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© AbacaLe prince Andrew le 15 décembre dernier.
L'année 2015 commence mal pour le prince Andrew. Le duc de York, deuxième fils d'Elizabeth II, pourrait en effet être impliqué dans une affaire d'esclavage sexuel. Le Guardian révèle que son nom apparaît dans des documents judiciaires relatifs au procès du banquier Jeffrey Epstein. Une femme y prétend que ce dernier l'aurait "prêtée à de riches et puissants amis en tant qu''esclave sexuelle'". Elle aurait alors été plusieurs fois forcée d'avoir des relations sexuelles avec le prince Andrew, entre 1999 et 2002, "à Londres, New York et dans une île des Caraïbes appartenant à Jeffrey Epstein". Elle était âgée de 17 ans à l'époque.

Une encombrante amitié

Les documents relatifs à l'accusation contre le prince Andrew font partie d'un dossier sur le procès de Jeffrey Epstein, remis au tribunal de Floride cette semaine. Ce procès, en cours depuis des années, implique plusieurs femmes clamant avoir été exploitées par le richissime homme d'affaires américain, lequel a déjà purgé en 2008 et 2009 une peine de 13 mois pour prostitution de mineures.

Ce n'est pas la première fois que la réputation du prince Andrew est entachée par son amitié avec Jeffrey Epstein. En 2011, Vanity Fair avait enquêté sur les liens entre les deux hommes. Un ancien employé du banquier avait alors déclaré qu'"Andrew participait à des soirées dénudées dans des piscines et recevait des massages d'un harem d'adolescentes". Des allégations que l'ancien mari de Sarah Ferguson avait rejetées: "Le Prince Andrew nie avoir eu tout contact sexuel avec une jeune femme employée par Jeffrey Epstein. Il affirme n'avoir jamais assisté ou entendu parler d'une quelconque partie fine organisée dans une piscine", avait écrit le magazine dans son numéro d'août 2011.

Selon Buckingham, le prince Andrew n'a jamais eu de comportement inconvenant envers des mineures

Buckingham a réagi ce 2 janvier. "Cela relève d'une longue procédure aux États-Unis, dans laquelle le duc de York n'est pas impliqué. Nous ne commenterons donc aucun détail. Cependant, afin d'éviter le moindre doute, toute suggestion de comportement inconvenant envers des mineures est catégoriquement fausse" a déclaré un porte-parole, relayé sur le Daily Mail.