Une usine Alstom au Brésil en mars 2012.
© Yasuyoshi Chiba. AFPUne usine Alstom au Brésil en mars 2012.
C'est Stacy Herbert qui a vu la dépêche du rachat d'Alstom tomber sur Bloomberg et, en ligne, elle m'en a parlé. Dans la minute suivante, je l'ai relayée sur ma ligne tweeter. Sans cette information qui n'aurait jamais dû sortir (Bloomberg), l'achat aurait été sans doute acté tranquillement.

Mais pourquoi aussi vite ? Parce que les Américains ont peur du résultat des élections européennes, et qu'il importe d'agir très vite, avant l'éventuel changement de gouvernement en France.

Toujours est-il que la réaction outragée des Français sur internet a été prise en compte par l'Elysée qui, maintenant, pousse des cris d'orfraie et fait semblant de découvrir l'affaire. Comme si on pouvait vendre Alstom ou le Crédit Agricole sans l'aval du gouvernement ! On nous prend vraiment pour des crétins.

Il importe de dépecer la France tant que c'est encore possible. Et franchement, 13 milliards, pour un mastodonte comme Alstom, c'est vraiment une paille. Normal que General Electric (qui possède la chaîne de désinformation financière CNBC-TV) veuille s'en emparer. Pour, entre autres, dépecer Alstom de tous ses brevets. Comme l'avait fait Lucent (ex-ATT) avec Alcatel et tous ses brevets de fibre optique. Regardez ce qui reste d'Alcatel en France. Nos politiques sont des traîtres. En aucun cas Alstom ne doit quitter la France.

PS : un abonné à mon twitter suggère que « tous les achats de ce type devraient être alors payés en lingots d'or par les Etats-Unis »... Tout à fait d'accord.

Alstom, vente
Alstom, vente