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Un vent d'hystérie vient de souffler dans le monde médical à cause de la parution dans le British Medical Journal (BMJ) d'un article destiné à discréditer le Dr Wakefield en l'accusant de « fraude » et de « trucage élaboré », mots repris à l'unisson par les perroquets que sont certains médias français qui reprennent tous les mêmes affirmations sans même les vérifier. Mais ces dernières attaques prouvent bien que l'industrie pharmaceutique devient de plus en plus nerveuse et vulnérable, ce que nous constatons chaque jour.

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David Ayoub
Comme le résume bien le Dr David Ayoub, radiologue à Carlinville dans l'Illinois : « Je n'essaie plus de découvrir les éléments qui pourraient prouver que les vaccins provoquent l'autisme. Les preuves abondent... Ce débat n'est nullement scientifique, il est essentiellement politique. »

Nous assistons à présent à une tentative de dernier recours d'une machine de propagande bien huilée pour sauver la politique vaccinale et nier les dégâts que provoquent les vaccins chez des enfants qui, avant la vaccination, étaient en parfaite santé. Dans cette affaire, il faut considérer que le Dr Wakefield n'est qu'un bouc émissaire.

Nous avons déjà publié dans ce journal les résultats du procès du Dr Andrew Wakefield qui a osé défier la mafia médicale britannique avec l'aide de centaines de parents d'autistes et n'allons pas les récidiver, mais quelques faits nouveaux demandent une analyse plus poussée.

Malgré un procès indigne et des mensonges colportés par de nombreux médias, ce scandale a déclenché une chute spectaculaire du taux de vaccination au Royaume Uni et aux États-Unis. En effet, la majorité des parents anglais qui avaient déjà, et non sans raison, de sérieuses appréhensions concernant les vaccins ont compris les nombreuses manigances des fabricants du vaccin ROR et ont renoncé à cette vaccination, ce qui représente une perte considérable pour le laboratoire. Il fallait donc agir au plus vite pour rétablir la situation et la confiance en Big Pharma. C'est ainsi que l'article paru dans le British Medical Journal (BMJ) accusant Wakefield des pires forfaits n'est pas arrivé par hasard.

Si le Dr Wakefield a fait les frais de cette « affaire », c'est uniquement parce qu'il était devenu trop dangereux pour l'industrie à cause de sa réputation internationale. Membre de l'Ordre royal des chirurgiens depuis 1985, il a reçu le titre prestigieux de « Fellow » du Collège Royal des Pathologistes en récompense de ses travaux. Il enseignait la gastro-entérologie expérimentale à l'école de Médecine du Royal Free Hospital, tout en poursuivant des recherches sur la maladie de Crohn.

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En février 1998, il a publié, avec 12 autres médecins, la fameuse étude sur des enfants autistes qui présentaient des troubles neurologiques associés à des troubles intestinaux, ce qui pouvait évoquer la possibilité d'un lien entre ces inflammations de l'intestin, l'autisme et le vaccin ROR. Le Dr Wakefield s'est alors contenté de conseiller l'arrêt immédiat de la triple vaccination jusqu'à plus amples recherches, ce qui provoqua immédiatement la protestation massive des autorités sanitaires britanniques.

Wakefield et ses collègues n'étaient pas les premiers à établir un lien entre le vaccin et les désordres intestinaux - on ne parlait pas encore vraiment d'autisme - et nombre de publications abondaient dans le même sens, venant des États-Unis, d'Italie et du Venezuela, mais sans aucun impact officiel.

Or, depuis 1991 donc bien longtemps avant cette publication, environ deux mille familles avaient déjà porté plainte contre les laboratoires et le gouvernement au sujet de ce vaccin l'accusant de générer des dommages cérébraux dont souffrent leurs enfants.

Sur les conseils de leurs pédiatres, certains parents ont alors contacté le Dr Wakefield pour les symptômes gastro-intestinaux des enfants, ce qui a permis à Richard Horton, l'éditeur du journal le Lancet, de déclarer en février 2004, six ans après la parution de l'étude, que le Dr Wakefield et son équipe n'avaient pas respecté l'éthique au sujet de cette étude, sous le prétexte que le Royal Free Hospital dans lequel travaillait le gastro-entérologue a reçu des fonds pour cette recherche. Or, les fonds donnés par le Legal Aid Board n'ont jamais été utilisés pour l'étude parue en 1998, ce qui prouve bien qu'il n'existait aucun conflit d'intérêts dans cette affaire, d'autant que les 55 000 livres incriminées n'ont profité qu'au Royal Free Hospital, que le Dr Wakefield n'en a pas touché un centime et, de surcroît, que ces fonds étaient destinés à une étude entièrement indépendante de celle qui a été publiée par le Lancet.

Après la parution de l'étude en 1998, l'affaire devint tellement préoccupante pour le gouvernement britannique, très impliqué dans la promotion du vaccin, qu'il s'activa à désinformer les citoyens et, en décembre 2001, le Dr Wakefield fut prié de donner sa démission à cause de ses travaux sur l'autisme et le ROR.

Fort heureusement, tandis que dans son propre pays il était victime d'une véritable chasse aux sorcières, il put s'installer aux États-Unis, où il poursuivit ses travaux au centre de recherches Thoughtful House Center for Children à Austin, au Texas, qui traite des enfants venus du monde entier et qui présentent les symptômes de l'autisme. Wakefield a été directeur exécutif de cet organisme jusqu'en février 2010, où il a démissionné après la publication des conclusions de l'enquête menée par le British Medical Général Council, qui correspond à notre Conseil de l'Ordre des médecins.

Les accusations qui ont provoqué cette enquête avaient été lancées par le journaliste Brian Deer, qui a déclaré devant témoins que son but était de « détruire le médecin ». Au moins, à ce sujet, cet individu n'a pas menti.

C'est alors que plusieurs cosignataires de l'étude menée à la Royal Free Medical School ont retiré leurs noms de la publication sous le prétexte qu'ils ne voulaient pas « ajouter d'huile sur le feu ». Il est manifeste qu'ils ont été menacés, sinon comment expliquer que des médecins qui participent à une étude et la publient changent tous d'avis au même moment, des années plus tard, alors que des pressions s'exercent à tous les niveaux pour occulter une vérité qui gêne bien des pouvoirs, tant politiques que scientifiques ?!

Le 22 février 2004, le Daily Mail nous prévenait : « La satanisation du Dr Wakefield, qui a commencé bien avant ces récentes péripéties, doit nous rappeler d'autres accidents infligés par les escadrons de la mort du Gouvernement. » Et dans cet article, le journaliste Stephen Glover conseillait : « Surveillez le Dr Wakefield. Je soupçonne que sa longue déstructuration, orchestrée par le ministère de la Santé, ne fait que commencer. »

Il est évident que ce médecin, défenseur des malades et qui n'a pas su courber l'échine devant la dictature médicale, était depuis fort longtemps une épine dans le pied du gouvernement travailliste et Stephen Glover ne s'est pas trompé dans ses « prévisions ».

La preuve de la collusion

À la même époque, et après bien des péripéties rocambolesques, la date du procès intenté par les victimes avait été fixée au mois d'octobre 2003 devant la Haute Cour de Justice de Londres, puis reportée au début de 2004. Mais, après quatre ans et demi d'enquête et quelques mois avant le procès, la commission d'attribution d'assistance judiciaire aux familles des victimes du vaccin a annoncé sa décision de supprimer sa contribution aux 2 000 victimes, sous le prétexte que la recherche médicale n'avait pas encore prouvé un lien effectif, qu'il restait peu de chance d'y parvenir et que ce n'était pas son rôle de financer la recherche. D'aucuns ont pensé qu'il ne s'agissait, évidemment, que d'une malheureuse « coïncidence ». Cependant, au cours des différentes auditions publiques, un parent témoigna qu'un officiel avait admis que l'aide avait été retirée sous la pression du gouvernement.

Ainsi, le 27 février 2004, le juge Sir Nigel Anthony Lamert Davis, qui présidait la commission de retrait de l'assistance judiciaire, la retira aux plaignants, mais ce n'est qu'en mai 2007 que nous avons appris que le juge s'était bien gardé de signaler qu'il était le frère de Sir Crispin Davis, alors Directeur exécutif de Reed Elsevier, propriétaire du Lancet. Or, en 2003, Sir Crispin Davis a été nommé Directeur non-exécutif de la firme Glaxo SmithKline, fabricant anglais du vaccin ROR. Il est évident que si son frère avait annoncé cette collusion lors de sa décision, elle aurait été considérée de manière bien différente. En 2007, les parents furieux ont déposé une plainte contre le juge Davis, car, comment pourrait-on croire une seule seconde que le juge n'a pas été influencé par son frère lorsqu'on analyse minutieusement le déroulement de la situation ?

Commentaire du journal Evening Standard, le 9 mai 2007 : « Vous pourriez penser que le juge chargé de juger s'il existe un lien entre le vaccin ROR et l'autisme aurait déclaré que son frère était un des directeurs de GSK fabricant du vaccin. Mais vous auriez tort. »

Tous les parents ont été choqués par ce procédé, tous affirment que leurs enfants, à présent autistes, étaient parfaitement normaux avant l'injection et demandent : « Si le vaccin n'est pas responsable, qui l'est ? ». Et le 9 juin 2004, le Journal of American Physicians and Surgeons publiait de nouvelles observations concernant la présence du virus de la rougeole dans les intestins des enfants victimes d'autisme régressif, tous vaccinés peu de temps avant l'apparition des troubles, et tous indemne du virus avant la vaccination. Traînera-t-on un jour ce journal devant les tribunaux ?

Jennifer Horne Roberts fait partie des dix mères qui ont constitué une association et qui persistent désespérément à se battre pour leurs enfants autistes. Elle s'est adressée à la Haute Cour le 24 juillet 2006 : « L'action qui est entre les mains de la Cour européenne est dirigée contre le Royaume-Uni. Nous estimons que le rôle du gouvernement britannique dans l'affaire du ROR est parfaitement inacceptable. C'est l'un des plus grands, sinon le plus grand scandale de l'histoire médicale qui affecte des dizaines de milliers d'enfants dans ce pays. D'après la dernière estimation, plus d'un enfant sur cent est à présent autiste. Il doit y en avoir des millions à travers le monde. »

John Stone, père d'un enfant atteint d'autisme régressif après la vaccination, a publié un bref rappel des faits qui résume bien toute l'affaire et plante en quelques mots le décor du drame.

« En juillet 2003, le propriétaire du Lancet, Crispin Davis devient le directeur non-exécutif de Glaxo SmithKline, fabricant du vaccin. En février 2004, sous de fallacieuses raisons, le Lancet rejette la publication d'Andrew Wakefield, qui est traîné dans la boue par la BBC et le Sunday Times. Le 27 février 2004, son frère, le juge Davis retire l'assistance judiciaire des plaignants. En juillet 2004, Crispin Davis, frère du juge, est anobli par le gouvernement de Tony Blair. »

Il faut aussi considérer que James Murdoch, fils du multimilliardaire Rupert Murdoch, qui possède un véritable empire médiatique d'ampleur mondiale, dont The Sunday Times, a été engagé par Sir Crispin Davis pour rejoindre le groupe GlaxoSmithKline. Cet exemple est typique de l'enchaînement des faits graves constatés dans la controverse sur l'autisme et les vaccins.

Toutes ces turpitudes prouvent bien la crainte des pouvoirs publics et des associations qui soutiennent les mensonges et les exactions des lobbies pharmaceutiques. Et ce sont ces gens qui osent critiquer « le manque d'étique » de Wakefield qu'ils n'ont jamais pu réellement prouver.

Les dernières munitions de Big Pharma

Voyant que son bateau prend l'eau de toute part, l'industrie pharmaceutique n'a pas hésité à utiliser les armes les plus viles, les plus honteuses pour essayer de gagner leur guerre pour le profit.

La dernière attaque du journaliste Brian Deer, publiée le 6 janvier 2011 par le British Medical Journal a été reprise à l'envi par la plupart des médias en France. Il est important de signaler aux médias français que leurs collègues britanniques, scandalisés par ce battage indécent, se sont abstenus de tout commentaire à part les deux journaux en cause, et que Deer, malgré ses efforts désespérés, n'a pu obtenir d'être interviewé par la BBC.

Le British Medical Journal a accusé Wakefield d'avoir falsifié de nombreux faits concernant l'historique médical des patients. Tous les moyens sont bons et, comme le précise le bon sens populaire : « Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. » Si l'on veut analyser la situation, il suffit de garder un peu de ce bon sens qui disparaît chaque jour davantage.
Tout d'abord, la publication était signée par 12 autres spécialistes du Royal Free Hospital, et non par Wakefield seul, ce qui revient à prétendre que les 12 médecins engagés dans cette étude n'étaient que des hommes de paille ou des imbéciles, manipulables à souhait et qui n'ont pas réfléchi avant de publier leurs travaux. Ensuite, qui peut croire qu'il est si facile de falsifier des données médicales officielles, même et surtout pour des praticiens travaillant avec ces malades ? C'est simplement impossible. Ces données, qui portaient sur plusieurs années, ne venaient pas des praticiens du Royal Free hospital mais de médecins répartis dans tout le pays et des familles d'autistes. En outre, les constats cliniques de l'hôpital n'ont pas été recueillis par Wakefield mais par le Pr John Walker Smith, un autre gastroentérologue internationalement réputé et honoré, qui a été critiqué lui aussi et de manière odieuse par la Haute Cour.

En outre, tous les accusateurs ont trouvé « normal » que Deer ait toujours refusé de dévoiler ses sources sous le prétexte de préserver la confidentialité de ses informateurs, alors que l'éthique scientifique réclame précisément la justification et le détail des travaux utilisés en toute indépendance et objectivité. Entre autre, l'association ChildHealthSafety a défié Deer de prouver ses allégations de « fraude » et Deer n'a jamais encore daigné répondre. Il faut dire qu'il aurait du mal à le faire. Le 13 janvier 2009, le Daily Mail signalait que le gouvernement anglais refusait l'accès de documents confidentiels qui pourraient prouver la dangerosité du vaccin ROR, alors que ces pièces devraient être libres d'accès dans l'intérêt public.

Autre fait scandaleux, au cours du procès aucun parent n'a été autorisé à témoigner et à rejeter des accusations qu'ils savaient totalement erronées, alors que Brian Deer s'est permis d'attaquer ces familles, les accusant d'avoir inventé de fausses informations sur la maladie de leurs enfants. Il est révoltant que personne n'ait accordé la moindre attention aux parents, alors que des milliers de familles ont vécu le même drame et « savent » que la régression de leur enfant s'est produite tout de suite après l'injection du vaccin. C'est du reste pour cette raison que les Pouvoirs publics ont refusé de leur donner la parole, de même qu'ils ont refusé aux parents l'accès à des documents en rapport avec le procès, malgré la loi sur la liberté de l'information, sous le prétexte qu'ils étaient confidentiels. Mais les lois ont rarement été aussi bafouées qu'au cours de ce procès régalien.

Clifford G. Miller, avocat auprès de la Cour suprême du Royaume-Uni, a fait remarquer combien il était curieux que le Sunday Times ait choisi de publier les accusations de Deer au moment des auditons de GMC et pendant la campagne du Gouvernement travailliste pour inciter à rendre obligatoire cette vaccination pour tous les enfants anglais, malgré les études médicales qui mettent en évidence les dangers de ce vaccin. « C'est une question de santé pour tous les enfants anglais - ni plus ni moins. Ou bien le Sunday Times considère-t-il qui peut se poser en juge, jury et bourreau, sans procès, audition de témoins, et droit de réponse ? Il est temps d'établir des règles pour les droits de la presse. »

Tout cela est bien compréhensible car, comme l'indique Barbara Loe Fisher, Présidente du NVIC (National Vaccine Information Center) : « L'inquisition du Conseil Général Médical n'a jamais eu comme cible les trois médecins qu'ils ont mis au pilori et trouvés coupables sur la plupart des points. Leur objectif a toujours été d'innocenter à n'importe quel prix la politique vaccinale tout en donnant un sérieux avertissement à tout jeune médecin qui pourrait penser faire des recherches et des commentaires sur une meilleure définition des risques vaccinaux, l'invitant ainsi à réfléchir à deux fois pour finalement l'amener à fermer sa gueule et saluer poliment. »

Le Dr Richard Halvorsen, médecin au Centre Médical Holborn à Londres, qui a participé à l'étude du groupe Cochrane sur le ROR est catégorique : « Les études sur la sécurité du vaccin ROR sont des "merdes" (sic). Ce sont les plus grosses que j'ai jamais entendues, mais elles restent des "merdes" ».

Le vaccin est-il innocenté pour autant ?

Après ces accusations de mensonges, de « fraude » dans la publication de l'étude, alors qu'on crie sur les toits que le vaccin sort blanchi de cette triste histoire, comment se fait-il que le gouvernement des États-Unis persiste à admettre que le ROR peut provoquer l'autisme, que la Cour fédérale de justice continue de verser des dommages intérêts aux autistes victimes du vaccin, et que de très nombreuses études publiées dans de prestigieux journaux médicaux confirment les travaux de Wakefield et de ses collègues sur l'autisme ?

Le 24 février 2009, Robert F Kennedy Jr révélait dans le Huffington Post qu'une importante enquête menée par CBS News avait mis à jour 1 322 cas d'effets neurologiques graves, dont l'autisme, engendrés par ce vaccin, qui ont déjà été dédommagés par les tribunaux depuis 1988 pour des sommes dépassant parfois le million de dollars. Les laboratoires ont déjà payé environ 2 milliards de dollars en dommages intérêts aux parents des enfants qui, aux États-Unis, ont souffert des effets secondaires de vaccins comme le ROR.

Nous retrouvons ici le même comportement que celui des instances officielles françaises qui ont dédommagé en silence des victimes pour les dégâts causés par le vaccin de l'hépatite B, tout en persistant à nier qu'il existe des problèmes.

Puisque le ROR sort officiellement « blanchi de l'affaire Wakefield » comment va-t-on expliquer pourquoi, en 2008, le gouvernement américain a admis que des vaccins pouvaient être responsables de l'état d'Hannah Poling qui fut diagnostiquée comme autiste après avoir reçu neuf vaccins le même jour et a accepté de dédommager sa famille ? Le Department of Health and Human Services a admis devant la Cour fédérale que l'autisme a été causé par des altérations de la structure mitochondriale, maladie rare qui peut ne pas se révéler durant des années. Ce cas a fait grand bruit aux États-Unis, tous les journaux et chaînes de télévision l'ont signalé à la Une, mais le silence est resté total en Grande-Bretagne comme en France bien évidemment. Mais le cas d'Hannah est loin d'être un cas isolé et son disfonctionnement mitochondrial n'est pas tellement rare car d'autres cas ont été signalés.

Comment va-t-on expliquer qu'en février 2009, la Cour fédérale a accordé 810 000 dollars de dommages intérêts à la famille de Bailey Banks, enfant de dix ans, plus une somme qui pourrait varier de 30 à 40 000 dollars pour ses soins. Le jugement, qui date de juin 2007, stipule que c'était bien le ROR qui est responsable de cet état.
Comment justifier les 4 500 procédures en justice qui concernent ce vaccin et sont en attente aux États-Unis depuis le début des années 2000 ? Que vont devenir les 2000 familles anglaises qui ont été déboutées de leur plainte concernant ce vaccin ? Certaines mères ne comptent pas en rester là.
Pourquoi 2 000 familles ont-elles reçu des dédommagements qui, pour chacune, s'élevait à 850 000 dollars, et pourquoi environ 7 000 familles ont intenté un procès pour dommages et intérêts à la suite des effets secondaires des vaccins subis par leurs enfants ?

Il faudra bien, un jour ou l'autre, répondre à ces questions.

Le journaliste américain David Kirby a remarqué que les Tribunaux accordent plus facilement des compensations si les avocats appellent l'autisme d'un autre nom, comme l'Adem (acute disseminated encephalomyelitis) qui est un désordre neurologique caractérisé par l'inflammation du cerveau et qui peut mener à la PDD (Pervasive Developmental Delay), c'est-à-dire un retard comportemental. Ainsi, cette appellation permet de répéter que le ROR n'est pas relié à l'autisme.
Et David Kirby demande quelle est l'importance du diagnostic d'autisme ou de désordre cérébral pour ceux qui savent que leur enfant ne sera peut-être plus jamais normal à cause du vaccin : « Robert Kennedy Jr et moi-même, aimerions pouvoir rassurer les parents en disant que le programme national de vaccination est 100 % inoffensif pour tous les enfants, et qu'aucune évidence ne permet de relier l'autisme aux vaccins. Mais c'est faux. »

Une pandémie d'autisme indéniable

Il est certain que l'industrie pharmaceutique, le Sunday Times et le gouvernement britannique, qui a tellement prôné cette vaccination, ont tout fait pour ne pas perdre « leur procès » devant le GMC, d'autant que cette affaire a pris une importance internationale et que leur « victoire » va être utilisée par les défenseurs du vaccin pour en prouver l'innocuité.

Quoi que puissent faire les laboratoires, des études de plus en plus nombreuses à travers le monde démontrent qu'il existe un lien très significatif entre l'autisme régressif et les vaccins. Et ce lien est confirmé sur le terrain par les témoignages de plus en plus fréquents de parents dont les enfants ont montré une régression immédiate après l'injection de vaccins. En quelques jours, parfois quelques heures, des enfants bien portants, se développant normalement, se comportent de manière inquiétante et présentent de graves problèmes psychologiques. « L'évidence que les vaccins sont étroitement liés à l'augmentation de problèmes cérébraux augmente chaque jour, mais les agences gouvernementales ne font rien pour le reconnaître », affirme le Républicain Dan Burton, membre du Congrès américain.

Il ajoute : « J'espère que quelqu'un posera un jour la bonne question : "existe-t-il une collusion entre les compagnies pharmaceutiques et les agences de santé ?" Apparemment, dans de nombreux cas, il y en a. » Il est certain que ce problème n'est pas réservé aux États-Unis et se pose dans le monde entier.

En 1987, il y avait un autiste sur 2000 enfants, alors qu'on en trouve actuellement un sur 100 aux États-Unis et un sur 64 au Royaume-Uni. En France, nous sommes dans l'opacité la plus totale. Les Pouvoirs publics sont incapables d'expliquer ce phénomène, comme ils ne peuvent expliquer pourquoi il n'y a pas d'autistes chez les Amish qui ne vaccinent pas. Autre particularité : le Homefirst Health Services de Chicago, association de médecins fondée en 1973, a un point commun avec les Amish : les enfants ne sont pas vaccinés et ne sont jamais autistes. Le Dr Mayer Eisenstein, directeur médical de l'organisation, constate : « Depuis des années, nous avons suivi 30 à 35 000 enfants depuis leur naissance, et nous n'avons pas rencontré un seul cas d'autisme parmi les enfants qui n'ont jamais reçu de vaccin. »

Nous avons déjà signalé cette « coïncidence » qui aurait dû provoquer certaines interrogations, mais aucune « instance de santé » n'a jamais voulu se pencher sur la question, car si l'on parvient à démontrer que les vaccins sont susceptibles de provoquer l'autisme, non seulement cela changerait les données de la responsabilité médicale et commerciale, mais un énorme marché de médicaments utilisés dans le traitement de l'autisme risquerait de disparaître. Ces médicaments représentent une manne pour l'industrie pharmaceutique, qui fabrique également les vaccins et se lavent les mains des effets secondaires. Or, sans Andrew Wakefield, l'information sur le ROR et l'autisme régressif aurait probablement été reléguée aux oubliettes.

Comme l'a si bien résumé dans le Philadelphia Inquirer le Dr Paul Offit, ardent défenseur des vaccins, financé par le laboratoire Merck autre fabricant du vaccin ROR, et propriétaire de la licence d'un autre vaccin : « Peu importe que Wakefield ait fraudé, la seule chose qui compte est qu'il se soit trompé ».

Mais il est indéniable que le Dr F. Edward Yazbak, neurochirurgien et Directeur du centre de Recherche sur l'autisme dans le Massachusetts, qui a 37 ans de pratique pédiatrique aux États-Unis et a publié des articles percutants sur le sujet dans le British Medical Journal et le Journal of American Physicians and Surgeons, aura le dernier mot lorsqu'il annonce : « C'est un fait certain que tôt ou tard Andrew Wakefield sera innocenté, sa théorie sera acceptée et la relation entre l'autisme et la vaccination sera démontrée. »