Claude Guéant
© Reuters - 2013

France Inter a enquêté sur les activités de Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur et secrétaire général de l'Elysée. Devenu avocat en décembre 2012, Claude Guéant s'est associé à son fils François, avocat fiscaliste et candidat malheureux aux législatives dans le Morbihan.

Le cabinet partage ses bureaux avec la société de Jean-Charles Charki, gendre de Claude Guéant et proche du fils d'Alexandre Djouhri.

Si Claude Guéant se vante de défendre un Africain « qui demande l'asile politique » en France, l'essentiel de son temps serait consacré à faire fructifier ses réseaux acquis à l'Elysée auprès des chefs d'Etat africains.

Comme Rue89 le signalait en octobre, il a été reçu par Teodoro Obiang, président de Guinée équatoriale mis en cause dans l'affaire des biens mal acquis, en vue de renflouer le projet « d'avion révolutionnaire » lorrain Skylander.

Il est intervenu au Togo pour faire libérer l'homme d'affaires français Loïk Le Floch-Prigent, mis en cause dans une affaire d'escroquerie.

Il a rencontré d'autres chefs d'Etat africains : Ali Bongo (Gabon), Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Macky Sall (Sénégal) et Denis Sassou Nguesso (Congo).

Claude Guéant évoque des « possibilités de conseil » mais « pas de contrats » pour l'instant.