Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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Années et décennies des plus fortes températures enregistrées en Zunie.
L'été 2012 restera chaud dans la mémoire de la plupart des gens. Entamée par un printemps exceptionnellement chaud, l'année s'est poursuivie par une vague de chaleur prolongée en juillet et août dans le Midwest et d'autres endroits. Dépassant les trois chiffres [si, si, ndt] pendant des jours dans le Colorado, le Missouri, l'Indiana, l'Illinois, et le centre de nombreux autres États, la température a produit la pire sécheresse rurale depuis les années 1950. Les médias ont qualifié la chaleur de « cuisante », « torride », « brûlante », « ardente », et « sans précédent ». [Ndt : Il paraît même que des gens se réveillaient en sursaut la nuit parce qu'ils criaient « Ah vaca ! Qué calor ! » dans leur sommeil. C'est vous dire !]

La récolte de maïs a été sérieusement compromise [*]. Le 12 septembre, le ministère de l'Agriculture a classé plus de 2000 comtés de 32 États en zones de catastrophe naturelle. La récolte de maïs a totalisé 10,7 milliards de boisseaux [unité faisant environ 36 litres, ndt], en baisse de 13 pour cent par rapport à 2011. La production de soja a atteint à 2,9 milliards de boisseaux, soit 8 pour cent de moins qu'en 2011.
[* Ndt : Je ne sais plus où j'ai lu ça, ce n'était pas encore classé secret défense, mais il paraît que tout le maïs OGM a crevé, le maïs conventionnel a bien résisté et le maïs bio a vachement bien poussé, sans s'apercevoir de la chaleur « anormale ». Jésus veillerait-il sur les pôvres Zuniens ?]

L'alarmisme climatique était aussi fiévreux que la météo. Le Dr James Overpeck, de l'université de l'Arizona, a dicté à l'Associated Press : « Il s'agit certainement de ce dont moi et bien d'autres climatologues ont alerté... C'est ce à quoi ressemble le réchauffement climatique à l'échelon régional ou personnel. » Des articles du New York Times, du New Yorker et d'autres organes de la voix de Juda, ont mis la canicule sur le dos de la vacherie climatique « induite par l'Homme ». L'alarmisme climatique, le culte accusant les émissions de gaz à effet de serre lâchés par l'Homme de détruire le climat de la Terre, a proclamé la catastrophe d'un côté à l'autre de la côte.

L'été 2012 est désormais fini, tous les relevés de température enregistrés. Devinez combien d'États ont établi un nouveau record de forte température en 2012 ? Zéro ! Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), pas un de nos 50 États n'a établi de nouveau record de température en 2012.

En juin, quand les feux de forêt faisaient rage à travers le Colorado, le Dr Michael Oppenheimer de l'université de Princeton a récité à Reuters : « Ce que nous voyons est une vue de ce à quoi ressemble réellement le réchauffement climatique... Il ressemble à la chaleur, il ressemble à l'incendie, il ressemble à ce genre de catastrophe écologique... » À Denver, en juin, la température est montée à 105°F (40,56°C), mais c'était bien en dessous du record de l'État, établi à 114°F (45,56°C) en 1933 et en 1954. Est-ce que les feux de forêt étaient pires en 1933 et 1954 ?

Il faisait chaud en Arkansas, jusqu'à 111°F (43,89°C) à Little Rock. Mais cette pointe de chaleur était bien en dessous du plus grand record de tous les temps de l'État, 120°F (48,89°C), établi en 1936. À Lansing, au Michigan, c'est monté jusqu'à 103°F (39,44°C), mais c'était encore sous le record de l'État, 112°F (44,44°C), établi en 1936.

En fait, en 15 ans, un seul record de forte température a été battu dans un État. C'était en 2006, à Fort Pierre, dans le Dakota du Sud. Les records de fortes températures dans 23 de nos 50 États remontent à la décennie 1930, lors des pires sécheresses jamais vues en Zunie, dans la période du « dust bowl », quand des régions étaient condamnées à l'aridité par la sécheresse et les tempêtes de poussière. Deux tiers des records de fortes températures dans les États ont été établis avant 1960, contrairement aux ragots disant que la dernière décennie a été la « plus chaude que jamais ».

En revanche, ce que nous avons vu durant l'été 2012 était l'œuvre de l'oscillation climatique naturelle, et non pas des effets du gaz carbonique, qui n'est qu'à l'état de trace dans l'atmosphère. En été, dans notre Zunie, le climat devient chaud et aussi parfois sec.

Steve Goreham est directeur exécutif de Climate Science Coalition of America et auteur du nouvel ouvrage The Mad, Mad, Mad World of Climatism: Mankind and Climate Change Mania (Le monde malade de l'alarmisme climatique fou furieux). [Ndt : Le mot climatism n'existe pas en anglais. Steve Goreham l'a inventé pour condenser l'idée d'alarmisme climatique, qui n'a rien à voir avec les joies du climatisme.]