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C'est comme souvent par la voix de la télévision d'Etat que la Corée du Nord a exprimé sa colère. Pyongyang, furieux des nouvelles sanctions américaines à son encontre, annoncées après la cyber-attaque contre les studios Sony Pictures aux Etats-Unis.

Le ministre coréen des Affaires étrangères critique Washington pour son refus de lancer une enquête conjointe. "C'est le signe de sa mauvaise conscience", déclare Pyongyang.


Commentaire : En effet, il a bien raison de critiquer cette politique d'intimidation, si caractéristique du gouvernement des États-Unis, tel que nous avons pu le voir pendant la plus grande partie de l'année 2014 concernant la Russie.

Lorsque l'on sait que même le FBI a reçu des preuves concernant la source de cette attaque, et que le véritable responsable serait, en fait, une jeune femme anciennement employée chez Sony, il est évident que le but de ces sanctions n'est en rien lié à de supposées intentions néfastes de la part de la Corée du Nord. Avant de recevoir ces preuves, ils ont même accusé le bouc émissaire à la mode : la Russie !

Comme on peut le lire dans cet autre article, ces nouvelles sanctions visent trois sociétés et dix responsables du gouvernement nord-coréen, dont des personnes travaillant en Iran, Syrie, Chine, Russie et Namibie. Et ils veulent nous faire croire qu'il s'agit d'une pure coïncidence ? Ce n'est pas innocemment que le gouvernement étasunien propose de pénaliser des individus ayant des liens directs avec des pays que les États-Unis considèrent comme des ennemis.

Cela fait longtemps que l'Empire américain vise la Corée du Nord. N'oublions pas le massacre qu'il y a perpétré.


Vendredi, la Maison Blanche rajoutait à sa liste noire plusieurs responsables du régime communiste et des entreprises, pour sanctionner le piratage informatique autour du film "L'interview qui tue!". Il raconte une tentative d'assassinat du leader nord-coréen par la CIA. Les hackers avaient agité la menace d'attentats contre des salles de cinéma. A la suite de l'attaque fin novembre, Sony Pictures avait dans un premier temps annulé la sortie du film.