Épouse d'une victime de l'attentat contre Charlie Hebdo, Maryse Wolinski a réitéré mardi son information relative aux pressions policières exercées sur des témoins pour cacher l'existence d'un «troisième homme».

Le 13 janvier, Panamza avait rapporté et synthétisé en vidéo les propos stupéfiants de Maryse Wolinski, autrice du livre-enquête "Chérie, je vais à Charlie".

Selon l'épouse du caricaturiste Georges Wolinski (abattu le 7 janvier 2015 dans le local de Charlie Hebdo), des témoins présents lors de l'arrivée des terroristes ont subi des pressions lors de leur audition policière au 36, quai des Orfèvres (siège de la police judiciaire parisienne). Le but : les enjoindre au silence à propos d'un «troisième homme» aperçu en compagnie des tueurs.

Le 2 février, sur l'antenne de France Info, elle a maintenu sa révélation au micro de Philippe Vandel (à 2′).


Depuis la diffusion de ses propos, aucun média de la presse traditionnelle ne s'est emparé du sujet pour enquêter et interpeller le ministère de l'Intérieur.


Rappel : dans les heures qui avaient suivi l'attentat, Bernard Cazeneuve affirmait pourtant lui-même que "trois criminels" étaient recherchés.

Dans la soirée, un jeune lycéen, dénommé Hamyd Mourad, était accusé à tort d'être ce 3ème homme.

Et dès le lendemain, nouvelle version officielle : seuls les deux frères Kouachi étaient dorénavant traqués.
Kouachi
Reste une question -évidente mais curieusement ignorée par la presse classique, y compris celle qui se targue d'enquêter sur des sujets sensibles tel le site Mediapart :

- Pourquoi des enquêteurs de la police judiciaire ont-ils demandé à des témoins de se taire sur l'existence de ce 3ème homme?

Répondre à cette interrogation nécessite en amont d'en formuler une autre :

- Qui sont les responsables de la police judiciaire parisienne?

Réponse : au début de l'année 2015, le directeur de la PJ locale (choisi en décembre 2013 par Manuel Valls) était Bernard Petit, originaire de Tunisie. Son adjoint (en tant que directeur de cabinet) était Richard Atlan, né en Algérie.

Le 7 janvier 2015, Petit et Atlan s'étaient immédiatement déplacés ensemble sur les lieux de l'attentat.

Point commun des deux hommes, outre leur naissance au Maghreb et leur éviction -en février 2015- doublée d'une mise en examen dans l'affaire Prouteau : la franc-maçonnerie.

Rappel : (au moins) trois protagoniste-clés de l'affaire Charlie sont membres ou proches de la franc-maçonnerie. Il s'agit de Manuel Valls (initié de 1989 à 2002), Bernard Cazeneuve et Thierry Miguel (l'homme qui remplaça Helric Fredou, commissaire chargé de vérifier la connexion Charb-Bougrab et retrouvé "suicidé").

Au trio maçonnique Valls/Cazeneuve/Miguel, il faut désormais ajouter le tandem Petit/Atlan qui encadra l'enquête sur l'attentat de Charlie Hebdo et fut, dès lors, directement responsable de la censure relative à la mention du 3ème homme.

Reste désormais à savoir pourquoi.