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Hasard ou pas (les lecteurs seront seuls juges), le Haut Conseil de Santé Publique préconise la vaccination OBLIGATOIRE dès 9 ans, dans le cadre de la médecine scolaire, contre le HPV. C'est le journal Sud Ouest qui le signale. Une véritable provocation en somme, compte tenu de la dangerosité exceptionnelle de ces vaccins (encore plus pourvoyeurs d'effets secondaires que les autres, ce qui n'est déjà pas peu dire!) mais seulement voilà, les vaccins sont raison d'État.

Vous pouvez être ou rester sceptique mais, en attendant, des indices sérieux et convergents le montrent et notamment :

- Le contenu d'un rapport du Sénat français de 2007 qui qualifie les firmes pharmaceutiques de "partenaires naturels" de l'État.

- La note du Ministère de l'Intérieur aux Renseignements généraux (RG) dans les années 90' en vue de dresser le portrait de "tous les contestataires au vaccin hépatite B" (reproduite à la fin du livre de Lucienne Foucras sur le (nouveau) Dossier noir du vaccin contre l'hépatite B)

- Les aides et subventions étatiques fréquentes des États aux grands groupes (qui n'en n'ont financièrement pas vraiment besoin, même au prétexte de "l'emploi" qui a vraiment bon dos): en Belgique, il y a le Plan Marshall qui arrose déjà bien GSK mais dans d'autres pays, ça porte d'autres noms. Si on tient compte par exemple de l'annonce récente selon laquelle "Merck est pénalisé par la chute des ventes du vaccin Gardasil" (- 11% à 590 millions de dollars au troisième trimestre) et que Sanofi Pasteur, filiale de Sanofi, exploite ses produits en Europe par le biais de la co-entreprise Sanofi Pasteur MSD, co-détenue avec le laboratoire Merck, on conçoit qu'une vaccination obligatoire serait aussi un généreux geste commercial...

Nous vous conseillons de lire en attendant la très bonne réaction du Dr Philippe de Chazournes, médecin généraliste à la Réunion et président de Med'Océan, qui suit tout ce dossier des vaccins HPV avec grande attention :
Gardasil : « Ces Gens-là »
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11 octobre 2014. Par Philippe de Chazournes

Aux membres du Comité Technique de Vaccination (intégré au Haut Conseil de Santé Publique), je souhaite vous demander plusieurs choses :

- Qui êtes-vous donc pour dicter ainsi contre toute sagesse, principes de précaution et preuves scientifiques, vos diktats vaccinaux qui ne répondent à aucune contrainte ou urgence de Santé publique ? Revoir ce premier billet.

- Qui êtes-vous donc, vous qui semblez inamovibles et tellement convaincus de votre science et de votre pouvoir ? Après avoir échappé aux mailles du filet suite aux affaires Médiator et H1N1, vous continuez à décider de la pluie et le beau temps des injections préventives ?

- Comment avez-vous été nommés, par qui, pour quoi ? Qu'avez-vous tant dans vos CV respectifs pour que votre supposée légitimité puisse nous imposer de suivre religieusement vos paroles et vos recommandations ?

- Sur quel cahier des charges avez-vous été recrutés ? Y a-t-il eu pour vos nominations un appel à candidature ?

Vous n'avez pas souhaité débattre à l'Assemblée Nationale avec nous, qui représentons une parole différente, alors que vous y étiez invités en 2011 : cf. Le Gardasil à l'Assemblée Nationale.

Vous avez fuis vos responsabilités et la discussion publique, en refusant d'argumenter sur vos prises de position en juin dernier à Paris : cf. Le Gardasil à la Représentation Européenne.

Vous ne cessez de mettre en difficulté nos autorités de santé en leur délivrant des informations incomplètes et ne reflétant pas la réalité des preuves scientifiques. A cause de vous et par vos décisions, des centaines de milliers de jeunes filles et garçons sont promis à une vaccination dans leurs établissements. En lisant le paragraphe 13.1 du plan cancer 2009-2013, tout laisse penser que cela va se faire et sans avoir besoin de l'autorisation de leurs parents, sauf s'ils expriment leurs « refus éclairés » :

- « Améliorer les taux de couverture vaccinale contre le HPV des jeunes filles de 14 ans. »
- « Étudier les conditions d'amélioration de l'accès à la vaccination pour les mineures dont les parents n'acceptent pas la vaccination. »

Par le biais du nouveau plan cancer 2014 qu'il a présenté le 4 février dernier, vous avez induit en erreur notre Président de la République, l'entrainant à affirmer des choses inexactes et volontairement ( ?) incomplètes (cf. ce discours du Président Hollande)

« Le cancer du col de l'utérus est le seul - je dis bien le seul - pour lequel il existe un vaccin, et pourtant, en France, ce vaccin n'est administré qu'à 30% des jeunes filles. C'est une source nouvelle d'inégalités. Certes, je connais les réserves que suscitent des campagnes mal conçues de vaccination mais, ce vaccin a fait la preuve de son efficacité. Aussi, d'ici cinq ans, nous doublerons la couverture vaccinale contre le cancer du col de l'utérus, ce qui permettra son éradication à terme. »

Messieurs et mesdames du comité technique de vaccination, au vu de ces éléments, nous vous demandons de partir et de laisser votre place à d'autres. Nous demandons en effet, enfin plus de transparence au sein de votre Comité Technique de Vaccination, pour que les enjeux de santé publique et d'intérêt général soient véritablement pris en compte. Pour cela, nous avons besoin désormais d'une pluralité d'opinions, de parcours, de générations. Les décisions médicales doivent davantage être en prise avec les nouvelles réalités de la médecine basée sur des preuves scientifiques, débarrassées des conflits d'intérêts, et soucieux uniquement de la santé du patient.

Par votre retrait, vous rendriez service à des millions de Français, exaspérés par le « tout économique », qui veulent encore croire à l'éthique et au bon sens dans la médecine d'aujourd'hui.

Comme disait Brel :

« On ne vit pas Monsieur, On ne vit pas on triche
On ne cause pas Monsieur, On ne cause pas on compte »


Dr Philippe de Chazournes, lien de l'article.
NB : Comme publié le 17 septembre dernier dans le British Medical Journal, un test urinaire permettrait de constituer une alternative intéressante au frottis de façon à permettre ainsi un meilleur dépistage. Quand on sait que le dépistage ne fait encourir en lui-même aucun effet secondaire et qu'il a permis à lui seul (sans vaccin) une réduction de 80% de la mortalité par ce type de cancer, on comprend qu'aucune vaccination n'arrivera jamais à apporter le moindre bienfait au regard des risques exorbitants qu'elle fait par ailleurs toujours au moins encourir.