Le rover Curiosity a permis aux scientifiques de faire des découvertes inattendues.
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© Flickr/ Bluedharma
Grâce au rover Curiosity, la NASA a découvert dans les échantillons du sol martien des nitrates uniques qui contiennent de l'azote, élément indispensable à la vie et au fonctionnement des organismes vivants, rapporte la revue scientifique américaine « Proceedings of the National Academy of Sciences ».


Commentaire : Il est possible, puisque dans l'article l'on n'hésite pas à parler d'écosystème, que Mars ait pu abriter un jour une forme de vie évoluée. Et qui sait si un cataclysme d'ampleur planétaire n'aurait pu en effacer toutes traces apparentes ? Ou, devrions-nous dire, plus ou moins apparentes, à la vue des anomalies martiennes révélées tout au long de ces 40 dernières années.


D'après les scientifiques, la découverte prouve que la planète rouge est susceptible d'abriter la vie. Près du cratère de Gale, le rover a découvert un environnement qui répond aux conditions au développement des organismes.

"Le rover Curiosity a permis de révéler un environnement qui, d'après nos estimations, non seulement n'est pas néfaste, mais s'avère même vivable", annonce Jennifer Stern, spécialiste au Centre de vol spatial Goddard (centre de la NASA consacré à la recherche scientifique, ndlr).

Après avoir chauffé les minéraux sédimentaires prélevés dans la zone étudiée, les spécialistes ont pu obtenir du dioxyde d'azote, confirmant ainsi la théorie qui avait été avancée, poursuit Mme Stern.

Selon les experts, l'hypothèse selon laquelle un grand lac d'eau douce aurait pu exister dans le cratère de Geyl il y a quelques 3,7 milliards d'années de cela est soutenable. Par ailleurs, les échantillons de sol étudiés prouvent que dans l'ancien écosystème de Mars, il pouvait y avoir des microbes.

Pour mémoire, des spécialistes de NASA avaient supposé il y a quelque temps que certains matériaux découverts sur la planète rouge pouvaient provenir de déchets spatiaux.