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Pour exploiter son gaz de schiste, l'Algérie a besoin d'aide. Une aubaine pour les entreprises françaises, qui seront apparemment les premières à profiter de la situation.

Selon le journal français, le Nouvel observateur, « des groupes français seraient (...) en mesure de réaliser très prochainement des recherches sur le territoire algérien concernant les méthodes d'exploitation du fameux gaz. Avec pour objectif de trouver des alternatives « propres » à la technique de la fracturation hydraulique, cette injection d'eau et de solvants sous très haute pression accusée de détruire l'environnement et de vider les nappes phréatique ».

Parmi les groupes français qui pourraient être intéressés par le gaz de schiste algérien, on trouve Suez. Le journal précise que l'Algérie fait partie des six pays dans lesquels le géant énergétique français envisage de se lancer dans la prospection d'hydrocarbures de schiste, avec l'Allemagne, la Pologne, le Brésil, la Chine et la Grande-Bretagne, où le groupe a déjà annoncé acquis 13 licences d'exploitation. « Nous prenons acte de la loi et nous étudions la possibilité de chercher ou d'exploiter les gaz non conventionnels en Algérie », indique un porte-parole de GDF Suez, cité par la même source.

Malgré la polémique, le dernier conseil des ministres a autorisé le gouvernement à explorer le gaz de schiste. A la seule condition que tous les contrats doivent être entérinés par le Conseil des ministres.

L'Algérie renferme un gisement de gaz de schiste immense, le troisième mondial, avec 707 trillions de mètres cubes, après la Chine (1.115 trillions de m3) et l'Argentine (802 trillions de m3). Sept bassins potentiels ont été identifiés, dans le sud saharien : Tindouf, Reggane, Timimoun, Ahnet, Mouydir, Ghadames Berkine et Illizi.