Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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Dans le spectre lumineux d'une étoile ou d'une galaxie, si les raies apparaissent à une fréquence plus basse (décalées dans le spectrogramme vers le rouge ou redshifted) que celle observées dans le spectre du Soleil, nous disons de cet objet qu'il présente un « redshift positif ». L'explication admise de cet effet est que l'objet doit être en train de s'éloigner de nous. Cette interprétation est une analogie avec le glissement vers le grave de la tonalité du sifflet d'un train s'éloignant rapidement de nous. La question est : Est-ce que les astrophysiciens modernes supposent que ce redshift est le seul effet produit par la vitesse de récession ? Il est devenu clair que la réponse à cette question est un NON ! catégorique.

Si la longueur d'onde d'une raie d'absorption dans le spectre d'un objet analysé apparaît à une longueur d'onde qui est, disons, 1,56 fois sa « longueur d'onde normale » (longueur d'onde observée en laboratoire sur Terre), nous disons alors que cet objet présente un redshift positif de z = 0,56. La valeur de z est tout simplement la partie fractionnaire de la longueur d'onde des raies spectrales analysées. L'interprétation simple de ceci est que cet objet doit donc s'éloigner de nous à 56% de la vitesse de la lumière (c), soit 0,56 x 300.000 km/s. Pour la majorité des astrophysiciens, la vitesse de récession étant : v = cz, cet objet doit donc être très loin de la Terre.

Mais une grande valeur de redshift ne signifie pas nécessairement que l'objet est éloigné. Il existe une autre cause, plus importante, de la valeur élevée du redshift.

Halton C. Arp

Halton C. Arp, astronome de profession, fut plus tôt dans sa carrière assistant de Edwin Hubble. Il obtint les distinctions honorifiques Helen B.Warner, Newcomb Cleveland et Alexander von Humboldt Senior Scientist. Il travailla pendant des années dans les observatoires du Mont Palomar et du Mont Wilson. Pendant qu'il était là-bas, il réalisa son catalogue bien connu, « Peculiar Galaxies », qui montre des galaxies à l'apparence difforme ou irrégulière.

Prenant des photographies à travers les grands télescopes, il découvrit que de nombreuses paires de quasars (objets quasi-stellaires) ayant une valeur de redshift extrêmement grande (et donc censés s'éloigner très rapidement et être très éloignés de nous) sont physiquement liées à des galaxies à faible redshift et connues pour leur proximité relative. Arp avait les photographies de nombreuses paires de quasars à grand redshift situés symétriquement de chaque côté de galaxies à faible redshift, qu'il proposa être leurs génitrices. Ces appariements sont bien plus fréquents que ne l'accorderaient les probabilités d'une distribution aléatoire. Les astrophysiciens modernes tentent d'expliquer les associations de galaxies et de quasars observées par Arp, comme étant des « illusions » ou des « coïncidences de position apparente ». Néanmoins, le grand nombre de quasars reliés physiquement à des galaxies à faible redshift, photographiés et catalogués, s'oppose à cette dérobade. Ces associations sont trop fréquentes.

Du fait des photos de Arp, le postulat selon lequel les objets à haut redshift doivent être très éloignés - sur lequel repose la théorie du « Big Bang » et toute la cosmologie admise - est prouvé faux ! La preuve de la fausseté de la théorie du Big Bang est donc établie.

NGC 4319 et Markarian 205

Excellent exemple de la remise en question de Arp, la paire d'objets reliés NGC 4319 et Markarian 205.

Dans son livre « Quasars, Redshifts and Controversies », le Dr Arp a démontré qu'il existe un lien physique entre la galaxie spirale barrée NGC 4319 et l'objet semblable à un quasar, Markarian 205. Il s'agit d'un lien entre deux objets aux valeurs de redshift extrêmement différentes. Les astronomes modernes refusent d'admettre l'existence de ce lien physique. Ils prétendent que ces deux objets ne sont pas voisins, qu'ils sont « alignés par pure coïncidence ».

Le 4 avril 2002, John Smith, astronome amateur de Oro Valley, dans l'Arizona, a réussi à prendre une photo des deux objets. J'ai alors quantifié cette image pour faire apparaître les plages isophotes (d'égale luminance). Le résultat est montré ci-dessous. Les isophotes de la partie centrale de NGC 4319 suggèrent que l'objet est certainement une galaxie spirale barrée. En outre, les bras principaux semblent se détacher à leur racine. Ces deux observations ont été notées en premier par Arp et indiquées ainsi dans son livre. Notez que seuls les isophotes de Markarian 205 sont étirés en arrière vers NGC 4319. Aucun des autres objets proches de NGC 4319 n'est déformé de cette manière.
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Plus tard, le 7 octobre 2002, l'Astronomy Picture of the Day a publié une image de ces mêmes objets prise par le télescope spatial Hubble. L'orientation est différente. Après avoir traité l'image de Hubble comme l'image de l'amateur ci-dessus, les éléments suivants ont été obtenus :
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Notez que, dans la vue aux isophotes magnifiés (à droite), Markarian 205 montre une dilatation de la forme des isophotes intérieurs allant vers NGC 4319. Il y a aussi une série de masses secondaires sur la ligne reliant NGC 4319 au centre de Markarian 205. Malgré tout, les scientifiques de la NASA « sont incapables de voir le lien entre ces deux objets. »

Dans son explication officielle de l'image, la NASA indique : « Les apparences peuvent être trompeuses. Dans cette image d'un duo céleste étrange, prise par le télescope spatial Hubble de la NASA, la galaxie spirale NGC 4319 [au centre] et un quasar appelé Markarian 205 [en haut à droite], semblent être voisins. En réalité, les deux objets ne vivent même pas dans la même ville. Ils sont séparés par le temps et l'espace. NGC 4319 est à 80 millions d'années-lumière de la Terre. Markarian 205 (Mrk 205), plus de 14 fois plus éloigné, est à 1 milliard d'années-lumière de la Terre. Dans l'alignement, l'apparente proximité de Mrk 205 et de NGC 4319 est tout simplement une question de hasard. » Les astronomes de profession ont l'air si épris de leur théorie « redshift égale distance », que ça leur esquinte les yeux.

Quintette de Stephan

Dans « Quasars, Redshifts, and Controversies » (p. 96-101), Halton Arp traite de cinq galaxies en interaction NGC 7317, NGC 7318A, NGC 7318B, NGC 7319, et NGC 7320, qui constituent le Quintette de Stephan. La dernière, NGC 7320, a une valeur de redshift de 800 km/s. Le redshift des quatre autres donne 5700 km/s et 6700 km/s. Les astronomes modernes affirment donc que les quatre dernières sont environ huit fois plus loin de nous que NGC 7320. Par conséquent, disent-ils, il ne peut y avoir d'interaction entre NGC 7320 et les autres.

Arp indique : « Les clichés du plus larges télescope de 200 pouces (Mt. Palomar) que j'ai pu obtenir, montrent clairement une « traîne » sortant de l'extrémité sud-est de NGC 7320. » Il fait remarquer : « Une traîne comme celle de NGC 7320... doit être une traîne d'interaction - qui ne peut provenir que d'une interaction physique avec les membres proches à hauts redshifts du Quintette. »

Il déclare ensuite qu'au moins un amateur a pu voir la traîne mais, « qu'il est étonnant que tant de professionnels ont du mal à la voir. » La NASA rogne systématiquement ses images du Quintette de Stephan pour exclure la région où cette traîne est visible.

Néanmoins, mon bon ami, l'astronome amateur John Smith, a obtenu une image complète du Quintette.

La grande galaxie sombre, sur la gauche, est NGC 7320 à faible redshift. Ensuite, en allant dans le sens trigonométrique, nous avons NGC 7317, NGC 7318A, NGC 7318B, et NGC 7319. En haut de l'image, on voit la petite galaxie NGC 7320C. Après traitement numérique de l'image (amélioration du contraste uniquement), le résultat montré ci-dessous a été obtenu.
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Il est évident que la « traîne » se prolonge vraiment vers la gauche en partant de NGC 7320. En fait, elle semble se courber autour et rejoindre la petite galaxie NGC 7320C. Le redshift de cette petite galaxie compagne est z = 0,02, environ 10 fois celui de NGC 7320.

Ainsi, une fois encore, nous avons la preuve de l'existence d'un lien physique entre deux objets dont les valeurs de redshift sont considérablement différentes.

Redshift intrinsèque

Arp estime que la valeur du redshift d'un objet analysé est constituée de deux composantes : la composante intrinsèque et la composante de vitesse. La composante de vitesse est la seule reconnue par les astronomes modernes. Le redshift intrinsèque est une propriété de la matière dont est fait l'objet. Il change apparemment au fil du temps par sauts discrets. Il suggère que, éjectés par leur galaxie mère, les quasars ont en général une valeur de redshift intrinsèque allant jusqu'à z = 2. S'éloignant toujours, leur redshift intrinsèque diminue progressivement. Souvent, quand la valeur du redshift intrinsèque descend autour de z = 0,3, le quasar commence à ressembler à une petite galaxie ou à un objet BL Lac, et se met à revenir vers sa génitrice, avec sa valeur de redshift en constante décroissance. Il possède des photos et des diagrammes de nombreux groupements familiaux de ce genre. Tout redshift supplémentaire (en plus de sa valeur intrinsèque) est effectivement révélateur de la vitesse de l'objet. Mais la partie intrinsèque donne une indication sur la jeunesse de l'objet et constitue en général la plus grande fraction du redshift total d'un quasar.

En outre, la valeur z du redshift intrinsèque des quasars semble quantifiée ! Des groupes anormalement proches de ces valeurs calculées se trouvent centrés autour de z = 0,061, z = 0,3, z = 0,6, z = 0,96, z = 1,41, z = 1,96, etc... de façon à ce que (1+z2) = 1,23(1+z1). [Exemples : 1,23(1+0,3) = 1+0,60 ; 1,23(1+0,6) = 1+0,96].

L'existence même de cette seule quantification, est une preuve suffisante de la faillite de l'idée selon laquelle le redshift n'est qu'une indication de la vitesse de récession (et donc de la distance). Cette quantification signifie (si redshift = distance) que les quasars doivent tous se trouver sur une série de sphères concentriques ayant la Terre pour centre. Il y a belle lurette que Copernic a découvert que la Terre n'est au centre de rien du tout !

Récemment des astronomes modernes en plein bonheur, ont annoncé ne pouvoir trouver aucun effet de quantification dans la valeur du redshift des quasars analysés. Bien sûr que non ! Les valeurs brutes mesurées des redshifts complets de l'ensemble universel de tous les quasars connus ne sont pas quantifiées. Ce sont les valeurs z des redshifts intrinsèques qui le sont !

Au lieu de lui décerner un prix (et de réexaminer en même temps leur postulat « redshift = distance »), Arp a été (et continue à être) systématiquement interdit de publier ses résultats et de temps d'accès au télescope. On aurait pu au moins s'attendre à ce que les « pouvoirs en place » braquent immédiatement le télescope des rayons X en orbite Chandra, le télescope spatial Hubble, et tous les grands télescopes terrestres vers les passionnantes découvertes de Arp afin de les confirmer ou de les réfuter une fois pour toutes. Au lieu de cela, ces objets ont été soustraits à toute vérification. Les photographies officielles étant systématiquement rognées pour les exclure. Les familiers de l'affaire Galilée se souviendront des prêtres qui refusèrent de regarder à travers son télescope.

Preuve que Arp a raison : Quasar devant galaxie proche

Dernière preuve irréfutable de la fausseté du postulat « redshift = distance », cette image de la galaxie NGC 7319 (redshift = 0,0225). Le petit objet indiqué par la flèche est un quasar (redshift = 2,11). Cette observation d'un quasar entre la galaxie et la Terre est impossible si le quasar est au moins quatre-vingt-dix fois plus loin que la galaxie.
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Ainsi, Arp a raison d'affirmer que le redshift est dû principalement à la jeunesse d'un objet, et ensuite seulement, à sa vitesse. Par conséquent, les quasars ne sont pas les astres observés les plus brillants, les plus éloignés et se déplaçant le plus rapidement dans l'Univers - ils sont plutôt parmi les plus jeunes.

La théorie du Big Bang est erronée - pas parce que d'autres ou moi l'affirmons - mais parce que cela a été démontré scientifiquement par le travail de gens comme Halton Arp et ses partenaires.

Arp vit maintenant retraité en Allemagne. Son état de santé n'est pas terrible. Mais son travail restera à jamais dans nos esprits.