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Dans un rapport du Sénat américain publié le 9 décembre 2014, il est mentionné que les techniques renforcées d'interrogatoire de la CIA contre des détenus après le 11 Septembre 2000 « n'ont pas été efficaces » et ont été plus brutales que ce que l'agence d'espionnage avait reconnu jusqu'à présent. Un président américain, Georges Bush, a légalisé la torture puis a déclaré que le gouvernement ne torturait pas. Cela éclaire une fois de plus, du moins pour le monde civilisé, ce qu'est la classe dirigeante occidentale.

La bande de voyous à la tête de l'Amérique ne met pas directement la main à la pâte, du moins officiellement. Peut-être est-ce la raison pour laquelle les domestiques européens considèrent comme fondamental de solder toute l'Europe à la racaille des "purs" dans le cadre du traité transatlantique. Mme Angéla Merkel par exemple, a hâte de se pacser avec de tels personnages et on sait d'avance ce qu'il adviendra. Comme pour la destruction des protections européennes, effectuées au temps de Jacques Delors qui faisait semblant de ne rien voir ni entendre, alors que Léon Brittan détruisait systématiquement toute protection contre les prédateurs et autres Banksters, le traité transatlantique sera adopté par ruse, un jour qu'il n'y aura, à l'ouest, rien de nouveau.

Un rapport du Sénat très correct

Trois points du rapport méritent l'attention.

Le programme de torture avait obtenu l'appui de 54 pays. La Pologne a reconnu sa participation, puisque ce pays a été acheté par les yankees, et son président actuel, totalement inféodé à Washington, ressemble étrangement à un guignol sur la scène d'une province mise en coupe réglée. Le programme de tortures fut mis au point par deux psychologues humanistes, comme les aime l'occident, mais leurs noms n'apparaissent pas malgré un talent si remarquable. Espérons qu'un jour un pouvoir moins infâme les jugera pour crime contre l'humanité. Ils ont reçu 81 millions de $ pour ces exercices meurtriers. On ne sait pas non plus avec qui ils ont partagé le pactole. Enfin, la torture se pratique pour aboutir au bien, qu'il convient de faire reluire d'une manière ou d'une autre puisque ces concepts pseudo religieux n'entrent pas dans le vocabulaire politique des élites éduquées, mais sortent de la bouche visqueuse de tous les cagots néoconservateurs. Le commentaire de Paul Craig Roberts est tout à fait clair. Un but fondamental du programme de tortures était de produire des terroristes auto-accusateurs qui justifieraient l'escroquerie de « la guerre contre le terrorisme ». Tous les pays collabos ont couvert cette ignominie.

A la fin de la guerre, aussi

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Aux têtes plates, qui sont légion, et aux serviteurs de l'infâme pouvoir occidental, il convient de rappeler que cela s'est passé dans les mêmes termes, dans les mêmes conditions à la fin de la seconde guerre mondiale (Patricia Meehan: A strange enemy people. Germans under the British : 1945-1950. Peter Owen Publishers, 296p., 2001).

Les angloyankees et leurs amis bolchéviques n'eurent de cesse de détruire le peuple et l'élite allemands. Les nouveaux maîtres purent châtier quiconque leur déplaisait, déclarer criminels de guerre toute personnalité qui ne leur convenait pas et proclamer simultanément que leurs propres crimes n'étaient pas punissables. Il fut défendu aux magistrats allemands d'enquêter sur les délits commis par les forces d'occupation coloniale angloyankees et de poursuivre toute personne qui œuvrait à leur service. Il y eut les mêmes violences contre les Allemands que celles dénoncées par P.C.Roberts. Les vainqueurs voulaient faire signer à leurs victimes des textes où celles-ci accepteraient d'être le mal, et leurs bourreaux appartiendraient au bien en soi. On comprend mieux l'obsession pseudo religieuse d'apparaître "purs", quand on observe au quotidien l'amplitude de l'inhumanité que transportent avec elles ces mafias.

Pour sortir de l'occident

Tant de monstres à la tête de l'occident augure mal d'un siècle qui a déjà restauré l'inquisition partout en Europe et dont les mafias dominantes ne voient d'issues à leurs canailleries que dans le spectacle permanent d'histoires niaises, inspirées de la méthodologie religieuse monothéiste. La vérité révélée est contée à ceux qui ne peuvent s'en défendre sous peine de procès, de prison, de ruine. S'affirmer comme l'empire du bien quand il s'agit, en pratique, d'un empire du néant conduit à tuer, purger, massacrer tout ce qui est montré du doigt par le parti des purs auto-proclamés.

La torture permanente et systématique est la rançon d'une mentalité de brutes pseudo religieuses. Cette maladie occidentale ne se soignera pas au moyen d'un rapport rédigé par un Sénat lui même composé d'agités du bocal et autres malades mentaux obsédés par leur pureté. Le pouvoir globalitaire, à la fois parasitaire et haineux, menteur et assassin, cessera de nuire lorsque se multiplieront les groupes humains refusant de lui obéir.