La spirale de la violence enclenchée il y a une semaine à Córdoba, dans le nord du pays, s'est étendue à dix autres villes, et a fait cinq morts.

La non-intervention des forces de l'ordre locales - qui de leur côté restent mobilisées pour réclamer une augmentation de leurs salaires - est à l'origine des pillages. Dans une ville sans policiers, la société bouillonne, et les casseurs entrent en action. "Les saccages et les revendications de la police sont les deux faces d'une même pièce. Le gouvernement ne s'attendait pas à cette explosion sociale", écrit le quotidien régional La Gaceta, de Tucumán, l'une des villes également les plus touchées par la violence.