Trois dauphins ont été retrouvés morts sur les plages de la Côte d'Opale en une semaine alors que la région n'avait pas connu d'échouage de dauphin depuis 1981, rapporte France 3.

Dead dolphins in France
© Michel Gangne/AFPBiscarrosse : un garde de l'office national de la chasse faune sauvage s'apprête à prendre la taille le 21 février 2006 à la déchetterie de Biscarrosse (Landes) d 'une dizaine de dauphins trouvés échoués sur une plage du littoral atlantique ou entre le 18 février et le 22 plus de 80 cétacés échoués ont été enregistrés sur les côtes françaises. Il s'agit surtout de dauphins communs, l'espèce la plus commune dans le golfe de Gascogne.
Un cadavre de dauphin a été retrouvé le 6 novembre 2012 sur la plage entre Saint-Etienne-au-Mont et Equihen. La cause de sa mort, qui remonte à plusieurs semaines, est indéterminée pour le moment. De même pour le dauphin échoué à Audresselles qui, la veille, avait été pris en charge par le service animalier Opale Capture Environnement.

Selon Jérémie Marion, directeur général d'Opale Capture Environnement, les causes possibles de ces décès sont : une collision avec un bateau, une capture dans des filets de pêches, une maladie et la pollution, surtout la pollution dû aux déchets jetés sur la plage ou à la mer.

Quant au dauphin qui a été récupéré une semaine plus tôt, le 30 octobre, sur la plage d'Ecault, les scientifiques du centre des mammifères marins de la Rochelle ont retrouvés des morceaux de filets de pêche sur son corps. Les trois dauphins étaient des mâles adultes appartenant à l'espèce la mieux connue, celle du Grand dauphin (Tursiops truncatus) dit aussi Souffleur ou Dauphin à gros nez.

Le 3 octobre, c'était une tortue luth qui était retrouvée morte sur la plage d'Ecault. La tortue, qui appartient à une espèce classée « en danger critique d'extinction » par l'IUCN, pourrait avoir fait le voyage depuis les Caraïbes, la Guyane ou encore l'Afrique de l'ouest avant de venir s'échouer sur la côte. « Ca fait beaucoup d'animaux, tout ça. Depuis début septembre, on en a trouvé une vingtaine. Des marsouins, des dauphins, des tortues luths », s'étonne Jérémie Marion. « Il y a trois, quatre ans, on n'en trouvait pas autant ! »