peche
© Inconnu
C'est à l'aide de modèles mathématiques complexes qu'un groupe de chercheurs (et qui ont trouvé ...) de l'Université de Colombie Britannique ont pu estimer l'évolution de la pêche en mer jusqu'en 2050. À croire les résultats qu'ont pondu leurs ordinateurs surchauffés il y a de quoi être effrayé. À Tuvalu et Kiribati, des îles perdues dans la zone équatoriale du Pacifique, les prises en mer diminueront de près de 80 %, comme d'ailleurs dans toutes les régions intertropicales. Seul bénéfice du réchauffement tant attendu - mais qui pourrait ne jamais arriver - sera la débâcle totale de l'Océan Arctique où la pêche sera devenue possible pratiquement toute l'année ... Ben voyons ! Les facteurs incriminés pour provoquer cette catastrophe sont une acidification des océans, une baisse de la teneur en oxygène qui réduira donc la production de poissons, la salinité qui compte tenu de l'évaporation intense de l'eau augmentera. On ne peut qu'admirer la créativité de ces scientifiques d'opérette.

Ces prévisions sont proprement cataclysmiques puisque, pour en rajouter dans l'horreur prévue, au moins 800 millions de personnes verront leur activité se réduire, les auteurs de l'étude mentionnent les marins-pêcheurs. Mais il y a bien pire : près de trois milliards de personnes dans le monde dépendent des poissons pour leur apport quotidien en protéine et ils se retrouveront progressivement mais inéluctablement en état de sous-nutrition. Par conséquent il est urgent de développer l'aquaculture pour pallier au changement climatique. La question est de savoir s'il faudra aussi réfrigérer l'eau des bassins de culture et de savoir avec quoi on nourrira ces poissons d'élevage puisqu'une grande partie des ressources halieutiques servent justement à nourrir les poissons d'élevage...

ressources halieutiques
© Scientific Reports
Un autre paramètre pris en compte est la consommation de poissons par les Chinois : pour sauver les océans il faudrait qu'ils réduisent leur fringale de poissons ou qu'ils réduisent leur population ( ? ). Il y a vraiment de quoi s'interroger sur la pertinence de telles études relatives au réchauffement climatique et il y en a des dizaines publiées chaque semaine !

Un facteur qui n'a pas été mentionné, et pour cause, est le CO2, l'aliment de base du phytoplancton comme celui également des plantes vertes. C'est tout de même curieux que cette « très sérieuse » analyse ne mentionne pas cet aspect pivot de la vie marine dans son ensemble. Il y a 5 fois plus de CO2 dans les océans que dans l'atmosphère et si ces derniers venaient à bouillir - on y est presque - il n'y aurait plus de nourriture pour le plancton et la vie disparaitrait de toutes les mers de la planète. Mais ce n'est pas bien de mentionner le gaz carbonique puisque c'est le fautif dans cette affaire ... Non, serait-ce plutôt l'humanité qui brûle trop de combustibles fossiles ? Ah bon, c'est rassurant au moins pour le plancton. Pourtant toutes les études indiquent que seulement 5 % du CO2 atmosphérique est produit par l'utilisation de ces combustibles fossiles, gaz, pétrole et charbon ...

Chers lecteurs vous pouvez aller sur le lien, il s'agit d'un article en accès libre pour la bonne cause climatique, cela va de soi, et vous comprendrez par vous-mêmes qu'encore une fois c'est du foutage de gueule.