La capitale djiboutienne a été frappée lpar de très fortes averses qui ont fait selon le premier bilan du ministère djiboutien de l'Intérieur 7 morts, 8 disparus et plusieurs blessés. Toutes les victimes, qui sont des éléments des Forces armées djiboutiennes, ont vu leur camion emporté par la crue de l'oued à une quinzaine de kilomètres de Djibouti-ville.

Les pluies torrentielles ont complètement paralysé la ville de Djibouti. L'électricité et le téléphone ont étaient coupés durant plusieurs heures, surtout dans les quartiers populaires. Le transport en commun a été interrompu également jusqu'à midi. Les écoles ont été évacuées.

La crue de l'oued séparant la commune de Djibouti à la grande banlieue de Balbala a bloqué de deux côtés des milliers de personnes.

Les riverains de cet oued ont été hélitreuillés par les Forces française stationnées à Djibouti qui ont également sauvé, avec le soutien des Forces armés djiboutiennes, plusieurs enfants en situation de noyade. Et des nombreuses habitations ont été emportées par les eaux.

Presque tous les quartiers populaires de la capitale ont été inondés. Beaucoup de familles ont abandonné leurs maisons.

Selon Météo Djibouti qui annonce un ciel plus clément pour les prochaines 48 heures, les zones qui ont enregistrés les taux de pluviométrie les plus forts sont Arta (74,8mm), Holl-Holl (70mm) , et Djibouti avec 38 mm.

Dans un communiqué publié peu de temps après, le ministre djiboutien de l'Intérieur a demandé à la population, et notamment les riverains des oueds, "de rester vigilants et de quitter les lits des oueds et les zones inondables". Tous les établissements scolaires seront fermés jusqu'à jeudi.

Djibouti a connu ses averses les plus meurtrières en 1994 et 2004 avec une centaine de victimes et de millier de déplacés.

Source : AFP