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Le culte de Notre Dame était, à mon humble avis, ce que le catholicisme avait de plus bienfaisant. Et il est bien coupable, le concile de Vatican II, pour l’avoir dévalué sous prétexte de superstition : « Que les fidèles se souviennent qu’une véritable dévotion ne consiste nullement dans un mouvement stérile et éphémère de la sensibilité, pas plus que dans une vaine crédulité. » (Paul VI en 1964) [1]
Le culte de Notre Dame était, à mon humble avis, ce que le catholicisme avait de plus bienfaisant. Et il est bien coupable, le concile de Vatican II, pour l'avoir dévalué sous prétexte de superstition : « Que les fidèles se souviennent qu'une véritable dévotion ne consiste nullement dans un mouvement stérile et éphémère de la sensibilité, pas plus que dans une vaine crédulité. » (Paul VI en 1964) [1]

Depuis au moins le XIIe siècle, sous l'impulsion de Bernard de Clairvaux, qui fit d'elle la Reine du Ciel (« Ô Notre Dame Médiatrice couronnée de douze Étoiles, revêtue du Soleil avec la lune sous Tes pas »), le culte de la Vierge Marie constituait l'essentiel de ce catholicisme charnel qu'exaltait Maurice Barrès.

Il reliait en fait les hommes à un archétype universel, et ne faisait que prolonger un culte immémorial. Le Marquis de la Franquerie ne dit pas autre chose lorsqu'il énonce que « les peuplades de la Gaule, [...] bien avant la naissance du Christ, avaient le culte de la Vierge, qui devait enfanter le Sauveur du monde, culte que Notre-Dame de Chartres a continué en le christianisant » (La Mission divine de la France, 1955). Il faut reconnaître, cependant, que les premiers chrétiens mentionnés dans les Actes des Apôtres (19:23-28) n'ont pas reconnu la Vierge Marie dans l'Artémis d'Éphèse, « que révèrent toute l'Asie et le monde entier ». C'est probablement parce qu'ils étaient juifs et ignoraient encore tout du culte de Marie.

Le culte de la Grande Déesse universelle est en effet, du point de vue hébraïque, une abomination. Le chapitre 44 du Livre de Jérémie l'illustre parfaitement. Le prophète est horrifié en apprenant que, parmi les Israélites exilés en Égypte, beaucoup faisaient des libations à la « Reine du Ciel ». Il les menace d'extermination s'ils persistent à irriter les narines de Yahvé avec leur encens (Yahvé n'aime que l'odeur des holocaustes). Les réfugiés ne se laissent pas impressionner et lui répondent :
« En ce qui concerne la parole que tu nous as adressée au nom de Yahvé, nous ne voulons pas t'écouter ; mais nous continuerons à faire tout ce que nous avons promis : offrir de l'encens à la Reine du Ciel et lui verser des libations, comme nous le faisions, nous et nos pères, nos rois et nos princes, dans les villes de Juda et les rues de Jérusalem : alors, nous avions du pain et nous ne voyions point de malheur. Mais depuis que nous avons cessé d'offrir de l'encens à la Reine du Ciel et de lui verser des libations, nous avons manqué de tout et avons péri par l'épée et la famine. » (44,16-18)
Les historiens de la Bible identifient cette Reine du Ciel à Ashéra, dont le culte venait d'être éradiqué de Judée sous Josias. Elle était Isis pour les Égyptiens, et Ishtar pour les Mésopotamiens, qui lui adressèrent cet hymne au second millénaire avant notre ère :
« À Son aspect, la joie éclate !
Elle est majestueuse, tête couverte de joyaux : Splendides sont Ses formes ; Ses yeux, perçants et vigilants !
C'est la déesse à qui l'on peut demander conseil. Le sort de toutes choses, Elle le tient en mains !
De Sa contemplation naît l'allégresse,
La joie de vivre, la gloire, la chance, le succès ! Elle aime la bonne entente, l'amour mutuel, le bonheur,
Elle détient la bienveillance ! » [2]
Les Lévites avaient cette Déesse en horreur. Son culte déclenchait chez Yahvé des pulsions génocidaires. Il est donc bien évident que le culte de la Vierge Marie ne doit rien à la tradition juive. Son seul fondement scripturaire se trouve dans les Nativités de saint Matthieu et saint Luc, auxquelles on peut ajouter la présence de Marie au pied de la croix chez saint Jean (mais il s'agit en fait de deux archétypes distincts ; le culte de Marie s'adresse à la jeune mère, plutôt qu'à la mère en deuil). La piété mariale était la dimension la moins judaïsée et la moins judaïsable du christianisme. Certes, sur le plan bassement narratif, Marie était une femme juive de Nazareth. Mais ce vernis narratif était transparent. Marie était bien la Déesse éternelle.

J'ai déjà abordé ce sujet dans deux articles (ici et ici), et j'y reviens à l'occasion de la publication par Kontre Kulture de La Divine Comédie de Dante, dans une belle édition qui invite à le lire. Car Dante est, incontestablement, un apôtre de la religion de la Dame.

Dante est un génie à plus d'un titre. Avec sa poésie, il a propulsé la langue parlée à Florence au rang de langue poétique et écrite, et en a fait l'étalon de l'italien littéraire. Son idée de base, expliquée dans De vulgari eloquentia [De l'éloquence en langue commune] (1303), le premier traité de linguistique européen, était que la langue écrite et érudite d'alors, le latin (qu'il nomme grammatica), était une langue artificielle, contractuelle, élaborée pour sauver les hommes de la confusio linguarum, mais impropre à exprimer l'âme d'un peuple (Dante ne semble pas avoir cru que les langues romanes dérivaient du latin, une idée qui ne s'imposa qu'au XIXe siècle, sous l'influence d'Émile Littré) [3].

Dante fut aussi l'un des premiers grands philosophes politiques avec son traité De Monarchia (vers 1310). Avec prudence, car il risque sa vie, il prend parti pour l'Empire dans la guerre entre les partisans du pape et ceux de l'empereur, qui avait laissé de profondes plaies en Italie du Nord. Qu'on songe à l'acharnement des papes contre Frédéric II, excommunié trois fois, dont une fois pour avoir reconquis Jérusalem sans verser une goutte de sang sarrasin. En 1267 (Dante avait deux ans), Charles d'Anjou, frère de Saint Louis et vassal du pape, avait fait décapiter Conradin, dernier prince héritier des Hohenstaufen : un geste d'une portée symbolique et sacrilège inouïe. Les Hohenstaufen avaient insufflé en Europe une vision politique, géopolitique, culturelle et scientifique immense, au point qu'ils devinrent dans le folklore allemand des personnages mythiques, immortels : on attendait qu'ils reviennent sauver le monde.

De Monarchia est une réflexion totalement innovante sur la nature du politique. On y trouve déjà une conception du corps politique comme unité organique ou communauté spirituelle dotée d'une âme propre, comme on en trouvera six siècles plus tard chez Oswald Spengler ou Francis Parker Yockey [4]. Dante émet l'idée révolutionnaire que les hommes ne sont vraiment à l'image de Dieu que dans la mesure de leur unité, qui est l'objet du politique. Car Dieu est Un, et l'unité est divine (De Monarchia I,viii,1-4). C'est, d'une certaine manière, l'acte fondateur de la philosophie politique, ou du moins de la philosophie politique idéaliste, distincte du courant réaliste que fondera plus tard Machiavel.

Avec La Divine Comédie, Dante est aussi le génie fondateur de la poésie européenne en langue romane. On a du mal aujourd'hui à mesurer ce qu'il a donné à son pays, et à l'Europe par son rayonnement. Il est à la poésie ce que Bach sera à la musique. Il a établi une fois pour toute que l'objet de l'amour du poète est une déesse, et que l'amour est une quête mystique.

La critique se demande depuis toujours si la Béatrice désincarnée que cherche à retrouver Dante dans son périple astral est une femme réelle séparée de ce monde par la mort, ou bien une Idée, voire une Déesse.
« Tu m'as montré le Ciel : C'est en suivant ta trace,
Que j'ai compris de Dieu la puissance et la grâce.
D'humble et d'esclave, un jour tu m'as fait libre et fort ;
Tu m'ouvris les sentiers qui conduisent au port...
Car que ne peux-tu pas, ô chère et sainte Dame !
Veille sur moi ; c'est peu d'avoir sauvé mon âme ;
Rends-la digne de toi, quand, du milieu des morts,
Cette âme aura quitté les vils liens du corps !... »

(Paradis, XXXI)
Dante lui-même nous invite à chercher un sens caché : « Ô ! Vous qui avez les intellects sains / Voyez la doctrine qui se cache / sous le voile de ces vers étranges. » (Enfer, IX) L'idée que la poésie de Dante contient un sens crypté est assez répandue. Luigi Valli a publié à se sujet, en 1928, un livre qui fit une grande impression sur des penseurs comme René Guénon, Julius Evola ou Henri Corbin : Il linguaggio segreto di Dante e dei Fedeli d'Amore (« Le langage secret de Dante et des Fidèles d'Amour ») [5]. Les « Fidèles d'Amour » évoqués par Dante seraient un cercle ou une fraternité de poètes, principalement florentins, unis par une conception religieuse hérétique, en même temps qu'une hostilité à la dictature de la pensée imposée par l'Église romaine. Ces poètes, écrit Valli, faisaient de leurs sentiments amoureux « une matière pour exprimer des pensées mystiques et initiatiques [...] dans un langage amoureux symbolique, avec un jargon affecté ». Selon l'interprétation de Julius Evola (Métaphysique du sexe, 1934), « les différentes femmes chantées par les Fidèles d'Amour, quels que soient leurs noms, sont, il est vrai, une femme unique, image de la "Sainte Sagesse" ou de la Gnose, donc d'un principe d'illumination, de salut et de connaissance transcendante ». L'amour qu'ils glorifient n'est pas une passion sensuelle, mais une force spirituelle qui ne peut naître que dans un cœur noble, dont il révèle la vertu latente.

Evola se démarque de Guénon (L'Ésotérisme de Dante, 1925) en précisant que le langage amoureux de Dante et de ses amis n'est pas purement symbolique, mais qu'il s'agit véritablement pour eux de partir de l'amour humain pour atteindre l'essence divine. Le caractère cryptique du message de Dante ne s'explique pas par un « ésotérisme » qui lui serait inhérent, mais par son hétérodoxie radicale. Dante a été inquiété par l'Inquisition, et ne pouvait exprimer sa pensée qu'en la camouflant sous un catholicisme irréprochable. Francesco Stabili (1269-1327), proche de Dante, fut accusé par l'Inquisition de « mal parler » de la foi catholique et mourut sur le bûcher.

C'est dans un récit autobiographique intitulé Vie nouvelle (Vita Nova) [6], écrit en 1292 et alternant prose et vers, que Dante introduit pour la première fois cette « glorieuse dame de mes pensées, que beaucoup nommèrent Béatrice, ne sachant comment la nommer » (Vita Nova, II). Un jour, dit-il, Béatrice « me salua si gracieusement qu'il me sembla avoir atteint l'extrémité de la Béatitude » (Vita Nova, III). Dante fait souvent référence à ce saluto, « salutation », à comprendre au second degré comme salute, le « salut » religieux. Le salut de la « divine Béatrice » remplit chaque homme qui la voit de charité : « Et s'il arrive qu'elle lui accorde son salut / Il se sent si humble qu'il en oublie toutes les offenses » (Vita Nova, XIX).
« Ma Dame porte l'amour dans ses yeux,
De sorte que ce qu'elle regarde s'embellit. Où elle passe chacun se tourne vers elle Et son salut fait trembler le cœur,
De sorte que baissant son visage on pâlit,
Et on se repent de ses propres fautes. L'orgueil et la colère s'enfuient devant elle.
Aidez-moi, Mesdames, à lui faire honneur.
Toute douceur, toute pensée modeste,
Naissent dans le cœur de celui qui l'entend parler. »
(Vita Nova, XXI)

Dans plusieurs passages, Dante indique qu'à travers chaque femme réelle, c'est Béatrice qu'il voit (idée rendue par Marcel Rieder dans son tableau de 1895, Dante et les amies de Béatrice, en vignette de cet article) :
« Celui qui voit ma Dame au milieu des autres femmes Voit parfaitement toute beauté et toute vertu.
Celles qui vont avec elle doivent
Remercier Dieu de la grande grâce qui leur est faite.
Et sa beauté est douée d'une vertu telle
Qu'elle n'éveille aucune envie Et qu'elle revêt les autres
De noblesse, d'amour et de foi. »

(Vita Nova, XXVII)
Dante conclut sa Vie nouvelle par l'annonce d'une œuvre à venir dans laquelle il « espère dire d'elle [Béatrice] ce qui n'a encore été dit d'aucune autre femme », avant que « mon âme puisse s'en aller contempler la gloire de sa Dame » (ch. XLIII) : c'est donc la Vie nouvelle qui donne les clefs de La Divine Comédie commencée dix ans plus tard.

Dante, ce génie aux multiples talents (sans parler de son action politique), a élevé la poésie amoureuse européenne à son plus haut sommet mystique. La poésie amoureuse serait désormais un acte de piété religieuse, l'adoration de la Déesse perçue à travers la femme aimée. Telle est la vérité supérieure du romantisme authentique, que n'a pas compris ce lourdaud de René Girard (voir mon article « Dépasser René Girard »). Beaucoup plus subtil, Denis de Rougemont a reconnu que l'amour des poètes est en réalité dirigé vers la Femme, et non vers une femme particulière (dans L'Amour et l'Occident, 1938, et dans Les Mythes de l'amour, 1961).

Novalis (1772-1801) est, pour le romantisme allemand, la référence absolue. Exactement comme Dante, il adore, religieusement, une femme devenue immortelle par la mort, au nom très symbolique de Sophie.
« Un jour je répandais des larmes amères ; la douleur avait dissipé mon espérance, et j'étais seul auprès de ce tombeau sombre qui cache tout ce qui faisait la force de ma vie ; seul, comme personne ne pouvait l'être, sans appui et n'ayant plus qu'une pensée de malheur ; j'appelais du secours sans pouvoir aller ni en avant, ni en arrière, et je m'attachais avec ardeur à cet être que j'avais vu mourir. Alors des lointains bleuâtres, des lieux témoins de mon ancienne félicité, un doux rayon vint à poindre ; la pompe terrestre s'enfuit, et avec elle ma tristesse ; je m'élançai dans un monde nouveau, immense, tu descendis sur moi, inspiration de la nuit, sommeil du ciel ; la contrée s'éleva peu à peu, et sur la contrée planait mon esprit dégagé de ses liens. Le tombeau près duquel j'étais assis, m'apparut comme un nuage, et à travers ce nuage j'aperçus les traits rayonnants de ma bien-aimée. L'éternité reposait dans ses yeux, je pris ses mains, et mes larmes coulèrent en abondance. Les siècles s'en allèrent au loin comme un orage, tandis que, suspendu à son cou, je versais des pleurs délicieux. Ce fut là mon premier rêve, et depuis j'ai senti dans mon cœur une foi constante et inaltérable au ciel de nuit, et à ma bien-aimée, qui en est la lumière. »
Pour la France, c'est sans doute Gérard de Nerval (1808-1855) qui est le plus digne héritier de Dante, avec surtout son dernier récit, Aurélia, qui nous parle aussi d'une femme aimée et perdue, déifiée par la mort. Un soir, lors d'un séjour à Paris, une vision convainc le poète qu'il n'a plus qu'un seul jour à vivre. Il tombe gravement malade et ses rêves le transportent dans le monde des morts. Dans l'un d'eux lui apparaît une dame d'une beauté surhumaine :
« Elle se mit à grandir sous un clair rayon de lumière, de telle sorte que peu à peu le jardin prenait sa forme, et les parterres et les arbres devenaient les rosaces et les festons de ses vêtements ; tandis que sa figure et ses bras imprimaient leurs contours aux nuages pourprés du ciel. Je la perdais ainsi de vue à mesure qu'elle se transfigurait, car elle semblait s'évanouir dans sa propre grandeur. »
Dans cette déesse qui se confond avec la Nature, il reconnaît les traits d'Aurélia. « Ce rêve si heureux à son début me jeta dans une grande perplexité. Que signifiait-il ? Je ne le sus que plus tard. Aurélia était morte. » Ainsi Aurélia est devenue pour lui la Femme, la Déesse.
« Pendant mon sommeil, j'eus une vision merveilleuse. Il me semblait que la déesse m'apparaissait, me disant : "Je suis la même que Marie, la même que ta mère, la même aussi que sous toutes les formes tu as toujours aimée. À chacune de tes épreuves, j'ai quitté l'un des masques dont je voile mes traits, et bientôt tu me verras telle que je suis..." »

« Je reportai ma pensée à l'éternelle Isis, la mère et l'épouse sacrée ; toutes mes aspirations, toutes mes prières se confondaient dans ce nom magique, je me sentais revivre en elle, et parfois elle m'apparaissait sous la figure de la Vénus antique, parfois aussi sous les traits de la Vierge des chrétiens. »
Nous sommes bien ici dans la religion éternelle de la Dame, qui irrigue un courant poético-religieux dont la première manifestation européenne connue est la fin' amor des troubadours, mais auquel Dante, bientôt suivi par Pétrarque (1304-1374) et Boccace (1313-1375), a donné ses lettres de noblesse. Si « l'amour est le miracle de la civilisation », comme l'a écrit Stendhal [7], nul n'a plus contribué à ce miracle que Dante.

Notes

[1] Patrick Buisson, La Fin d'un monde, Albin Michel, 2001, p. 245.

[2] Hymne d'Ammi-ditana de Babylone à Ishtar, traduction de Jean Bottéro, La Plus Vieille Religion : en Mésopotamie, Folio/Histoires, 1998, p. 282-285 (lu sur l'article Wikipédia « Ishtar »).

[3] Stefano Corno, « Langue originelle et langue vulgaire entre De vulgari eloquentia et Divine Comédie », La Clé des Langues, ENS de Lyon/DGESCO, septembre 2010, https://cle.ens-lyon.fr/italien/lan... ; Donatella Copinni, « Le Traité de la langue vulgaire (De vulgari eloquentia) de Dante (1303) », http://www.italie-infos.fr/pdf/Hist... ; Angelo Mazzocco, Linguistic Theories in Dante and the Humanists : Studies of Language and Intellectual History in Late Medieval and Early Renaissance Italy, E.J. Brill, 1993, p. 175, sur books.google.com

[4] Francis Parker Yockey, Imperium. La Philosophie de l'histoire et de la politique, 1948, réédité par les éditions Ars Magna.

[5] Ses travaux furent prolongés par Alfonso Ricolfi, Studi sui "Fedeli d'amore", Soc. Anonima Dante Alighieri, 1933-1940. Au siècle précédent était paru un article Gabriele Rossetti (1832) dont on peut lire une longue recension de Étienne-Jean Délécluze, « Dante était-il hérétique ? » Revue des Deux Mondes, tome 1, 1834, p. 370-405, sur fr.wikisource.org. Lire également Philippe Guiberteau, « Dante entre l'Église et l'hérésie », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°21, déc. 1962, p. 460-489, sur www.persee.fr

[6] Accessible sur fr.wikisource.org/wiki/La_Vie_nouvelle

[7] Stendhal, De l'amour, Folio Classiques/Gallimard, 1980, p. 80.