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J'ai eu une discussion récemment sur Facebook concernant le conflit à Gaza. Je postais à propos des abus horrifiques d'Israël, il ripostait avec les abus supposes égaux du Hamas. Après avoir échangé nos idées quelque temps, j'en vins à voir où notre différence d'opinions se situait réellement. Vous voyez, fondamentalement, tous deux nous voyons les choses du même côté - la guerre est ridicule et les atrocités de ce conflit sont totalement inexcusables. Tuer des enfants ou des civils est complètement psychopathique. Nous voulons tous deux une fin à ce conflit. Et pourtant, nous débattions.

Là où mon ami s'était raccroché fut que l'article que j'avais posté n'était pas « équitable ». Il en appelait à Israël pour crimes de guerre, violations des droits de l'homme et autres choses équivalentes, mais il ne citait aucune des horribles choses équivalentes que le Hamas avait faites. L'argument familier du « bouclier humain » fut évoqué au passage, comme on pouvait le prévoir.

D'autre part, cette position est vraiment révélatrice de quelqu'un qui n'est pas correctement informé et fait confiance aux médias populaires pour l'information. En d'autres mots, c'est la position sioniste, que les deux parties sont également en cause et que la situation est « compliquée », et qu'Israël a le droit de se défendre (contre ses prisonniers, apparemment).

Mais en même temps, je pouvais voir d'où il provenait et l'erreur dans sa pensée devenait plus qu'évidente. Cela m'a vraiment éclairé à la perspective de la plupart des gens de l'Ouest, absorbant leurs morceaux d'informations CNN, lisant HuffPo, ou d'autres nouvelles populaires. En tant qu'être humain, regardant les actions d'autres supposés êtres humains, on suppose naturellement qu'il y a une quelconque forme de logique derrière leurs actions. La situation est « compliquée » car les « bons et les mauvais » de l'histoire sont difficiles à démêler.

Et parce qu'on suppose que nos dirigeants sont des gens logiques, il y a une tendance naturelle à croire que la vérité du conflit Israël/Palestine se trouve quelque part au milieu, chacun a une perspective et toutes les perspectives devraient être considérées et validées dans une certaine mesure. Certainement, il n'est pas raisonnable de rejeter totalement une perspective en faveur d'une autre, car c'est être « biaisé ». Un camp dit x, l'autre camp dit y, donc la vérité de l'histoire doit se trouver quelque part entre les deux. Les deux positions sont prises comme des extrêmes sur un continuum, chaque biais naturel d'une partie tirant dans la direction opposée.

C'est ce qui est communément évoqué en tant que « l'erreur du juste milieu », où il est supposé que la position intermédiaire entre deux extrêmes doit être correcte simplement parce que c'est la position intermédiaire. C'est une erreur compréhensible à faire lorsque vue de la perspective de deux positions extrêmes comme « trop » ou « pas assez ». Faites l'exercice, pour utiliser un exemple du lien ci-dessus. Trop est mal et peut mener à préjudice. Pas assez est inefficace. Dans ce cas, ce serait, bien sûr, la bonne réponse vers laquelle se tourner pour le juste milieu, assez d'exercice pour être efficace mais pas trop.

Mais que faisons-nous lorsque les deux positions assimilent la vérité contre les mensonges ?

Voici une situation hypothétique. Deux voisins sont au tribunal à propos d'une dispute - un voisin a tiré sur et tué le chien de l'autre. Le propriétaire du chien soutient que son voisin était dans un accès de rage sur une dispute de propriété et tira sur le chien par dépit. L'autre soutient que le chien l'a attaqué et qu'il a eu peur pour sa vie. Pour le but de l'exercice, disons que le propriétaire du chien dit la vérité, que le chien n'a pas attaqué et le voisin a agi par méchanceté et ment délibérément pour cacher son abus.

Le juge, confronté aux deux côtés de l'histoire, décide que la vérité de l'affaire doit se trouver quelque part au milieu. Il déclare par conséquent une sentence clémente, une amende peut-être, et clôt le dossier. Est-ce que la justice a été servie ici ? Là l'erreur du juste milieu a entravé un quelconque recours justifié possible. Elle sert uniquement à bénéficier au menteur dans cette situation. On a fait du tort à la vérité.

À présent, mettez les choses à une échelle macro de conflits mondiaux. C'est une tendance naturelle de présumer que les deux camps sont constamment sur des bords opposés et que la vérité de l'affaire est quelque part entre les deux extrêmes, invoquant là le sophisme du juste milieu. Mon ami m'a dit à un moment dans notre ping-pong Facebook, « il y a la preuve de crimes de guerre des deux côtés du conflit. Suggérer que c'est toute la faute à Israël ou toute la faute du Hamas n'est pas prêter attention à toutes les preuves disponibles d'un point de vue équitable. »

Mais regardons à un exemple de l'histoire. Que dire de l'esclavage des Africains par les hommes blancs pendant 200 ans dans l'histoire étasunienne ? Si un côté du continuum est que « l'esclavage est parfaitement OK » et que l'autre côté est que « l'esclavage est fondamentalement mauvais », est-ce que la vérité est quelque part au milieu ? Peut-être une position intermédiaire, comme « l'esclavage est mauvais, mais d'autres formes d'oppression sont OK ». Ou « l'esclavage est mauvais mais la servitude forcée engagée par contrat est OK » ?

Bien sûr que non ! Il y a une réponse très nette et elle ne se situe pas entre les deux positions. La vérité parle fort ici ; l'esclavage est absolument mauvais à tous niveaux et ne devrait jamais avoir existé en premier lieu, dans n'importe quelle forme.

L'exemple ci-dessus est un exemple simpliste, mais ce que nous voyons se jouer sur la scène mondiale est similaire. Il y a une vérité fondamentale au conflit à Gaza ; la situation n'est pas « compliquée ». Les eaux sont davantage souillées, cependant, lorsqu'un côté de l'argument est psychopathique, signifiant complètement dénué de conscience humaine. Dans ce cas, l'erreur du juste milieu sert seulement plus avant l'intention psychopathique. Chaque fois qu'un médiateur invoque le juste milieu, l'intention psychopathique est favorisée, et la vérité est mise en retrait. Comme l'est le cas avec le chien, la justice n'est pas servie.

Et ceci soulève un autre problème fondamental avec la perspective commune sur le conflit Israël - Gaza - l'affligeant manque d'éducation sur l'existence et les actions des psychopathes.

Les lecteurs réguliers de SOTT sont plus que familiers avec la recherche sur les psychopathes et qu'ils constituent les échelons supérieurs de notre élite sociétale. Comme je l'ai indiqué dans mon dernier article avec Joe Quinn :
Les lecteurs réguliers de ce site internet devraient connaître l'idée que les psychopathes sont les « leaders » ici, sur la planète Terre. Ou, au minimum, que les actions prises par ces « élites » ne sont pas avisées par une conscience telle que la conçoivent normalement les gens normaux. Ce n'est pas que les éditeurs de SOTT.net soient dotés de la capacité, ou des qualifications nécessaires, de diagnostiquer la psychopathie à distance. C'est simplement le fait qu'il est assez facile de déterminer si oui ou non, les actions prises à la fois à petite et à grande échelle sont investies par une conscience.

Par exemple, l'ordre de frappes par drone contre des civils, peu importe combien de prétendus « terroristes » sont « éliminés », est un acte qui est dénué de conscience. Mentir à propos des armes de destruction massive, des attaques chimiques contre des civils ou des « complots de terreur maison » dans le but de justifier une réaction militaire ou policière violente contre les populations étrangères ou domestiques est un acte sans conscience. Espionner en apparence les communications privées de vos propres citoyens, et ensuite mentir à ce propos au monde, est agir sans conscience. En résumé, la maxime : « Par leurs fruits, nous les reconnaîtrons » peut nous prendre un long moment pour séparer le bon grain de l'ivraie, pour ainsi dire.
On pourrait ajouter que bombarder une école des Nations Unies pleine de personnes déplacées, incluant des enfants, au coeur de la nuit à Gaza est aussi un acte sans conscience :
Pierre Krähenbühl, commissaire général de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés Palestiniens, OSTNU (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient - NDT), a condamné « dans les termes les plus fermes possible, cette sérieuse violation de la loi internationale par les forces israéliennes ».

Il a dit dans une déclaration : « La nuit dernière, des enfants ont été tués alors qu'ils dormaient à côté de leurs parents sur le sol d'une salle de classe dans un abri désigné des Nations unies à Gaza. Des enfants tués durant leur sommeil ; c'est un affront à chacun d'entre nous, une source de honte universelle. Aujourd'hui, le monde se trouve déshonoré. »
Ou peut-être les États-Unis « refournissant Israël en munitions, même après avoir condamné le bombardement d'une école de Gaza » :
D'après [CNN], les officiels du Pentagone ont confirmé que les É.-U. honoreront une demande d'Israël pour plusieurs types de munitions, incluant des canons de mortier de 120 mm et des munitions de 40 mm pour des lanceurs de grenade. L'échange ne sera pas une vente d'urgence, ont dit des officiels anonymes, et provient d'une réserve d'armes détenue par les É.-U. en Israël, équivalent à plus d'un milliard de dollars.

Seulement quelques instants auparavant, cependant, la Maison-Blanche s'est officiellement insurgée d'une attaque attribuée à l'ADI plus tôt dans la journée sur une école de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies dans le camp de réfugiés de Jabaliya. Les officiels à Gaza disent que le bombardement en a tué au moins 15 et blessé 90 autres, et n'est que la dernière attaque lancée par l'ADI dans une guerre contre le Hamas qui continue à réclamer les vies de civils palestiniens pris dans les tirs croisés.
Comme ceci illustre de façon flagrante, nous avons besoin de prêter attention aux actions, non pas aux mots. Les profits sont priorisés contre la vie d'enfants.

À nouveau, de mon essai avec Joe Quinn :
Les Drs Paul Babiak et Mary Ellen O'Toole décrivent ainsi le psychopathe :
« Sous la façade habilement présentée - généralement créée par les psychopathes pour influencer leurs cibles - se trouve un côté plus sombre, que les gens peuvent éventuellement suspecter. Ils peuvent être des menteurs pathologiques qui dupent, manipulent et trompent autrui à des fins égoïstes. Certains psychopathes du monde des affaires s'épanouissent dans la recherche du frisson, s'ennuient facilement, recherchent la stimulation et cherchent à manœuvrer les gens psychologiquement avec un fort désir de gagner. À la différence des athlètes professionnels mus par un désir d'améliorer leur performance et de surpasser leur record personnel, les psychopathes sont guidés par ce qu'ils perçoivent comme les vulnérabilités de leurs victimes. Il existe peu de recherches sur leurs expériences psychologiques intérieures, cependant, ils semblent tirer un plaisir pervers à faire souffrir et abuser leurs victimes.

Les recherches par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF) indiquent que les psychopathes sont incapables d'éprouver des émotions et des sentiments humains élémentaires de culpabilité, de remords, ou d'empathie. Cette pauvreté émotionnelle est souvent visible dans leurs sentiments superficiels. Ils montrent des émotions seulement pour manipuler les individus autour d'eux. Ils imitent les réactions émotionnelles des autres. Certains manquent de buts à long terme réalistes, bien qu'ils puissent décrire des plans grandioses. Le psychopathe impulsif et irresponsable mène un style de vie parasitaire et prédateur, recherchant et utilisant les autres, peut-être pour de l'argent, de la nourriture, un toit, le sexe, le pouvoir et l'influence. »
Cela sonne comme une description convenable de nos dirigeants politiques et financiers mondiaux, n'est-ce pas?
À nouveau, nous voyons ici un agenda psychopathique manifestée sur la scène mondiale. Il n'y a pas de juste milieu dans cette situation. Des civils innocents sont maintenus dans une prison à ciel ouvert, leur nourriture rationnée à la calorie, l'accès refusé au matériel de construction, aux fournitures éducatives, toutes les choses que nous tenons pour acquises dans la vie de tous les jours, et ensuite, attaqués et tués sans provocation (dites ce que vous voudrez sur les rockets du Hamas, inefficace néanmoins, les civils n'ont rien fait pour provoquer ces attaques). Ce sont des actions non guidées par la conscience humaine.

Malheureusement, alors que nous regardons les agissements qui se déroulent sur la scène mondiale, un défaut fondamental à la compréhension juste de ces évènements se trouve dans la croyance que nous parlons d'agissements d'êtres humains. Nous supposons automatiquement « qu'ils sont comme nous. Ils ont leurs défauts et points aveugles, mais que dans le fond, ils peuvent être raisonnés et une solution peut être atteinte. » Mais nous ne parlons pas d'êtres humains. Ce que nous observons sur la scène mondiale sont les agissements de psychopathes. Non pas enchaînés suivant des lignes racistes, comme beaucoup de principes philosophiques racistes voudraient que vous croyiez, mais des lignes de pouvoir.

De nouveau, de Joe Quinn :
Comme les études cliniques sur l'esprit psychopathique l'expliquent, les psychopathes éprouvent périodiquement une irrésistible pulsion à décharger leurs instincts destructeurs. Dans le cas de psychopathes en position de pouvoir, cela veut dire habituellement une espèce de « guerre » où des civils innocents (alias des « non-combattants ») sont pris pour cible pour la souffrance la plus brutale. Dans le cas spécifique de l' « élite » psychopathique israélienne, le profil psychopathique donne quelque chose comme ça :

Netanyahu et sa clique ont un désir profond, presque inconscient, d'annihiler les Palestiniens, de les « effacer des pages de l'Histoire », car les Palestiniens se tiennent en travers de leur chemin, les empêchant d'atteindre leur but, un État juif idéalisé où ils régneraient en maîtres suprêmes. Les idéologues israéliens/sionistes sont fréquemment et particulièrement furieux contre les Palestiniens, car les Palestiniens forcent les sionistes à se démener pour trouver un moyen d'atteindre leurs objectifs racistes sans ternir leur propre image de ceux qui « cherchent la paix », « défendent le "peuple juif" » en étant « la seule démocratie au Moyen-Orient » etc. Pour les psychopathes en Israël, donc, tous les Palestiniens sont « mauvais », mais il y a un problème : les Palestiniens ne sont pas mauvais et leur cause est juste selon les standards humains normaux.
Et qu'en est-il du Hamas ? Ne sont-ils pas aussi coupables d'agissements psychopathiques contre les citoyens israéliens ? Alors que le monde observe, les médias dépeignent le conflit comme Israël contre le Hamas. Mais à la base, là encore, si vous regardez les actions, pas les mots, du point de vue de qui veut que le conflit s'arrête et qui veut qu'il continue, Israël et le Hamas sont tous deux du même côté - travaillant à favoriser le conflit plutôt que l'arrêter. Leurs efforts concertés servent à perpétuer ou faire escalader le conflit, les deux maximisent le nombre de blessés et les deux assurent que l'audience sera toujours polarisée. Sont-ils de mèche ? C'est difficile à dire, mais Joe rentre dans les détails là-dessus ici.

Voici juste un petit aperçu de Yasser Arafat à Corriere della Serra le 11 décembre, il a dit :
« Nous faisons tout notre possible pour stopper la violence. Mais le Hamas est une créature d'Israël qui, à l'époque du Premier Ministre [Yitzhak] Shamir [à la fin des années 1980, lorsque le Hamas surgit], leur a donné de l'argent et plus de 700 institutions, parmi elles des écoles, des universités et des mosquées. Même [l'ancien Premier Ministre israélien Yitzhak] Rabin a fini par l'admettre, lorsque je l'ai incriminé avec cela, en présence de [du Président égyptien Hosni] Moubarak. »

Dans une interview avec L'Espresso le 9 décembre, Arafat a dit :

« Le Hamas a été établi avec le soutien d'Israël. Le but était de créer une organisation antagoniste à l'OLP [Organisation de Libération de la Palestine]. Ils [au Hamas] ont reçu un financement et un entraînement d'Israël. Ils ont continué à bénéficier de permis et d'autorisations, alors que nous étions entravés, même [pour des permis] pour construire une usine de tomates. Rabin lui-même a qualifié cela comme une erreur fatale. Certains collaborateurs d'Israël sont impliqués dans ces attaques [terroristes]. Nous avons la preuve, et nous la mettons à la disposition du gouvernement italien. »
Comme un avertissement à ce qui précède et l'idée que la direction du Hamas est « là-dedans ensemble avec Israël », aussi bien les êtres humains normaux et les psychopathes s'engageront dans la résistance à une occupation militaire et économique brutale contre une population civile sans défense, mais uniquement le psychopathe ou l'individu sérieusement « ponérisé » s'engagera dans ce genre de brutalités sur des innocents. Il y a une différence qualitative nette entre les crimes d'un agresseur et d'un occupant, et les crimes de quelqu'un résistant à cette agression et occupation. La quatrième Convention de Genève le clarifie très bien, comme Richard A. Falk (professeur étasunien émérite de la loi internationale et Rapporteur spécial sur « la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens ») explique :
« ... dans la loi internationale, la résistance palestinienne à l'occupation est un droit légalement protégé.[...] Les échecs d'Israël à se conformer à la loi internationale, en tant qu'occupant belligérant, se sont élevés à un reniement fondamental du droit à l'auto-détermination, et plus généralement du respect de la structure de l'occupation belligérante - suscitant un droit palestinien à la résistance.[...]

À travers l'occupation et très clairement durant les deux insurrections, Israël a réagi à la résistance palestinienne avec un usage excessif de la force létale, incluant le ciblage de civils et d'enfants. La « création de faits » ainsi que l'emploi d'une telle force - s'est aggravé durant l'insurrection de l'automne 2000 - constitue des violations répétées de la quatrième Convention de Genève. »
Combien de civils morts cela nécessitera avant que nous réalisions que les personnes au pouvoir sont la cause ici ? Nous ne pouvons pas attendre des actions humaines remplies de conscience de ceux qui n'en possèdent pas. Ainsi, n'attendons plus pour une solution de cette source particulière.

Mon ami et moi avons terminé notre échange en des termes assez civils, mais il reste convaincu que la vérité se trouve dans le juste milieu. Il n'y a pas de juste milieu lorsqu'on en vient au conflit Israël-Palestine. Il n'y en a jamais lorsque vous parlez avec des psychopathes. Parce qu'à la fin, il ne s'agît pas de la bataille entre Israël et le Hamas, il s'agit des psychopathes contre des êtres humains pensant, ressentant. Avec l'erreur du juste milieu si fermement ancrée dans la pensée de mon ami, il ne verra probablement jamais la vérité concernant ce qui se passe sur la grande boule bleue. De nos jours, c'est une position dangereuse à tenir, comme il est expliqué dans ce livre extrêmement important.