement de mettre au clair la vérité ou d'identifier les véritables coupables, mais, sur un plan intellectuel, de maintenir le peuple dans l'ignorance et, sur un plan émotionnel, de prévenir toute colère/rébellion à l'égard de l'élite.

Le risque est bien réel pour lesdites élites. Souvenons-nous de la Révolution française et de la manière dont une pénurie de pain (savamment orchestrée en l'occurrence) a déclenché la colère des foules contre la monarchie de l'époque.

Arrivé à un certain stade, le peuple prend conscience de la gravité de la situation et que le souverain qui prétend assurer la sécurité du peuple pourrait bien en fait être la source de tous ses maux.

Ce phénomène n'est pas nouveau. La corrélation entre la survenue de catastrophes naturelles, l'impotence du souverain, la colère des foules à son égard et sa destitution finale a été formulée il y a plus de mille ans.
Le Mandat du Ciel est un concept chinois apparu sous la dynastie Zhou et qui permettait d'affirmer la légitimité du pouvoir des Empereurs de Chine. Il est fondé sur l'approbation que le Ciel accorde aux dirigeants sages et vertueux, approbation qu'il cesse d'accorder si ceux-ci ont une conduite mauvaise ou sont corrompus.

Par la suite, le concept permit d'appréhender les manifestations naturelles comme des messages du Ciel. Les catastrophes naturelles étaient ainsi perçues comme des signes témoignant de la réprobation du Ciel, ce qui légitimait le peuple à se rebeller, pour qu'une dynastie plus vertueuse se vît alors confier le Mandat du Ciel.

Les historiens chinois ont interprété le succès d'une révolte comme étant justement une preuve que le Mandat du Ciel avait été retiré à la dynastie pour être remis entre de meilleures mains.
En Occident, l'équivalent du « mandat du ciel » est le « droit divin » ; cependant, une différence majeure les sépare :
Le Mandat du Ciel est similaire à la notion européenne de « roi de droit divin ». Dans les deux cas, le but est de légitimer le pouvoir du souverain par une approbation divine. Une différence fondamentale repose cependant dans le fait que le droit divin européen confère une légitimité sans condition, alors que le Mandat du Ciel chinois était sous la condition d'une juste conduite du souverain.

Ainsi, une révolution n'est jamais légitime dans une « monarchie de droit divin », telle que l'était la monarchie française. En Chine au contraire, la philosophie du Mandat du Ciel approuve que l'on renverse un souverain injuste.
Cependant, même en Occident, la notion de droit divin n'a pas toujours prévalu. Jadis, l'empire romain était régi par un principe comparable au « mandat du ciel », où le lien entre agissements du souverain et survenue de désastres était admis. Procope de Césarée établit un parallèle clair entre les atrocités commises par l'empereur Justinien et les catastrophes naturelles qui ont émaillé le 6e siècle ap. J.-C.
Selon Procope de Césarée, Justinien est responsable d'avoir semé la peur et la terreur ; c'est cette amère observation que Procope a enregistrée dans son livre Histoire secrète. Ce faisant, il a également établi un lien fort entre les catastrophes naturelles et les agissements de l'empereur. Selon lui, les nombreuses catastrophes du VIe siècle étaient un signe de la funeste politique d'un empereur qui visait à l'anéantissement complet de l'Empire romain.
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Justinien, empereur byzantin (482-565)
Dans sa publication intitulée Natural disasters in the Chronographia of John Malalas, Mischa Meier démontre qu'à l'époque de l'Empire romain l'interprétation des catastrophes naturelles était fort différente de l'explication méchanistique et "rationnelle" qui prévaut aujourd'hui. Elle écrit :
Dans les écrits d'Hérodote, les dieux commentaient la pensée et l'action humaines par l'intermédiaire de catastrophes naturelles, et Thucydide a utilisé ces événements pour faire ressortir l'importance cosmique de la guerre entre Athènes et Sparte qu'il décrivait. Dans l'historiographie romaine, les catastrophes naturelles ont toujours été prises avec sérieux comme des signes envoyés par les dieux, et au fil du temps, interprétées comme le présage d'événements futurs. Les catastrophes naturelles étaient les conséquences de relations perturbées entre les humains et les dieux, relations à restaurer au moyen d'un ensemble complexe de rituels.
Donc, pendant des siècles, en Occident comme en Orient, plusieurs principes sont clairement établis :
- les catastrophes naturelles reflètent l'état de l'humanité,
- les souverains sont responsables des errements et du malaise des sociétés humaines,
- les catastrophes naturelles légitiment la destitution des souverains responsables

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© InconnuJosué 24:19 Il est un Dieu jaloux, il ne pardonnera pas votre transgression et vos péchés.
C'est l'avènement des religions du Livre qui a permis aux dirigeants de se dédouaner de cette responsabilité et de donner naissance à la notion de "droit divin".

Pour le judaïsme, le christianisme et l'islam, le responsable n'est plus le souverain mais l'individu qui, par ses péchés, provoque le courroux divin matérialisé par les catastrophes naturelles.

À la fin du XIXe siècle, la science et le darwinisme en particulier imposèrent la vision d'un monde régi par une évolution progressive étalée sur des millions d'années. La vie se développant d'une manière continue à l'abri de tout cataclysme majeur.

Religions monothéistes et science moderne venaient d'éliminer les plus grandes menaces pesant sur les élites et la pérennité de leur pouvoir en établissant l'impossibilité de toute catastrophe majeure et leur absence de responsabilité dans les phénomènes naturels.

Une lueur d'espoir

Le nombre grandissant de catastrophes naturelles ainsi que leur aggravation complique le travail de dissimulation des élites. Confronté à des événements toujours plus dramatiques, le peuple réalisera-t-il que les autorités sont impuissantes et que sa vie est à la merci de phénomènes incontrôlables ? Alors l'illusion selon laquelle les pouvoirs en place contrôlent la situation s'évanouirait et, par là même, leur raison d'être.

Selon Mike Baillie, l'apparition des notions d'autorité royale et sacerdotale est étroitement liée à un cataclysme majeur. Dans son ouvrage Exodus to Arthur, il explique l'origine des lieux de culte et de l'autorité royale. Voici une synthèse de son analyse rédigée par nos soins :
[...] ce n'est pas simplement l'utilisation d'un nouveau métal qui sépare l'Âge de Bronze du néolithique, c'est plutôt l'utilisation des lieux de culte qui marque cette nouvelle ère. Cette nouvelle pratique religieuse est étroitement liée à l'origine du sacrifice humain. Certes, depuis la fin du XIXe, soit après Darwin, les chercheurs ont de plus en plus renoncé à comprendre les origines du sacrifice. Cependant, au XVIIIe siècle, les origines du sacrifice étaient claires. Une grande « destruction » s'était produite, et des lieux de culte, où avaient lieu des sacrifices, furent mis en place.

Ces rituels étaient une forme de catharsis, une libération de l'émotion refoulée chez les gens qui ont vécu un traumatisme profond : quelque terrible catastrophe dont l'origine se devine par des déclarations mentionnant un soleil flamboyant au milieu des étoiles qui a décimé la population. Les survivants traumatisés avaient besoin d'exorciser le stress / la terreur / les émotions refoulées.

En outre, en offrant aux dieux ce qu'ils désiraient, le rituel correctement réalisé permettait d'apaiser leur courroux, éviter qu'une nouvelle catastrophe ne se produisît et éliminer la peur d'une catastrophe à venir.

Cette catastrophe coïncide avec les origines de la royauté et des sacrifices dans le troisième millénaire avant notre ère. Quelques lignes d'un texte akkadien antique disent en substance qu'il était une époque où il n'y avait point de roi, un moment où il n'y avait pas d'autorité et que la royauté est descendue du ciel. L'origine de la royauté et le besoin d'une autorité sont venus du ciel sous la forme d'une calamité.
Ainsi les autorités cléricales et séculières sont-elles nées d'une terrible catastrophe sous le prétexte qu'à travers les rituels appropriés,
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© Wiki commonsIsraélite sacrifiant un agneau.
elles empêcheraient que de tels cataclysmes ne survinssent à nouveau. Hier comme aujourd'hui, le fondement de la légitimité des autorités est bien la protection qu'elles sont censées apporter au peuple.

La multiplication des catastrophes naturelles pourrait bien démontrer à quel point la raison d'être de ces autorités est infondée et, par là même, conduire à leur disparition.

Alors, dans un retournement dont seule l'Histoire a le secret, les mêmes événements catastrophiques qui ont conduit à l'émergence des autorités cléricales et religieuses mèneraient à leur disparition.

Mais à quoi bon la fin de l'esclavage et des mensonges dans un monde ravagé par les désastres naturels ? L'Homme se réveillera-t-il à temps ? Agira-t-il avant d'être condamné à l'inéluctable ?

Une source d'espoir réside dans les écrits de nos ancêtres, peut-être n'avaient-ils pas tout à fait tort ? Peut-être que comme l'affirmait Hérodote, les phénomènes naturels reflètent intimement l'état de notre société ?

Vu ainsi, la destitution des autorités psychopathes pourrait susciter un immense sentiment de libération : la fin de l'immense souffrance, de la colère, du mal-être qui hantent la plupart d'entre nous.

Cette énergie négative cumulée pendant des siècles d'oppression et d'injustice est-elle refletée par ces cataclysmes toujours plus nombreux ? La prise de conscience de l'humanité, sa libération, suffiraient-elles à stopper une catastrophe future ?


Au final, apparaissent plus de questions que de réponses, car malheureusement, il semble que l'humanité a déjà été confrontée à de telles crises, et l'issue a toujours été la même : la persistance des élites dans leurs méfaits, la passivité terrorisée du peuple et la colère grandissante des dieux, jusqu'à une quasi-extinction.

Le virus exploite son hôte jusqu'à la mort sans réaliser que lui aussi sera emporté par cette disparition. Les élites psychopathes qui exploitent le peuple et la Terre ne réalisent pas qu'elles seront emportées par les spasmes de cette dernière. Et c'est pour cela qu'elles persévéreront jusqu'au bout dans leur conduite destructrice. Elles ne savent rien faire d'autre.

La seule source d'espoir réside donc dans les femmes et les hommes de conscience ; eux seuls peuvent changer le cours de l'Histoire et éviter que le drame ne se répète.

Comme dit l'adage, ceux qui ignorent l'Histoire sont condamnés à la répéter. Alors, apprendrons-nous enfin de l'Histoire ? Saurons-nous voir les signes des Temps ? Mettrons-nous à nu les mensonges avant qu'il ne soit trop tard ? Aurons-nous le courage d'agir ?

Saurons-nous comprendre à temps la véritable source de nos maux ? Saurons-nous en fin ouvrir les yeux sur la psychopathie et son corollaire macrocosmique : les catastrophes cycliques majeures ?

Seul l'avenir nous le dira.

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© Inconnu
L'aigle glapit,
Et son bec pâle déchire les cadavres...
Les montagnes se heurtent et se brisent,
Les héros prennent le chemin des Enfers,
Et les cieux sont partagés en deux...
Tous les hommes abandonnent leurs maisons
Quand le gardien de Midgard
En colère massacre le serpent.
Le soleil s'assombrit,
La terre s'enfonce dans la mer,
Les étoiles brillantes
Disparaissent des cieux ;
Le feu fait rage,
La chaleur s'embrase,
Et de hautes flammes montent
jusqu'aux cieux mêmes

R.B. Anderson, Mythologie Nordique, 1875