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Les Compagnons de Baal, du nom d'un démon, mais aussi d'une divinité, Baal ou Baël, « le roi de la partie orientale des Enfers » selon Wiki, c'est le titre d'une série en 7 épisodes diffusée à la fin de l'été 1968 en France.

Le résumé du premier épisode :
Le journaliste Claude Leroy (Jacques Champreux), en reportage sur un hold-up dans la petite ville fictive de Blaingirey, se retrouve sur la piste d'une société secrète, les Compagnons de Baal, dirigée par leur Grand Maître Hubert de Mauvouloir (Jean Martin). Adorant Lucifer, ils ne reculent devant aucun crime dans le but d'asservir le monde. Accompagné de son acolyte, Pierrot Robichat (Gérard Zimmermann), et d'une jeune fille, Françoise Cordier (Claire Nadeau) rencontrée sur place, Claude Leroy poursuit dans les tréfonds de Paris le Grand Maître, insaisissable sous ses multiples déguisements et identités, afin de lever le mystère sur leur crimes. (Wikipédia)
À l'époque, la télé publique (pas encore privatisée) pouvait proposer une fiction sur ce sujet ultrasensible. Aujourd'hui, ce serait impossible, vu le nombre de filtres imposés justement par les réseaux occultes qui minent notre démocratie. Ils ne vont pas donner de mauvaises idées aux gens et s'autodénoncer !

On n'invente rien : la France, derrière le bel organigramme démocratique officiel, est le pays des réseaux, des clubs et des loges, de l'entre-soi, des communautés et des arrière-cuisines sales. C'est là où en général se prennent les décisions et où sont choisis les hommes de pouvoir. Après, il ne reste plus qu'à faire valider ces choix par le Système, qui se sert d'élections généralement faussées en amont par la propagande médiatique, et en aval par le trucage numérique.

Voici le premier épisode :


On vous laisse imaginer les cris des gardiens de la bien-pensance, c'est-à-dire de l'ignorance du plus grand nombre, si un remake était à l'étude en 2023, avec une petite réactualisation des loges, des hommes, des méthodes. Mais notre Système veille à ce que rien ne passe entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas.

Et quand on parle de ceux qui savent, ce ne sont pas les vaniteux sachants de l'université ou les ambitieux corrompus du dispositif politico-médiatique, mais bien des nouveaux acteurs de l'information, qui ne se laissent pas intoxiquer par la propagande.

Ça ressemble à un Mocky dans sa période antipédocriminalité avec Les Ballets écarlates, c'est fait avec peu de moyens, mais ça tape fort : ça ne parle pas de crimes pédophiles, mais de crimes rituels politiques.