De plus en plus de pays retirent de la vente des produits laitiers du groupe néo-zélandais Fonterra. Singapour et la Malaisie ont ainsi rappelé certains laits infantiles, la Russie a carrément interdit la vente des produits laitiers. Méfiance aussi en Chine traumatisée par le scandale du lait frelaté à la mélamine. En cause : des produits vendus en mai 2012 et contaminés par une toxine botulique.
« Les marques chinoises ne sont pas bonnes et maintenant c'est pareil avec les marques étrangères explique ce Chinois. Je ne sais plus quoi choisir. Les marques nationales étaient exposées avant, donc nous avons bu du lait en poudre importé. Maintenant, le lait en poudre de Nouvelle-Zélande est lui aussi exposé. »
Fonterra a présenté ses excuses à la Chine et a nié avoir voulu caché le problème. Le groupe s'est fait tancer par le Premier ministre néo-zélandais qui l'accuse d'avoir pris des risques en continuant à vendre son lait en poudre. En Nouvelle-Zélande, la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre. Parents affolés, centres d'informations saturés d'appels.

Fonterra constitue la plus grosse coopérative laitière dans le monde en terme de production. Cette affaire risque de mettre à mal la réputation de la Nouvelle-Zélande en matière de sécurité alimentaire. L'industrie des produits laitiers pèse près de 7 milliards d'euros dans le pays.