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© UnsplashSelon le "Global Times", un modèle d'IA alimenté avec suffisamment d'échantillons génétiques humains peut analyser les caractéristiques génétiques uniques de chaque groupe ethnique.
Le ministère chinois de la Sécurité d'État a mis en garde contre le danger des armes génétiques, soulignant les conséquences dévastatrices possibles en cas d'utilisation de celles-ci en temps de guerre. Il rapporte le cas d'une ONG étrangère qui aurait recruté des volontaires chinois pour collecter de manière extensive des données, sous couvert de recherche, sur la répartition des groupes ethniques en Chine. Selon le ministère chinois, cette ONG aurait transféré des données à l'étranger. La Chine craint que des nations étrangères conçoivent des armes visant à identifier des différences génétiques liées à l'ethnicité ou à la race pour attaquer sa population.

Selon le ministère, les armes génétiques sont beaucoup plus dissimulables, trompeuses, faciles à propager et nocives à long terme que les armes biologiques et chimiques traditionnelles. Elles sont difficiles à prévenir, à isoler et peu coûteuses. Certains pays auraient donc transformé la technologie génétique en armes létales.

La Chine ferait-elle elle-même partie de ces pays développant cette arme ?

La Chine pense être une cible mais le candidat indépendant à la présidence des Etats-Unis, Robert Kennedy Jr. affirme que les Chinois développent depuis longtemps "des armes biologiques ethniques conçues pour attaquer des personnes de certains types". Cette déclaration de Kennedy n'est pas sans rappeler la déclaration de mai 2023 du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, qui indiquait que "le Pentagone a élaboré des plans de recherche et de développement pour frapper ses adversaires avec des armes génétiquement modifiées". Cette déclaration avait été faite par Wang en réponse aux inquiétudes exprimées par le secrétaire d'État Antony Blinken concernant des rapports faisant état d'une "collecte massive d'ADN au Tibet comme une forme supplémentaire de contrôle et de surveillance sur la population tibétaine" par le gouvernement chinois.


Dans ses laboratoires, la Chine travaille sur les armes biologiques depuis de nombreuses années. Elle aurait envisagé le potentiel militaire des coronavirus du SRAS dès 2015 et il est aujourd'hui de plus en plus admis que le Covid-19 a été créé artificiellement et s'est échappé d'un laboratoire de Wuhan. Le consensus est croissant sur l'origine du Covid parmi les agences de renseignement américaines.

L'intelligence artificielle, démultiplicateur du développement des armes biologiques

Selon le Global Times, un modèle d'IA alimenté avec suffisamment d'échantillons génétiques humains peut analyser les caractéristiques génétiques uniques de chaque groupe ethnique. L'ascension fulgurante des modèles tels que ChatGPT, OpenAI et Bard de Google peut permettre ce développement. Récemment, le président Joe Biden a émis un décret visant à garantir des tests de sécurité sur l'IA, avec une revue des résultats effectuée par des responsables gouvernementaux avant leur publication. Cette méthode devant garantir que l'IA ne sera pas utilisée pour créer des armes nucléaires, biologiques et génétiques...