méduse
© ANN-SOPHIE QVARNSTRÖMMéduse "Cyanea lamarckii" est principalement présente en atlantique, en mer du Nord et dans la Manche. Ses tentacules sont très nombreux et fins, évoquant une chevelure.
C'est incroyable ce qu'il est possible de faire avec des méduses échouées. Confiserie, cosmétique, produits pharmaceutique. Une entreprise implantée à Perpignan se penche sur le collagène des méduses. Explications pratiques.


Le principe est simple, récupérer les méduses échouées dans les filets des pêcheurs, notamment à Leucate. Et ensuite les valoriser, récupérer leur collagène après séchage.

Et il est possible d'utiliser la "gélatine" comprise dans la méduse pour fournir l'industrie de la confiserie et créer des bonbons, en quelque sorte, des sucreries à la méduse.

Le collagène de la méduse peut par ailleurs être utilisé dans le domaine pharmaceutique et notamment en dermatologie pour les grands brulés par exemple.

Questions à se poser, alors que la méduse est composée essentiellement d'eau, il en faut forcément un certain nombre pour récupérer avec efficacité et en quantité suffisante leur collagène, alors comment se montrer raisonnable pour ne pas créer un déséquilibre ? Réponse, dans le cadre de ce projet, il y aura un suivi d'abord fait sur un an en fonction des saisons pour s'assurer de la viabilité du processus et afin de s'imposer éventuellement des limites dans l'intérêt de la Nature et du respect de l'environnement.

Parce que l'objectif c'est aussi, depuis les Pyrénées-Orientales, de mettre en lumière et "d'exporter" ce savoir-faire. Seaneo a un bureau à Perpignan.