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Meilleur du Web: Quand la Russie tourne le système contre lui-même

Partie française traduite par Dominique Muselet pour vineyardsaker

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© Yuri Kochetkov / Agence européenne des photos de presseA Moscou, lundi 6 octobre 2014, dans le grand magasin GUM, un vendeur montre des sweat-shirts à l’effigie du président russe Vladimir Poutine
Pour illustrer semble-t-il notre article du 14 octobre 2014 [1], nous présentons plusieurs situations exemplaires illustrant le climat de la Russie sous l'influence de cette dimension spirituelle dont nous parlons dans le texte cité. Ces situations sont très diverses et touchent différentes activités, et souvent des activités développées selon des modèles-Système. On a alors des situations singulières où l'application de procédures ressortant d'activités-Système courantes produit des situations d'influence et des courants psychologiques collectifs chargés de sentiments patriotique, de volonté de rétablir les puissantes racines culturelles russes, d'opposition au bloc BAO au nom de la patrie russe, etc., c'est-à-dire au bout du compte d'un ensemble formant une dynamiques spécifiquement antiSystème.

1/ L'anniversaire de Poutine (62 ans) a été fêté par un déferlement d'achat de vêtements dans les magasins à la mode à Moscou, précisément des T-Shirt à l'effigie du président russe, et hostiles aux sanctions du bloc BAO. Le succès de ces ventes de promotion a été extraordinaire autant que leur organisation, signifiant que le monde en général hostile aux valeurs qui sont ici référencées en question (le patriotisme et tout ce qui a rapport à lui), que ce soit la mode, le prêt-à-porter, le corporate power [pouvoir corporatiste] qui est derrière, a réussi cette opération en épousant justement des thèmes absolument contraires à ceux que prône le Système, et rencontrant complètement le sentiment du public. C'est un aspect remarquable, quand on connaît le nivellement transnational, le conformisme-Système pseudo-progressiste autour des mêmes thèmes sociétaux et déstructurants de ces activités (dont le mantra [incantation magique] anti-poutinien est le plus remarquable aujourd'hui), et ces activités faisant partie de la partie du monde de la communication le plus asservi au Système. Qu'il s'en soit devenu complètement étranger comme on l'a vu à Moscou témoigne de la puissance du courant patriotique auquel nous nous référons.

Flashlight

Meilleur du Web: GEAB - 2015 : Le monde passe à l'Est

pond
Deux faits majeurs ressortent de l'actualité des quatre dernières semaines. D'un côté, la Chine devient la première puissance économique mondiale, passant officiellement devant les États-Unis, avec un poids économique officiel (chiffres du FMI) de 17,61 billions de dollars (versus 17,4 pour les États-Unis). Si les médias mainstream n'ont pas accordé le moindre haussement de sourcil à cette information, notre équipe, en revanche, estime qu'il s'agit là d'un événement historique : les États-Unis ne sont plus la première puissance économique mondiale et, forcément, ça change tout ! (1)
economy
"PIB de la Chine (bleu) et des États-Unis (rouge) en parité de pouvoir d'achat (PPP), en milliards de dollars, 2002-2019. Source: Financial Times
D'autant plus que, parallèlement au franchissement de ce seuil, les États-Unis, après avoir tenté d'impressionner la planète par un militarisme débordant à l'occasion de la crise ukrainienne, révèlent une faiblesse stratégique majeure dans leur « gestion » de la crise irakienne. La politique du muscle, qui semblait obliger le monde à rester sous tutelle américaine pour un temps encore indéfini, tourne court.

Ces deux indicateurs permettent de voir se dessiner un point de bascule majeur dans le déroulement de la crise systémique globale : le passage d'un monde américain à un monde chinois...

Evil Rays

Meilleur du Web: Le Wi-Fi... et nous

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© SpeedKingz/ ShutterstockPlusieurs enfants se plaignent de maux de tête, nausées, étourdissements, palpitations et autres symptômes survenus après l’installation du Wi-Fi dans les écoles. Leur degré d’exposition dépend notamment de la proximité et le nombre des appareils qui naviguent sans fil.
À l'école primaire Dearcroft Montessori, à Oakville, en Ontario, les plus jeunes élèves n'utilisent que des connexions Internet câblées (Ethernet) et la direction limite le temps d'utilisation du Wi-Fi des plus vieux. Ceci afin de minimiser l'exposition des enfants aux radiofréquences (RF) de type micro-ondes émises par les routeurs et les ordinateurs. Une décision qui plait beaucoup au Dr Anthony B. Miller qui est convaincu que ces radiations sont probablement cancérogènes.

« Les enfants devraient réduire leur exposition aux émissions du Wi-Fi et les femmes enceintes devraient éviter de mettre un portable ou une tablette sur leur ventre », conseille celui qui fut directeur de la division d'épidémiologie à l'Institut national du cancer, de 1971 à 1986. Le Dr Miller affirme également que Santé Canada ne protègerait pas adéquatement le public, car ce ministère sous-estimerait les risques à long terme des faibles expositions répétées aux RF.

Commentaire: Quelques articles supplémentaires pour comprendre qu'il faut se tenir le plus éloigné possible de ce poison invisible :

- Des plantes près d'un routeur Wifi meurent
- Coupez le Wifi chez vous
- La nocivité des ondes wifi remise sur le devant de la scène par des étudiantes danoises
- Super WiFi 100 km : Super irradiation pour tous
- Les ondes WiFi affectent-elles l'environnement ?


Health

Meilleur du Web: Ebola : ce qu'on ne vous dit pas

Traduit par Esprit Science Métaphysiques


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Il y a quelque chose de considérablement important que les médias institutionnels et les autorités de la santé publique ne vous disent pas à propos de l'épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest.


L'information que je m'apprête à vous présenter ici est terrifiante. Il n'y a vraiment aucun moyen de la contourner.

À l'heure actuelle, l'Afrique de l'Ouest est en train de vivre la pire épidémie de l'histoire connue sous le nom de la fièvre Ebola . Cette épidémie est en plein essor et traverse les frontières à un rythme alarmant en voyageant au-delà des frontières physiques. L'épidémie est déjà en train de s'étendre à travers quatre pays, la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone et maintenant le Nigeria. Ce dernier saut au Nigeria est particulièrement grave car l'individu infecté a véhiculé le virus par avion à Lagos au Nigeria, une ville avec une population qui dépasse 21 millions d'habitants. Les médecins sans frontières ont déclaré que cette épidémie était «hors de contrôle».

Et pour aggraver les choses, il y a quelque chose d'extrêmement important que les médias institutionnels et les responsables de la santé publique ne vous disent pas au sujet de cette crise.

Vous remarquerez si vous lisez n'importe quel article institutionnel sur ce thème qu'il y a une insistance comme quoi le virus Ebola est transmis uniquement par contact physique et fluides corporels. Ce n'est pas le cas, du tout.

D'après une étude réalisée en 2012, le virus Ebola a réussi à se déplacer entre les porcs et les singes qui étaient dans des cages séparées sans jamais avoir été en contact direct.

Bien que le mode de transmission de cette étude n'ait pas été officiellement déterminé, l'un des scientifiques impliqués, le Dr Gary Kobinger du Laboratoire national de microbiologie à l'Agence de santé publique au Canada, a déclaré à la BBC News qu'il croyait que l'infection s'était répandue à travers les grosses gouttelettes qui étaient suspendues dans l'air.
«Ce que nous suspectons se passe dans les grosses gouttelettes; elles peuvent rester dans l'air, mais pas longtemps; elles ne vont pas loin « , a-t-il expliqué. « Mais elles peuvent être absorbées par les voies respiratoires, et c'est ainsi que l'infection commence, et c'est ce que nous pensons, car nous avons eu beaucoup de preuves que le virus se propage de cette façon dans les poumons des primates non-humains. »
Traduction: Ebola est un virus aérien. (Comme indiqué dans la vidéo ci-dessus et dans un langage simple, il traverse l'air)

Bad Guys

Meilleur du Web: Hong Kong : manifestations et manipulations... virales

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© Inconnu
Le 3 février 2011, entre la chute de Ben Ali et l'imminence de celle de Moubarak, le sénateur américain John McCain fit une étonnante déclaration en pleine ébullition de la rue arabe: « Ce virus se répand à travers le Moyen-Orient » [1]. Il ne parlait pas du virus d'Ébola, ni d'une quelconque autre maladie hautement contagieuse, mais plutôt du fameux « printemps » arabe. Cette comparaison « épidémiologique » n'est, à vrai dire, aucunement fortuite de la part de ce spécialiste de l'« exportation » de la démocratie.

Le virus selon McCain

Son rôle dans les révolutions colorées [2] et le printemps arabe [3] a été clairement établi. En effet, en plus de son poste au Sénat américain, McCain est le plus haut responsable de l'International Republican Institute (IRI) qui, avec le National Democratic Institute (NDI), est un des quatre organismes satellites de la National Endowment for Democracy (NED). Rappelons que la NED est financée par un budget voté par le Congrès et que ses fonds sont gérés par un conseil d'administration où sont représentés le Parti républicain, le Parti démocrate, la Chambre de commerce des États-Unis et le syndicat American Federation of Labor-Congress of Industrial Organization (AFL-CIO). La NED, via ses organismes (en particulier l'IRI et le NDI), forme, réseaute, supporte et finance les activistes pro-démocratie (et surtout pro-occidentaux) à travers le monde, dans des pays ciblés par l'administration américaine. Il en a été ainsi lors des révolutions colorées (Serbie, Géorgie, Ukraine et Kirghizstan), mais aussi lors de la révolution « verte » (Iran) [4] ou du « printemps » arabe [5]. La connexion entre la NED et le gouvernement américain a été mise en évidence, et ce depuis bien longtemps, par Allen Weinstein (un des fondateurs de cet organisme), qui a déclaré en 1991 que la NED faisait aujourd'hui ce que la CIA faisait secrètement il y a 25 ans [6].

Attention

Meilleur du Web: Pas de discrimination, intoxication à l'aluminium pour tous!

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© Inconnu
Depuis un certain nombre d'années, on entend parler ici et là des dangers de l'aluminium sur notre santé. Certains documentaires diffusés récemment mettent clairement en évidence sa dangerosité. Pourtant, presque aucune restriction sanitaire n'est prise et nous le trouvons toujours en abondance dans bon nombre de produits de consommation du quotidien. Sommes-nous à l'aube d'un scandale sanitaire, comme l'a été celui de l'amiante ? Nous allons dans ce dossier, essayer d'en avoir une vision plus claire, études scientifiques à l'appui.

En effet, l'aluminium est omniprésent dans notre quotidien, on en trouve dans les sodas contenus dans les canettes en aluminium, dans la nourriture acide en contact avec du papier d'aluminium, dans les déodorants/antitranspirants, l'eau du robinet, produits cosmétiques, additifs alimentaires tels que E173, 520, 521, 523, 541, 554, 555, 556, 559 et E55, colorants alimentaires, divers aliments comme le pain, les biscuits ou la charcuterie, ustensiles de cuisine, médicaments antiacides, vaccins et même dans le lait infantile.

Que savons-nous exactement de son influence sur la santé humaine ?

Officiellement le discours reste très vague, même s'il est admis que l'aluminium, sous « certaines conditions » est connu pour être un neurotoxique, les dosages minimes que nous incorporons via l'alimentation quotidienne ou l'utilisation de certains produits ou ustensiles ne seraient à priori pas si dangereux que ça. Si l'on découvrait son implication dans diverses maladies très graves, il serait bien évidemment interdit immédiatement.

Bad Guys

Meilleur du Web: L'Europe se prépare à un hiver glacial

Traduit par Pascale Geniès pour Réseau International

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La Bérézina sous les pinceaux de J. Suchodolski, 1866
Napoléon en a fait l'expérience en 1812, Hitler en 1941. L'oligarchie de l'Union Européenne apprendra-t-elle la même leçon en 2014 ? Une leçon qui consiste à comprendre que les entreprises belliqueuses envers l'ours russe se paient d'un prix considérable, surtout quand les belligérants agissent avec ce qui ressemble à de l'aveuglement et sans une once de saine réflexion.

La semaine dernière, les leaders européens à Bruxelles ont fait le choix de ne pas lever les sanctions commerciales imposées à la Russie. Ces sanctions avaient été appliquées après que le référendum en Crimée de mars 2014 ait conduit à la réunification de la péninsule méridionale de l'Ukraine avec la Russie.

Comme Washington, Bruxelles a accusé la Russie d'avoir agressé l'Ukraine et annexé la Crimée, ignorant soigneusement le fait que le peuple de ce pays s'était prononcé à une énorme majorité en faveur de l'entrée dans la Fédération russe, et ce en protestation contre le coup d'état illégal qui, avec l'aide de l'Union Européenne et de Washington, avait porté au pouvoir à Kiev, le mois précédent, la junte fasciste.

La semaine dernière, l'élite bureaucratique bruxelloise a justifié sa décision de maintenir les sanctions par le fait que la Russie ne se montrait pas assez diligente dans les négociations pour parvenir à un cessez-le-feu à l'est de l'Ukraine. Un peu plus tôt cette même semaine, la chancelière allemande Angela Merkel avait dit qu'il était « impossible de lever les sanctions » en raison des combats sporadiques continuels entre les forces militaires de Kiev et les milices ethniques russes.

USA

Meilleur du Web: Ebola : une nouvelle guerre US pour le pétrole ?

Traduction : Ender pour les moutons enragés

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Pour un président prix Nobel de la paix, Barack Obama semble destiné à rester dans les livres d'histoire comme le président ayant mené la plus agressive série de guerres jamais livrée par une administration américaine. Même George W Bush et Dick Cheney n'ont pas fait mieux.

Avant même que l'encre soit sèche sur son certificat de prix Nobel, Obama a annoncé le prolongement de l'occupation militaire de l'Afghanistan, comprenant l'envoi de 30000 soldats supplémentaires dans cette région ravagée par la guerre.

Puis vint la guerre d'Obama contre la Libye de Kadhafi, suivit immédiatement par sa tentative de renverser Bachar-El-Assad en Syrie. Peu après est venue la « guerre pour la démocratie en Ukraine » aussi appelée la tentative d'Obama pour entraîner la Russie dans une nouvelle guerre froide avec l'OTAN, cela en soutenant une clique d'oligarques ukrainiens, de criminels et de néo-nazis.

En juillet de cette année, l'administration Obama essaya de convaincre le président de lancer une seconde tentative pour bombarder la Syrie afin de la renvoyer à l'âge de pierre, en prenant comme prétexte la lutte contre l'EIIL, une secte djihadiste sunnite connue pour être un joint-venture de la CIA et des renseignements israéliens.

Maintenant les conseillers d'Obama, probablement sous l'influence de la conseillère à la sécurité nationale assoiffée de sang Susan Rice, ont décidé d'une nouvelle guerre. C'est la guerre contre Ebola. Le 16 septembre, le président Obama a solennellement déclaré la guerre. Il a déclaré, à la plus grande surprise de ses concitoyens encore sains d'esprit, qu'il avait ordonné à 3000 soldats, aussi appelées « troupes au sol » que le Pentagone refuse d'envoyer en Syrie, de mener la guerre... contre un virus !?

USA

Meilleur du Web: Occupy Central : une nouvelle révolution colorée à Hong Kong

Traduit par Résistance 71

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Les manifestations "Occupy Central" de Hong Kong sont dans la continuité de la déstabilisation de la petite île du sud de la Chine, fameuse pour être un havre financier international pour les intérêts entrepreneuriaux et financiers et avant cela, les ambitions coloniales de l'empire britannique. Ces intérêts ont conspiré depuis des années afin de sortir l'île de l'influence de Pékin après qu'elle fut retournée non sans jalousie à la Chine à la fin des années 1990 et utilisée comme un tremplin pour déstabiliser toujours plus avant la Chine continentale.

Derrière les manifestations du soi-disant "Occupy Central", qui se déguise en mouvement "pro-démocratie" cherchant le "suffrage universel" et la "pleine démocratie", se trouve un réseau profond et insidieux de soutien financier, politique et médiatiques étrangers. De manière proéminente se trouve parmi eux le ministère américain des affaires étrangères et son National Endowment for Democracy ou NED (vitrine de la CIA), ainsi qu'une sucursale de la NED: Le Nationale Democratic Institute (NDI).

Les Etats-Unis ont maintenant adopté une position beaucoup plus ouverte dans leur soutien du chaos que leurs propres réseaux de manipulation ont préparé et orchestrent maintenant. La Maison Blanche a officiellement soutenue "Occupy Central". L'agence Reuters dans son article "White House Shows Support For Aspirations Of Hong Kong People," affirme:
La Maison Blanche observe les manifestations pour la démocratie à Hong Kong de manière très attentive et soutient les 'aspirations du peuple de Hong Kong', a dit le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest ce Lundi.

Les Etats-Unis soutiennent le suffrage universel à Hong Kong en accord avec la loi de base et nous soutenons les aspirations du peuple hongkongais a dit Earnest qui a aussi insisté pour que les deux camps fassent preuve de retenue.

Bizarro Earth

Meilleur du Web: De Kiev à Damas, la même folie pathologique en action

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On sentait évidemment le coup venir depuis des semaines. Destinées à émouvoir la ménagère de plus de 50 ans et le militant de base de l'UMPS mondial, les fausses décapitations de citoyens US (1) puaient en effet le casus belli à plein nez. Stopper la barbarie de l'EI/Daech par des frappes forcément chirurgicales en Irak et en Syrie? Vaste plaisanterie quand nombre de pays de la coalition montée à la hâte par Washington, pour se la jouer «communauté internationale», figurent parmi ses principaux bailleurs de fonds. Vaste fumisterie lorsque sous prétexte de sauver des minorités dont on favorise le martyre depuis des années, on cherche surtout à achever la trop résistante légalité syrienne pour affaiblir la Russie et permettre au Bloc atlantiste de conserver son hégémonie mondiale.

Un instrument aussi

Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, c'est d'abord le résultat de la deuxième guerre d'Irak et de la dissolution de l'armée de Saddam par le proconsul américain Bremer. Une opération accessoirement lancée elle aussi sans l'aval de l'ONU; elle aussi avec une coalition de bouffons et de petits pays clients à qui on a tordu les bras.

Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, c'est ensuite le financement et l'armement durant trois ans de groupuscules terroristes en Syrie sous couvert de pseudo révolution. Et cela sous les acclamations de l'Occident américanisé et de sa machine de propagande bien huilée.
Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, c'est enfin, idéologiquement parlant, le résultat de 100 ans de délire wahhabite saoudien. Cette Arabie saoudite si cher au cœur de notre Bloc atlantiste, dépendance à l'or noir oblige, et pourtant matrice idéologique de ce terrorisme sunnite contre lequel on prétend se défendre.

Mais Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, et la franchise al-Qaïda avant lui, c'est aussi un instrument pour le Système atlantiste.
Car dans la version ultime de la terreur pseudo-islamiste (2) qui nous est proposée aujourd'hui, l'horreur atteint un tel degré qu'elle permet désormais toutes les guerres, toutes les frappes, tous les assassinats et toutes les opérations de regime change rêvées par le Système atlantiste, et cela au mépris de la légalité internationale et de la souveraineté des nations.

Car avec ce cynisme affolant et cette inculpabilité qui sont aussi sa marque de fabrique, ce Système, bien que totalement dépassé par l'ampleur soudaine du monstre qu'il a contribué à créer, cherche tout de même à tirer profit de la situation.