Commentaire : Vu que parmi les réfugiés il y a aussi de véritables terroristes qui s'infiltrent, cela mène à une situation où les vrais migrants se retrouvent en porte à faux. Il en est de même pour les Français qui doivent subir l'état d'urgence et son train de mesures qui va avec. N'y aurait-il pas un lien avec ceci ?


Quelque 900 personnes, selon la police, ont défilé samedi 19 décembre à Paris pour soutenir migrants et travailleurs sans papiers, à l'appel de plusieurs syndicats et associations, au son des tambours africains et de slogans lancés en afghan.
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© PATRICK KOVARIK / AFPDes manifestants défilent pour soutenir les migrants et les sans-papiers à Paris, le 19 décembre.
De nombreux Parisiens ont défilé aux côtés d'immigrés d'origine africaine ou afghane notamment. « C'est le moment où jamais pour défendre les plus faibles d'entre nous », a ainsi déclaré à l'Agence France-Presse Servane, la quarantaine, venue avec un ami, Cyril, qui estime que « nous sommes à une époque de basses eaux politiques ».

De Barbès à République, dans le nord-est de Paris, le cortège, organisé au lendemain de la journée internationale des migrants et autorisé par la préfecture de police, rassemblait des associations d'aide aux étrangers et aux plus pauvres (Droits devant, le DAL, etc.), des syndicats (CGT, Union syndicale Solidaires etc.) et des mouvements politiques (Ensemble!, composante du Front de gauche).

La levée de l'état d'urgence réclamée

Les banderoles proclament « On bosse ici, on vit ici, on reste ici » ou « Migrants d'hier et d'aujourd'hui, même combat pour l'égalité », et des autocollants plaqués sur des manteaux réclament la « levée immédiate » de l'état d'urgence décrété après les attentats parisiens du 13 novembre, comme lors d'une manifestation similiaire le 22 novembre.
« On ne peut pas vouloir lutter contre Daech et ficher dehors ceux qui fuient Daech. Et en plus nous empêcher de manifester justement à cause de Daech ! », s'est exclamé Daniel, enseignant à la retraite, venu battre le pavé avec deux anciennes collègues, Geneviève, membre de Réseau éducation sans frontières (RESF), et Sylvie, « fille d'immigré italien ».
Un peu plus loin, des dizaines d'Afghans ont défilé côte à côte. Zain, 26 ans, qui dort gare d'Austerlitz, a expliqué en anglais être arrivé en France il y a six mois après un périple de plusieurs mois au cours duquel il a traversé l'Iran, la Turquie, la Grèce, la Serbie, l'Autriche...

En queue de cortège, des manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens. Dans son appel à manifester, l'association Droits devant accusait
« l'Etat israélien » de « tuer, coloniser et amplifier l'apartheid du peuple palestinien ».