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Plusieurs bêtises dans l'article. D'abord le "changement climatique" est la norme à la surface de cette planète. Les espèces se sont adaptées à des changements beaucoup plus drastiques que ce que l'on observe de nos jours, mais il est toujours de bon ton d'en remettre une couche à ce sujet, pour enfoncer le clou à chaque occasion possible.
Ensuite, on sait déjà tout ça, et que peut-on y faire ? L'humanité est une espèce prédatrice qui ne sait pas se fixer de limite.
Par contre, que l'homme disparaisse pour "si peu", désolé, je n'y crois pas, ou très peu. L'homme a énormément de ressources adaptatives, ce n'est pas pour rien qu'il en est arrivé là, et même si 99% de l'humanité disparaissait (je crois en revanche que cela est possible), et à moins qu'on ne parvienne à stériliser tous les individus avec la pollution chimique (autre possibilité, en effet), alors l'homme resurgira à partir de différentes niches, tandis que la faune repeuplera les territoires abandonnés par l'homme, lui redonnant une abondance de nourriture à chasser.
L'homme a très peu de chances de disparaitre, par contre il peut repartir de très bas, et il me semble que cela est déjà arrivé dans les dizaines de milliers d'années qui se sont écoulés.
L'homme ne peut disparaitre que si les derniers survivants sont tous soufflés d'un coup par un cataclysme d'ampleur cosmique, ou si il ne pouvait plus se reproduire. Vue la baisse de fertilité actuelle, c'est tout de même une piste raisonnable à retenir. Mais l'homme ne disparaitra jamais entièrement à cause d'un simple effondrement de l'écosystème planétaire. Cela pourrait, en revanche, signer la fin de notre civilisation, avec l'aide de la pollution, des épidémies et de la faillite de notre mode de vie qui cause cela. La démographie en serait affectée, mais pas l'existence de l'homme, dans l'absolu. Ce serait juste la fin de sa civilisation industrielle, et de son omniprésence.
Le vrai problème est plutôt que l'homme entraine la biodiversité dans sa chute, mais à l'échelle des temps cosmiques, ça n'a pas tant d'importance que cela. Même si on emportait 90% de la biodiversité, de nouveaux équilibres se reconstitueraient en quelques siècles ou millénaires. Cela n'empêche pas que c'est un désastre, mais il ne faut quand même pas dire n'importe quoi pour le rendre encore plus sensationnel, d'autant que ça ne change rien. On n'agit pas, et je suis convaincu qu'on n'agira pas pour que la tendance s'inverse suffisamment... L'homme a trop à faire à gérer sa condition, et ses contradictions d'animal qui croit avoir échappé au statut animal, au point de s'être prétendument élevé au-dessus.