Communiqué de presse de Gauthier Bouchet, candidat du Front national (FN) à l'élection législative dans la huitième circonscription de la Loire-Atlantique.
Chantiers de Saint-Nazaire
© InconnuLes chantiers de Saint-Nazaire

Hier soir, durant le débat télévisé d'entre-deux tours de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a fait preuve de malhonnêteté lorsque le sujet des chantiers navals de Saint-Nazaire a été évoqué. Une fois de plus, c'est Marine Le Pen qui a parlé avec franchise. Son poursuivant du Système, lui, actait le renoncement du Gouvernement sur ce dossier... comme tant d'autres.

Oui, Emmanuel Macron, nommé ministre de l'Industrie en 2014, n'a rien fait pour préserver les chantiers navals de Saint-Nazaire — tout comme l'ensemble de nos grandes infrastructures industrielles — des fléaux nouveaux qui les accablent : travail détaché, transferts de compétences, politique commerciale au doigt mouillé... en témoigne le piteux épisode des Mistral russes.

Oui, Emmanuel Macron, en poussant au maximum la France dans l'intégration européenne durant son ministère, n'a rien fait pour la préserver des excès du libre-échange, là où son prédécesseur au « Redressement productif » essayait au moins de poser sur le plan théorique la question du protectionnisme.

Surtout, comme l'a indiqué Marine Le Pen, Emmanuel Macron a bel et bien vendu les Chantiers de Saint-Nazaire aux Italiens de Fincantieri. Prétendant le contraire, il a menti... En refusant la perspective d'une nationalisation au moins partielle et temporaire, par l'acquisition publique de 51 % de l'actionnariat des Chantiers, monsieur Macron a précipité cette vente au rabais, coup de canif dans notre souveraineté industrielle.

À Saint-Nazaire, cette solution est pourtant plébiscitée depuis des années par une part importante de la population et la majorité syndicale FO-CGT. De même, Marine Le Pen et le Front national la demandent. Mais monsieur Macron ne l'entend pas !