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Un insurgé ukrainien près de la voiture de l'OSCE près du village Nijnïaïa Krynka, est de l'Ukraine. Crédit : AP
Rossiyskaya Gazeta explique à ses lecteurs qu'après le retrait des forces armées ukrainiennes, des habitants ont découvert par hasard des charniers près du village Nijnïaïa Krynka (environ à 60 km de Donetsk), près de la mine N22 « Communard ».

Rossiyskaya Gazeta remarque que jusqu'à présent, ni les médias ukrainiens, ni leurs homologues occidentaux n'avaient noté l'attitude inhumaine des forces armées ukrainiennes envers la population civile. Cependant, cette fois-ci, des observateurs et des experts de l'OSCE se sont rendus sur place. Les corps découverts sont la première preuve de la manière dont se sont comportés les bataillons de la Garde nationale sur le territoire du Donbass. « Les preuves sont incontestables, ni Kiev ni Bruxelles ne peuvent les repousser en parlant de propagande », note Rossiyskaya Gazeta.

La publication ajoute par ailleurs que l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International avait publié il y a un mois un document recensant des cas établis de crimes de guerre : passages à tabac, vols, arrestations arbitraires. « Kiev avait alors écarté ce rapport car les experts de l'organisation recensaient des viols et des exécutions sommaires décrits par la population locale et, soi-disant, ne présentaient pas de preuve », indique l'article.

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