On assiste à un changement de nature du mouvement des Gilets jaunes, principalement dans les villes. Alors qu'au départ, toute la gauche a classé ce mouvement à l'extrême droite - souvenons-nous de Martinez interdisant aux militants de la CGT de rejoindre les GJ, ou de Clémentine Autain expliquer qu'elle ne fréquenterait pas l'extrême droite - on constate une véritable OPA, et
la transformation totale des objectifs de départ, pour le plus grand plaisir de Macron et du système.Eric Drouet s'offre un selfie avec Raquel Garrido
Ainsi, ce 5 février, la même CGT, soutenue par les Insoumis et NPA, appelle ni plus ni moins à une grève générale reconductible, et des pans des Gilets jaunes paraissent prêts à sacrifier leur indépendance, et à les rejoindre. Imagine-t-on Drouet, pris en photo avec la récupératrice des Insoumis Garrido, oser un selfie avec Marine, ou avec Nicolas Dupont-Aignan ? Et pourtant, ceux-ci, qui ont soutenu le mouvement depuis le début, auraient davantage de légitimité à s'afficher avec l'homme le plus en vue des Gilets jaunes que les Insoumis...
Macron et les siens, soutenus par des porte-paroles Gilets jaunes timorés, ont décidé, dans ce mouvement, d'interdire toute discussion sur l'immigration, alors que le coût de ce fléau, avec des nouveaux venus majoritairement musulmans, aggrave les conditions de vie des Gilets jaunes, ce que Marine Le Pen a le courage de dire, en exigeant un
référendum sur l'immigration. Certes, le social est important, mais nous ne devons pas laisser la gauche interdire d'évoquer la question identitaire, et donc l'invasion migratoire.
Commentaire: Ils devraient peut-être surveiller les "vrais casseurs", qui sûrement ne font pas partie des Gilets jaunes.