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© Reuters / Yannis Behrakis
Après les attentats de Paris, la Pologne ne croit pas qu'il soit politiquement possible de respecter les accords européens de relocalisation des immigrés, a déclaré samedi Konrad Szymanski, futur responsable aux Affaires européennes dans le gouvernement en cours de formation à Varsovie.


Commentaire : La récupération politique des attentats de Paris ne se fait pas attendre.


Dans le cadre du programme de relocalisation des réfugiés, la Pologne devait accueillir 7.000 migrants durant les deux années à venir.

"Les décisions, que nous avons critiquées, du Conseil européen sur la relocalisation des réfugiés et immigrés vers tous les pays de l'UE ont toujours force de droit européen. (Mais) après les événements tragiques de Paris, nous ne voyons pas la possibilité politique de les respecter", a déclaré M. Szymanski sur le site internet de droite wPolityce.pl.

Les attaques dans la capitale française prouvent l'importance de la révision particulière de la politique européenne face à la crise migratoire, a noté M. Szymanski.

Les attaques se sont déroulées dans le contexte de cette crise et des bombardements des positions de l'Etat islamique par l'aviation française, a-t-il précisé.


Commentaire : Les réfugiés fuient justement ces fous furieux qui ont ensanglanté Paris, que les élites occidentales ont créé et nourri au Moyen Orient et ailleurs. Il est certain que des terroristes aient infiltré les réfugiés, mais c'est aux pays hôtes de faire le tri et de vérifier l'identité des réfugiés. L'attitude qui consiste à ouvrir les frontières à tout le monde sans discrimination, ou à les fermer à tout le monde sans discrimination, montre l'incompétence des technocrates en ce domaine.


Selon un récent bilan annoncé par le chef de la République, 127 personnes ont trouvé la mort dans les attaques perpétrées le 13 novembre dans la capitale française.