Commentaire : Avec la crise financière qu'on nous promet depuis quelques temps déjà, l'état pourrait trouver là un prétexte pour imposer aux citoyens une société sans cash, parachevant ainsi les moyens de contrôle et d'oppression déjà en cours :

No cash symbol
© Inconnu
"En même temps, on s'en fiche, non, d'une société sans cash ?"

Un visiteur de passage nous faisait part de son point de vue autour de la machine à café.

"Personnellement", a-t-il continué, "je ne pourrais pas me passer de ma carte bancaire, c'est quand même beaucoup plus pratique !"

Simone et moi avons échangé un regard. "Mais enfin..." avons-nous lancé dans un bel unisson, "... il ne s'agit PAS de supprimer les cartes bancaires !"

Nous avons désormais l'habitude, cher lecteur, c'est une objection qu'on nous oppose souvent lorsque nous parlons de l'interdiction du cash. La carte bancaire, le paiement sur internet, tout ça... c'est tout de même bien commode. Absolument ! On est au 21ème siècle ; loin de nous l'idée de priver les gens des réels avantages associés à la monnaie dématérialisée.

En revanche... là où nous ne sommes plus du tout d'accord... c'est lorsqu'il s'agit d'instaurer, de manière arbitraire et obligatoire, le contrôle de l'argent qui se trouve sur votre compte en banque, à de possibles fins de captation et de surveillance. Rappelez-vous ce que disait Bill Bonner il y a quelques jours :
"Nous sommes relativement certain que la Guerre des autorités contre le cycle du crédit n'est pas terminée. En fait, elle a tout juste commencé. C'est un combat que les autorités ne peuvent pas se permettre de perdre. Le Deep State — le "gouvernement de l'ombre" qui tient vraiment les commandes — dépend de la croissance constante du crédit pour continuer à étendre sa puissance et soutirer de la richesse au public. Oui, la Fed a "brûlé toutes ses cartouches" en menant les taux à zéro. Mais elle a encore plein d'autres armes comme les taux négatifs... l » argent par hélicoptère'... et l'interdiction de la circulation du cash pour nous empêcher de le mettre à l'abri sous notre matelas".
La question n'est pas uniquement ce que vous faites dans votre vie quotidienne — c'est bien plus grave que d'être dans l'incapacité de payer votre baguette en liquide pour vous débarrasser de vos "petites pièces". Il s'agit ni plus ni moins d'un gouvernement considérant désormais que votre argent est — assez littéralement — à sa disposition. Simone Wapler l'expliquait jeudi, la France est en très, très mauvaise posture... et à court de solutions :
"[...] le défaut se produira et un État dispose de quatre façons de faire faillite :
  • Ne pas rembourser des prêteurs étrangers
  • Ne pas rembourser ses prêteurs nationaux
  • Faire défaut sur ses engagements vis à vis de ses fonctionnaires
  • Faire défaut sur ses engagements vis à vis de ses citoyens.
Habituellement, un pays qui a le privilège de s'endetter dans sa propre monnaie peut faire défaut en ne payant pas ses créditeurs étrangers ou en les payant en monnaie de singe grâce à l'inflation. [...] Cette fois, il va falloir que la France fasse massivement défaut sur ses obligations envers ses propres citoyens, celles qu'elle a envers nous. [...] Les taux négatifs protègent dans l'immédiat la valorisation de tout le stock de dette publique existant. Si un banquier parquant son argent à la banque centrale doit payer 2%, il trouvera que de la dette d'État à 0% c'est une affaire. Les créanciers étrangers sont ainsi dissuadés de se débarrasser de leur mauvaise dette française. A charge pour les banquiers de répercuter ces taux punitifs sur leur clients en facturant des frais. C'est ainsi que vos frais bancaires sont en augmentation fulgurante. Mais avec ces taux punitifs qui nous seront bientôt répercutés, si les clients avaient la mauvaise idée de s'en aller ? La parade consiste à imposer la société sans cash, à rendre les espèces illégales. Des déposants prisonniers et taxables à merci... Voilà comment au 21ème siècle, à l'ère de la monnaie fiduciaire et de l'habile pilotage des banquiers centraux, un État-providence moderne organise sa faillite au nez et à la barbe de ses citoyens".
J'aime à le répéter : un citoyen averti en vaut deux. Maintenant que vous voilà prévenu... vous n'avez plus qu'à agir !