Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui a reconnu s'être rendu coupable d'un plagiat dans son livre Quarante méditations juives (Stock, 2011) - et n'est par ailleurs pas agrégé de philosophie, contrairement à ce dont il se prévaut dans sa biographie - , se serait rendu coupable d'un autre plagiat, affirme L'Express, citant les travaux de l'universitaire spécialiste du plagiat Jean-Noël Darde.

En décembre, le pape Benoît XVI avait salué et longuement cité son texte argumentant son opposition au "mariage pour tous" et à la théorie du genre, publié le 18 octobre sous le titre "Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : ce que l'on oublie souvent de dire". "Cette citation par le pape était l'un des grands titres de gloire de Gilles Bernheim. Un événement salué par la communauté juive et la presse dans le monde entier", souligne L'Express.

Las, le grand rabbin se serait, là aussi, livré à un "emprunt", affirme L'Express. Il se serait largement inspiré d'un livre publié en mars 2012 par Joseph-Marie Verlinde, L'Idéologie du gender. Identité reçue ou choisie ? (Editions Le Livre ouvert).