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Ca remue un peu du côté de l'Angleterre, malgré une grande enquête léthargique, dont les victimes n'attendent plus rien. Quelques politiciens risquent d'être cités très prochainement dans la presse, dont un ministre de Tony Blair, et plusieurs victimes commencent à montrer que c'était le même vaste réseau pédophile qui était actif dans tout le Royaume-Uni, et baladait les gamins aux quatre coins du pays.

On sent vraiment ces derniers temps que les autorités anglaises sont très occupées à éviter qu'il n'y ait trop de vagues à propos des réseaux pédophiles VIP, ou plutôt du réseau. Récemment, des journalistes australiens se sont penchés sur cette affaire et ils ont été choqués de constater qu'elle est loin de faire la Une des médias.

Les australiens ont expliqué comment des enfants, souvent les plus vulnérables, étaient "systématiquement" prostitués "aux hommes les plus puissants", dans les renseignements et la politique. Il est clair que l'impunité a été de mise. Un exemple qui illustre parfaitement cet état de fait sont les 11 réveillons de premier de l'an successifs que Thatcher a passés avec Jimmy Savile. Mais, il est vrai que Thatcher aimait s'entourer de pédophiles. Quoi qu'il en soit, ce ne sont pas les médias français qui seraient choqués par de banales histoires de meurtres d'enfants commis par des ministres et des députés avec la complicité d'assassins d'enfants avérés et condamnés pour cela. En Belgique non plus, d'ailleurs je n'ai pas vu qu'on y parlait de cette affaire du tout.

Les couacs de la grande enquête

Le 9 juin, après moult péripéties dont on a déjà parlé, la "grande enquête" sur l'étouffement des dossiers de réseaux pédophiles VIP (depuis 1970 jusqu'aux années 90 seulement, comme si tout cela avait brutalement commencé en 1970 et cessé malgré l'impunité dont ont bénéficié les abuseurs) a donc démarré. Ce n'était pas vraiment en grande pompe, après plus d'un an de bugs et négociations entre les survivants d'abus sexuels et les autorités.

Parmi les péripéties, dont cette grande enquête a été le sujet depuis plus d'un an, on peut citer :

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- La nomination de la juge Butler Sloss pour diriger l'enquête. Pas de bol, elle a été impliquée dans l'étouffement de certains de ces dossiers dont la fameuse affaire du réseau de Cleveland qui a été magnifiquement étouffée, et son frère, le juge Michael Havers, était un visiteur d'Elm Guest House qui a protégé son ami Peter Hayman, chef du MI5, membre du Paedophile Information Exchange et lui aussi visiteur d'Elm Guest House. Après un tollé lancé par les victimes, elle a démissionné.

- Dès le départ, plusieurs dossiers très sensibles ont été écartés de l'enquête, comme celui du Kincora Boys Home. Il s'agit d'un foyer pour ados transformé en bordel, om se rendaient diverses personnalités politiques ou des renseignements, comme Anthony Blunt ou Knox Cunnigham ou Lord Mountbatten. On va en parler plus bas.

L'enquête sur l'affaire des orphelinats de Jersey a été séparée alors que le réseau de Jersey était complètement connecté avec celui de Londres. A Jersey, ce sont les "yachtmens" qui venaient se fournir en gamins pour faire des petites croisières en mer, parfois jusqu'à Amsterdam. En tout cas, beaucoup de victimes refusent de participer à cette énimène "enquête indépendante" sur l'étouffement de cette affaire.

- La nomination de Fiona Woolf pour remplacer la juge Butler-Sloss. Ex maire de Londres, elle était surtout une amie de Léon Brittan, l'ex ministre de l'Intérieur de Thatcher au début des années 80, cité dans plusieurs affaires de réseaux VIP, et qui a réussi à faire disparaître de son bureau plus d'une centaine de dossiers de réseaux pédophiles dont la plupart impliquaient des personnalités.

Hélas, Brittan est mort il y a quelques mois, on a d'ailleurs retracé son CV à cette occasion. Woolf a fini par démissionner après avoir commencé par nier sa proximité avec Brittan, qui était aussi son voisin. Il avait fallu 2 mois au gouvernement pour nommer Woolf, car il a été difficile de trouver une juge qui soit irréprochable. Elle a vite du démissionner elle aussi puis il a encore fallu plusieurs mois pour trouver une nouvelle juge, qu'ils ont été chercher... en Nouvelle-Zélande [1]!

- Depuis cette nouvelle nomination, le panel de victimes a été éjecté de l'enquête. Les victimes ont aussi demandé un renforcement de ce panel (une sorte de commission) mais c'est l'inverse qui s'est produit. Il y a eu des protestations, qui sont restées vaines. Récemment, une association qui avait dénoncé une liste de personnalités s'est même retrouvée visée par une campagne de presse l'accusant de gaspiller l'argent de l'association.

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De son côté, la police a rouvert à travers tout le pays des dizaines de dossiers. 63 au total, concernant plus de 2.000 victimes dont 1.200 étaient pensionnaires dans diverses institutions (orphelinats, centres de détention, hôpitaux...). Là encore, il ne s'agit que de dossiers antérieurs aux années 2000, dans un contexte où les forces de l'ordre font face à une baisse de 20% de leur budget et alors que de plus en plus de victimes portent plainte pour viols (on en est à 116.000 plaintes en 2014, et depuis l'explosion du scandale Savile en 2012 le nombre de plaintes a augmenté de 71%).

Ces enquêtes portent le nom d'operation Hydra.

1.400 personnes sont sous le coup d'investigations actuellement, parmi lesquelles 76 politiciens, 43 d'industrie musicale, 135 de la télé, radio, du cinéma. 75 orphelinats, 154 écoles, une quarantaine d'institutions religieuses, mais aussi des hôpitaux, des centres de détention, des sites militaires sont aussi concernés par ces enquêtes. Au total, 357 institutions sont visées.

Il faut savoir que très souvent, des enquêtes ont déjà eu lieu dans les années 80, voir 90, et que parfois un ou des responsables pédophiles ont été condamnés et envoyés en prison. Mais cela a toujours été en tant que prédateurs isolés. Or aujourd'hui, c'est bien de réseaux dont il est question. Les affaires concernant plusieurs meurtres ou disparitions d'enfants non élucidés ont été rouverts, ainsi que des enquêtes sur des meurtres qui sont toujours passés à la trappe [2].

Des enquêtes concernent aussi des affaires étouffées, c'est-à-dire que les manquements de la police sont censés être passés au crible. Ce sont les boeuf carottes anglais qui vont se pencher sur cette question des plus sensibles. Car très souvent, les ordres de stopper les enquêtes sont venus en haut lieu, quand ce ne sont pas carrément les types du MI5 qui sont venus récupérer les dossiers chauds. Jusque dans les rédactions, d'ailleurs.

Pressions et affaires placardisées

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Un certain nombre de policiers ont dénoncé les pressions de leur hiérarchie pour mettre au placard les enquêtes sur des réseaux pédocriminels qui impliquaient des personnalités. Ce n'est pas pour rien que le député libéral Cyril Smith a pu continuer impunément sa carrière politique -et ses oeuvres sociales comme la création d'orphelinats - malgré 144 plaintes contre lui pour viols ou agressions sexuelles sur des mineurs.

Dans le cas de Cyril Smith, on est à peu certains que ce sont le MI5 et le Special Branch (renseignements de la police) qui sont intervensu pour le protéger. Ceci, avec l'aide de politiciens et de la police, évidemment. Un policier qui a vu Smith chez un pédophile notoire en compagnie de deux mineurs a été forcé d' "oublier" ce qu'il avait vu. Smith a été député de Rochdale de 1972 à 1992, il a été gouverneur d'une trentaine d'écoles, et a contribué à l'ouverture de plusieurs orphelinats ou centres pour les jeunes dans lesquels il violait des mineurs.

Il a été dit que Smith ne pouvait pas tomber, car sinon il aurait balancé tout le monde. C'est drôle, j'ai déjà entendu cela en France concernant des ministres. On sait aujourd'hui que le MI5 a étouffé l'affaire du Kincora Boys Home à Belfast. C'est un foyer mis en place par un unioniste qui avait aussi dirigé un groupe paramilitaire pro anglais. Il a été actif à la fin des années 70 jusqu'en 1980, quand la presse a parlé des abus qui s'y déroulaient.

Un ancien des renseignements a expliqué que le MI5 était derrière l'exploitation de ce bordel, fréquenté par des personnalités politiques, et cela à des fin de chantage. Il a dit récemment qu'on a des preuves que les enquêtes ont été manipulées par les renseignements.

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Des adolescents qui se trouvaient dans ce foyer ont été expédiés dans des hôtels dans tout le pays, ou même en Angleterre.

En 1980, les médias locaux ont parlé d'abus sexuels commis au Kincora, mais l'enquête a été vite étouffée, même si Mc Grath, le directeur, et un gardien, ont quand-même été condamnés. Mais tout de suite, des accusations ont été portées contre la procédure et on a lancé une "enquête indépendante" qui a conclu qu'il n'y avait rien à redire. C'est d'ailleurs le frère de la juge Butler Sloss, Michael Havers, qui a étouffé trois volets de l'affaire du Kincora, notamment quand le scandale a failli éclater dans la presse.

Selon Richard Kerr, une victime du Kincora qui s'est retrouvé à Elm Guest House où il a été emmené par un juge, mais aussi au Dolphin Square, ainsi que dans différentes villes d'Angleterre comme Liverpool ou Manchester, plusieurs personnalités ont contribué à étouffer l'affaire, justement celles qui sont citées comme ayant été des visiteurs du Kincora, dont l'agent double MI6-KGB Anthony Blunt, qui se trouve aussi sur la liste des visiteurs d'Elm Guest House, et trainait aussi du côté du Dolphin Square.

Kerr a expliqué que Cyril Smith faisait partie du réseau du Kincora, ainsi que Peter Hayman, l'ex patron du MI5 ou Nicolas Fairbairn, député conservateur et avocat général d'Ecosse, qui a étouffé là-bas un bon paquet d'affaires.

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Cyril Smith était aussi, il faut le rappeler, relié au réseau du pédophile tueur d'enfants Sidney Cooke. On parle beaucoup du ministre pédophile de Blair, mais dans l'affaire Sidney Cooke, on dit bien qu'un ex ministre conservateur a lui aussi eu recours aux services de Sidney Cooke [3], qui était un pourvoyeur d'enfants.

Il a été condamné ainsi que deux ou trois complices, pour le meurtre d'un ado de 14 ans, Jason Swift, en 1985 lors d'une orgie. Evidemment, durant toute la procédure contre Cooke, il n'a jamais été question de réseau, ni de VIP, ni de prostitution de mineur. Pourtant, à l'époque de l'enquête, la police le soupçonnait déjà de 9 à 20 meurtres de mineurs. D'ailleurs, un des complices de Cooke a aussi été condamné pour le meurtre d'un autre enfant, Marki Tildesley.

Dans le réseau de Cooke, on retrouvait également le célèbre Jimmy Savile, pédophile en chef. Mais beaucoup de personnalités tournaient dans cette galaxie de tarés sadiques. Apparemment, Sidney Cooke, qu'on a fait passer aux yeux de l'opinion comme un "prédateur isolé", était l'organisateur de certaines partouzes. Cooke transportait aussi des mineurs (je n'ai encore entendu parler que de garçons) jusqu'à Amsterdam, où ils retombaient dans les griffes des pédophiles anglais exilés là-bas, et qui étaient en contact avec les réseaux belge, allemand, français notamment [4].

D'ailleurs, le ministre conservateur dont on a parlé plus haut aurait violé un mineur anglais à Amsterdam, et la police enquête à ce sujet. C'est cette victime qui a expliqué que ce ministre faisait partie du réseau de Cooke. Hélas, le MI5 traine autour de cette affaire, le téléphone du témoin a été mis sur écoute, et il y a peu de chances que tout finisse sur la place publique comme cela devrait être le cas. Ce ministre a même failli être arrêté en 2013, mais l'opération a été stoppée in extremis par le haut de la hiérarchie.

Est-ce ce ministre conservateur ou un autre, dont un témoin dit qu'il a tué une fille de 15 ans lors d'une orgie à Dolphin Square en 1993, dans une sorte de pièce de torture appelée la "medical room". Bref, on se doute que la "grande enquête" (site officiel ici) n'a pas pour but d'aller jusqu'à les exposer, car entre temps un certain nombre de politiciens mis en cause sont en train de casser leur pipe.

Le gouvernement savait tout

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On déjà vu que Thatcher avait été avertie qu'une bonne partie de son équipe politique était composé de pédophiles. Il en a été de même pour le gouvernement de Blair, qui tente de nier. Anthony Gilberthorpe, un ancien militant du parti conservateur, a lâché une bombe passée inaperçue, il y a un an. Il a expliqué qu'il était chargé de ramener des mineurs pour des partouzes organisées par des politiciens conservateurs. Il a raconté qu'il l'a dit à Margaret Thatcher, il y a 25 ans, et qu'elle était parfaitement au courant de l'existence d'un réseau pédophile dans le parti conservateur. Depuis, on n'a plus réentendu Gilberthorpe.

Les journalistes anglais ont aussi montré que le parti libéral était au courant des agissements de Cyril Smith, et aujourd'hui, c'est au tour de Blair. Des documents obtenus via le Freedom of Information Act par le Daily Mirror montrent qu'il a été mis au courant de l'enquête de police portant sur un de ses ministres, et cela juste avant que ladite enquête ne soit stoppée net.

En outre, il a commencé par nier avoir été informé à ce sujet. Ce ministre serait impliqué dans l'affaire du réseau du Angels Road Children Home à Lambeth, dont certains enfants étaient prostitués à Elm Guest House, et ainsi de suite. Juste après que le gouvernement ait été informé de la procédure, Clive Driscoll, l'inspecteur qui en était chargé, a été viré et poursuivi au niveau disciplinaire (avant d'être blanchi des années plus tard). Quant à l'enquête, eh bien elle a été mise au placard comme toutes les autres. Comme on le fait si bien chez nous, avec une liberté de la presse d'ailleurs bien plus restreinte, si bien qu'à part de vagues allusions à nos pédophiles à Marrakech, c'est l'omerta la plus absolue.

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Ce qui est intéressant dans cette histoire (j'en reviens à Tony Blair), c'est que son ministre de l'intérieur de l'époque, Paul Boateng, n'est autre que le mari de la chef des services sociaux de Lambeth à l'époque des faits, alors que plusieurs orphelinats gérés par le conseil local étaient sous la coupe de pédophiles.

En tout cas lui aussi dit ne se rappeler de rien. Pas plus que son collègue Dobson, qui était alors ministre de la Santé, et qui a lui aussi été mis au courant de l'affaire.

En fait, c'est tout le gouvernement Blair qui a suivi de très près toutes les investigations au sujet de ce ministre qui faisait des visites tardives au Angles Road Childrens Home.

Au sujet de Paul Boateng, on doit aussi préciser qu'il a été cité par plusieurs témoins comme faisant partie d'un groupuscule satanique, avec meurtres, rituels et tout le folklore habituel.

Par contre, il est clair qu'il n'y avait pas qu'un seul ministre pédophile dans le gouvernement de Tony Blair, et je me demande si les médias ne se focalisent pas ainsi sur l'un d'entre eux pour faire contre-feu. Greville Janner a été exposé ces derniers mois dans la presse et il risque bien d'échapper aux poursuites en se déclarant sénile [5]. Il y a aussi de gros soupçons sur Gordon Brown et Blair lui-même, mais il n'y a apparemment aucune enquête en cours. Idem pour Peter Mandelson, ami du prince Andrew et des Rothschild, qui est devenu commissaire européen au commerce [6]. Mandelson est cité comme membre du même groupe satanique que Boateng. Autres ministres socialistes cités par les survivants de ce réseau: Alan Johnson, ministre de l'Intérieur en 2010, Ruth Kelly (ministre des Transports en 2007-2008), Charles Clarke (ministre de l'Intérieur en 2005-2006), Margaret Hodge, qui a été nommée par Blair en tant que toute première "ministre de l'Enfance" après n'avoir rien fait pendant des années pour stopper les abus sexuels et les réseaux implantés dans les 12 orphelinats publics dont elle était responsable, à Islington....

Paul Boateng est cité par plusieurs survivants de ce groupuscule lui aussi, mais là non plus, aucune enquête.

Dans cette liste on a aussi plusieurs politiciens conservateurs, comme Ted Heath, Michael Portillo, on a aussi Jimmy Savile, Cyril Smith, quelques policiers...

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Avec ses 116.000 plaintes pour viols déposées l'année dernière, l'Angleterre est littéralement débordée. C'est quatre fois plus qu'en France. Le séisme est réel dans la population, où il y a tant de victimes de ces réseaux pourvoyeurs de VIP que la parole se délie petit à petit. La police est débordée et ne peut plus faire face aux délits habituels, carrément mis de côté pour se concentrer sur les plus gros pervers. Est-ce que les citoyens attendent que la catastrophe sanitaire devienne aussi une catastrophe sociale, pour arrêter de se voiler la face ?

En tout cas, on observe qu'en Angleterre aussi, les médias sont bien tenus, les victimes bien attaquées, à l'instar de Ben Fellows, ancien enfant de la BBC qui est attaqué pour accusations mensongères à l'encontre d'un politicien. Quelques journalistes ont aussi été tués, comme Jill Dando et les frères de Scallywag, un magazine d'investigation des années 90.

Le documentaire Australien (en anglais) :


Notes :

[1] On a appris que pour cette mission, la juge Lowell-Goddard sera rémunérée 500.000£ par an. C'est le salaire le plus élevé de toute l'institution judiciaire en Angleterre.

[2] Il s'agit de meurtres dont ont témoigné des victimes de réseaux à Londres, qui ont eu lieu dans le cadre d'orgies pédophiles, notamment au Dolphin Square, où de nombreux pédophiles VIP violaient des enfants. On en a déjà parlé dans cet article.

[3] Ledit ministre s'est aussi retrouvé sur du matériel saisi en 2013 lors d'une perqusition: une cassette et des photos prises lors de partouzes pédophiles, dans les années 80, dont certaines avaient été organisées par Sidney Cooke. L'affaire est très compromettante, pourtant depuis 2013 quand cette affaire est sortie, on nous a dit que ce ministre devait être interrogé. Pourtant il ne se passe rien: aucun politicien n'a encore été condamné, tous les VIP qui sont tombés sont des stars du show biz ou des anciens de la BBC.

[4] On a justement vu il y a quelques jours, avec l'affaire du meurtre de Manuel Schadwald, une jeune allemand qui s'est retrouvé dans les bordels hollandais, que les réseaux pédophiles des pays alentours sont interconnectés.

[5] Janner était aussi très actif pour le lobby sioniste, et a continué jusqu'à très récemment à participer à la vie politique et aux diners de gala. Depuis qu'elles ont appris la décision de ne pas poursuivre, les victimes crient au scandale. Finalement, la décision doit être réexaminée. Espérons qu'il ne va pas décéder entre temps. En tout cas, tous ses amis politiciens ont décidé de le soutenir jusqu'au bout.

[6] Certains disent qu'en fait c'est Mandelson qui donnait ses ordres à Blair. Et Blair l'a protégé d'une affaire sensible en émettant une D-Notice, c'est -à-dire un secret total sur son nom, imposé à tout le monde y compris les médias et les historiens. Il s'agissait de l'operation Ore, au début des années 2000, quand le FBI a remis une liste de types qui téléchargeaient des images pédophiles aux autorités anglaises. Dans cette liste, il y avait apparemment plusieurs VIP. Plus de 7.200 personnes avaient été identifiées en Angleterre. Peter Mandelson a été cité mais finalement on a dit que c'était un homonyme.