Traduction : Fabio Coelho pour Croah.fr

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© Inconnu
Washington, les capitales européennes et les pressetituées occidentales sonnent les tambours de guerre. La une du Asia Times titre d'ailleurs : « L'OTAN cherche désespérément une guerre ».

Les conséquences tragiques d'une telle guerre pourrait bien s'étendre au-delà de la Russie, de l'Europe et des États-Unis, et atteindre le reste du monde. L'emploi du mensonge de la part de l'Occident met en danger la vie sur Terre et révèle que l'Occident est à la fois téméraire et irresponsable. Pourtant, quelques voix s'élèvent contre cette impétuosité doublée d'irresponsabilité.

Ron Unz nous rapporte le témoignage important d'un journaliste néerlandais respectable, Karel Van Wolferen. Wolferen et Unz lui-même sont l'exception de ce que Unz appelle, selon moi très justement, « la corruption flagrante et le manque de fiabilité des médias de masse américains ».

L'article de Wolferen est long, mais très important. Ses lecteurs y verront une analyse proche de la mienne.

Wolferen explique comment un Washington hégémonique a capturé l'Europe dans son idéologie atlantiste, qui exclut toute pensée indépendante ou toute politique étrangère différente de la part des Européens, qui sont réduits à l'état de simples vassaux. Wolferen en conclut que Washington entraînant l'Europe vers la guerre, « les Européens ne sont pas en mesure de croire à un dysfonctionnement ou à une irresponsabilité flagrante de l'État américain ».

Sans aucun contrôle interne de son irresponsabilité par ses alliés, les médias ou les sénateurs étasuniens, Washington a pour seuls obstacles les diplomaties russe, chinoise, indienne et sud-américaine sur le chemin qui nous mène vers la guerre. Si cette diplomatie échoue, aussi effroyable que fut la catastrophe de Fukushima, cette dernière ne sera plus qu'une goutte de pluie dans l'océan.

Le massacre provoqué contre des civils par Washington, ses pantins à Kiev et ses vassaux européens dans les anciens territoires russes, aux frontières du sud et de l'est de l'Ukraine actuelle, est non seulement presque entièrement passé sous silence par les médias occidentaux, mais en outre, il est nié ou mis sur le dos de la Russie.

Les crimes commis par Washington, tout en affirmant que la Russie en est l'auteur, ont provoqué une forte colère parmi la population russe. Cette colère est dangereuse car elle pourrait obliger Poutine, qui continue à insister sur la non-confrontation, à envisager l'usage de la violence plutôt que la diplomatie.

Egor Prosvirnin, rédacteur en chef d'un journal en ligne russe, nous explique l'étendue de la colère en Russie causée par le dangereux mélange de promesses non-tenues par Washington via la vicieuse propagande de guerre contre la Russie, et la complicité du gouvernement allemand.

Prosvirnin montre à quel point cette colère est tangible : « Les Allemands ont raté leur test. Lorsque le diable revient en Europe, vous ne lui résistez même pas, et vous vous prosternez à ses pieds comme un esclave ». Pour les Russes, l'Europe est un esclave du mal provenant de Washington.

Pourquoi Merkel a-t-elle permis que l'Allemagne soit impliquée de force dans un conflit avec la Russie, ce qui a provoqué une énorme colère des Russes contre l'Allemagne ? Qu'est-ce qui explique l'échec total de Merkel en tant que leader ?

Les régimes de Clinton, Bush et Obama ont mis le monde sur les rails d'une guerre finale. Comment leur diablerie peut-elle passer inaperçue ?

Ces deux États assassins sont les États-Unis et Israël. En tolérant leurs massacres incessants et leurs mensonges sans fin, le monde se prépare à sa propre perte.

Le seul espoir pour la vie, et la Vérité, c'est que le monde puisse s'unir contre ces deux gouvernements criminels, les isoler diplomatiquement et économiquement, et rendre impossibles les voyages officiels de leurs gouvernements à l'étranger sans qu'ils soient arrêtés et jugés par un tribunal.

Pourquoi le monde aurait-il besoin de Washington et d'Israël ? À moins d'avoir des tendances suicidaires, il n'a pas besoin d'eux.