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Projection d'insecticide dans le parc Yoyogi à Tokyo, le 28 août. | AP
Le ministère de la santé japonais a confirmé lundi 1er septembre vingt-deux cas autochtones de dengue. Selon les autorités, les personnes atteintes ont vraisemblablement été piquées par un ou des moustiques dans le parc Yoyogi, vaste espace vert très fréquenté du centre de Tokyo.

« Toutes les personnes ayant été infectées ont en commun de ne pas avoir séjourné à l'étranger au cours du mois passé », a précisé le ministère de la santé et aucun des malades n'est dans un état sanitaire inquiétant. Le ministère appelle néanmoins à éviter les points d'eau où se trouvent de nombreux insectes, véritable calamité en été au Japon.

La semaine passée, trois premiers cas avaient été diagnostiqués - les premiers en soixante-dix ans dans l'archipel - et dix-neuf autres ont donc été confirmés lundi. En conséquence, le ministère a pris des dispositions renforcées et demande à « toutes les personnes victimes d'une forte fièvre, trois à sept jours après avoir été piquées par un moustique, de se rendre au plus vite chez le médecin ».

PULVÉRISATION D'INSECTICIDE

Les services sanitaires ont commencé à pulvériser des insecticides dans le parc Yoyogi pour essayer d'éliminer le ou les spécimens porteurs du virus incriminé. Jusque-là, les recherches effectuées sur des moustiques attrapés dans ce parc n'ont pas donné de résultat.

La dengue, parfois appelée « grippe tropicale », est une infection virale transmise par les moustiques, mais qui ne se diffuse pas directement de personne à personne. La mise au point d'un vaccin contre la maladie est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types (ou stérotypes) de virus de la dengue. A la fin d'août, un premier cas autochtone a été détecté en France.