David Cameron
Le 25 septembre 2014, devant l'Assemblée des Nations unies, le Premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron, a déclaré la guerre aux « extrémistes non-violents » qui pensent que « le 11 Septembre était un complot d'avant-gardistes ».

Cameron ne condamne pas ceux qui prêchent que le 11 Septembre fut un Inside job (coup monté des États-Unis) ; cela confirme, d'une part, que la thèse du complot avant-gardiste gagne aujourd'hui en influence, d'autre part, qu'elle seule est vraiment menaçante. Les vrais ennemis du système sont ceux qui ont compris que le 11 Septembre fut véritablement un coup d'État de l'idéologie de la constellation des lumières pour prendre le contrôle de la politique étrangère américaine.

D'une manière particulièrement perfide, Cameron attribue aux « extrémistes » la vision d'un « inévitable choc des civilisations », alors que cette idéologie a été le cœur de la propagande américaine et avant-gardiste pour la guerre fabriquée contre le terrorisme. Il présente comme une contre-vérité l'évidence même que le monde musulman est effectivement victime d'une attaque globale préméditée.

Cameron met dans le même sac les terroristes de l'EIIL et les « extrémistes non-violents ». Ce discours est clairement destiné à préparer des mesures contre les dissidents qui tentent de réinformer la population.