Traduction : Initiative Citoyenne
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S'il y a une chose positive à relever dans la couverture médiatique nationale de l'enlèvement juridique de Justina Pelletier par l'hôpital des enfants de Boston, et dans l'indignation nationale qui s'en est suivie, c'est que les gens commencent enfin à se réveiller et à se rendre compte que le système de Santé des Etats-Unis est hors de contrôle et que la tyrannie médicale est aujourd'hui devenue une horrible réalité aux Etats-Unis. (note d'IC : et pas que là-bas hélas !)


Cette histoire de l'Alabama où des parents ont été forcés de faire administrer, contre leur gré, un vaccin contre l'hépatite B à leur nouveau-né, sous peine de voir leur bébé retiré de leurs soins par les services de protection de l'enfance, n'est pas aussi rare que l'on puisse penser. Aujourd'hui, pareilles histoires se passent fréquemment aux Etats-Unis.

Des parents menacés par le chantage d'un médecin : Ou bien vous consentez à faire vacciner votre enfant, ou bien on vous enlève votre bébé !

C'est très naturellement qu'Aliea Bidwell a donné naissance à son premier enfant. Le petit Aaron est né le vendredi 14 mars à 9h26. Il a eu un 10 sur 10 pour ses examens. Il respirait clairement la bonne santé. Dès la première heure après la naissance, sa maman a pu l'allaiter. Les grands-parents Vesta et Ralph Bidwell se sont rendus auprès de la nouvelle famille heureuse pour pouvoir célébrer l'arrivée de leur premier petit-enfant.

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© InconnuAliea, Ben et leur petit ange, Aaron
Quelques heures plus tard, le monde de cette famille a été bouleversé de fond en comble. Cette famille a été mise devant un terrible choix : soit elle se soumettait à un acte auquel deux générations étaient opposées pour des raisons philosophiques et religieuses, soit elle devait assister à l'enlèvement de leur bébé par décision médicale. Il est évident que pour cette famille, tout ceci n'était qu'un affreux chantage vaccinal.

Lors de leur admission à l'hôpital, les Bidwell ont clairement fait savoir qu'ils ne voulaient pas que leur enfant soit vacciné. Aucune des personnes présentes n'a fait la moindre remarque à ce sujet. En Alabama, il est légal de pouvoir s'opposer aux vaccinations pour des raisons philosophiques ou religieuses. Mais cela n'a pas empêché le Dr Bierd de mentir à la famille en disant que la loi obligeait le bébé à recevoir le vaccin contre l'hépatite B. Cette dernière a finalement dû faire marche arrière en reconnaissant que ce n'était pas la loi parce qu'entretemps, la famille avait pris contact avec un ami, ancien juge. Mais la doctoresse ne recula pas d'un pouce par rapport à ses menaces et son chantage.

Le Dr Bierd a prétendu que « la discrétion médicale » lui donnait le droit de passer outre la décision des parents et de les forcer à faire vacciner leur enfant, ou alors de leur prendre le bébé pour lui faire de toute façon administrer le vaccin. Elle a basé son discours sur le fait qu'aucune analyse de sang n'avait été faite à l'admission à l'hôpital et qui aurait pu montrer qu'Aliea n'avait pas l'hépatite B. En d'autres termes, contrairement à ce que dit la justice américaine, l'hypothèse de ce médecin est que les mères sont coupables jusqu'à ce que la preuve du contraire soit apportée par des analyses sanguines.

L'hépatite B est relativement rare (à fortiori chez les bébés!); elle se transmet sexuellement ou par la réutilisation d'aiguilles. Les groupes à risques sont surtout des adultes qui vivent dans une promiscuité sexuelle, des hommes qui ont des rapports avec d'autres hommes ou des utilisateurs de drogues injectables.

Les parents d'Aliea témoignent qu'ils n'ont jamais été engagés dans aucune de ces pratiques à risque qui auraient pu justifier une vaccination. Ils ont voulu préciser que depuis le début, ils vivaient une relation monogame et qu'ils s'étaient soumis aux tests nécessaires. Ralph, le papa de cette famille bien unie a assuré le médecin que sa fille n'était nullement à risque.

Malgré cela, c'est à trois reprises que le Dr Bierd est venue menacer la famille. A la deuxième fois, Ben et Aliea avaient été rejoints dans leur chambre d'hôpital par 12 membres de la famille : les grands-parents, les oncles, les tantes et des neveux. Face à ce front uni de toute la famille, le Dr Terry Bierd rentra dans la chambre et renouvela ses menaces : soit accepter le vaccin, soit le bébé leur serait enlevé. La famille entière ne put voir qu'un horrible chantage dans ces menaces.

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© Inconnu Aaron Gray et son papa, Ben
Aliea et Ben s'en sont référés à des raisons religieuses pour s'opposer à la vaccination. La liberté religieuse est protégée par le premier amendement de la constitution américaine, de même que par la Constitution de l'état d'Alabama.

Mais rien n'y fit, le Dr Bierd resta impassible face aux arguments de la famille comme aux larmes de la maman. Elle leur donna jusqu'à 9 heures pour « consentir » à la vaccination, faute de quoi elle mettrait ses menaces à exécution.

Aux environs de 20 heures, le pédiatre a averti les parents qu'ils devaient prendre leur décision immédiatement et prendre position entre la solution préconisée par le médecin ou celle qui serait « à la dure ». Le médecin expliqua qu'ils allaient faire appel aux services de sécurité pour emmener l'enfant et que celui-ci serait de toute manière vacciné le soir même.

C'était du vrai chantage. Terrorisés, Aliea et Ben ont dû réaliser qu'ils n'avaient pas le choix. Ils se sont sentis contraints d'accepter la vaccination pour que leur bébé ne leur soit pas enlevé.

Ils furent aussi obligés de signer un formulaire de « consentement éclairé » pour le vaccin. Ce formulaire stipulait que le médecin avait expliqué les risques du vaccin et que les parents prenaient une décision éclairée. Ironie du sort : c'était en fait Ben lui-même qui avait expliqué au médecin quels étaient les risques du vaccin !

Ce formulaire dégageait aussi l'hôpital de toute responsabilité par rapport aux risques. Il précisait en outre que toute la responsabilité incombait aux parents.

Aliea et Ben ont voulu dire à l'infirmière qu'ils signaient sous la contrainte et qu'il n'avait pas été question de « consentement » à ce sujet. On leur avait fait comprendre que quoiqu'ils souhaitent ou fassent, leur bébé serait vacciné ; c'était la seule voie qui leur restait pour que leur bébé ne leur soit pas enlevé.

Ce n'est apparemment pas la première fois que le Dr Bierd a intimidé des parents à l'hôpital St Vincent à Birmingham en Alabama. Un membre du personnel hospitalier a expliqué aux parents d'Aaron que le Dr Terry Bierd avait forcé beaucoup d'autres personnes à accepter le vaccin. Ce membre du personnel qui a voulu rester anonyme a dû s'interrompre plusieurs fois au cours de la conversation tant il était perturbé par ce qui venait de se passer. Il semblerait qu'il y ait eu un certain nombre d'autres plaintes contre ce médecin.
Commentaire Initiative Citoyenne

Voici, pour info, à quoi ressemble cette médecin hors la loi n'hésitant pas à bafouer les droits des enfants et de leurs parents. Il est important que ces médecins qui se croient tout permis soient démasqués et rappelés à l'ordre par une salutaire vigilance citoyenne, puisque les autorités complices de ces situations tolèrent non seulement ces abus mais les favorisent. (Quand on lit les commentaires en anglais postés sur une page d'appréciations la concernant, on peut de façon tout à fait réjouissante se rendre compte qu'elle est déjà servie en commentaires incendiaires bien mérités.) Cette petite capture d'écran complète donc le tout:

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© Inconnu
Il est scientifiquement et éthiquement INJUSTIFIABLE de vacciner des nourrissons directement après leur naissance contre l'hépatite B, une maladie qu'ils n'attrapent pas à cet âge (sauf si leur mère était contaminée avant la naissance ce qui est testé bien longtemps avant la naissance)
Lien vidéo de l'audition du 18 mai 1999 devant le Comité de Réforme du Congrès américain(sur l'insécurité du vaccin anti-hépatite B qui a déjà tué plusieurs enfants). En Anglais.