Traduction Petrus Lombard

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Région de la tache solaire AR 2192 à différentes dates.
Crédit : NASA/SDO
Les phénomènes dans le plasma du Soleil sont régis par l'électricité circulant dans l'espace.

Le point de vue conventionnel du Soleil est illustré par un site de science populaire : « Notre Soleil est composé d'éléments laissés par le Big Bang, d'éléments formés d'étoiles mourantes, et d'éléments créés dans les supernovae. »

Selon le principe de base de la théorie stellaire électrique, immergées dans du plasma, les étoiles sont reliées par des circuits électriques courant dans toute la galaxie. Comme le Soleil est aussi bien interconnecté électriquement à la galaxie qu'à ses planètes, il devrait être considéré comme un objet chargé qui tend à s'équilibrer avec les forces de son environnement. Toutefois, cet équilibre est d'une stabilité précaire. Les courants entrant dans le Soleil et en sortant, peuvent parfois déclencher d'immenses jaillissements d'énergie, appelés éruptions solaires. L'une des plus grandes taches solaires depuis 1990 s'est récemment réactivée.

Le 19 octobre 2014, une éruption solaire de classe X1.1 a jailli de la tache solaire géante AR 2192, suivie, le 22 octobre, par un flamboiement de classe M8.7, avec, ce même jour, une éruption de classe X1.6 puis le 24 octobre, par une éruption solaire de classe X3.1 Ces flamboiements illustrent la puissance que les champs électriques sont capables de développer dans un univers électrique.

La découverte d'un « vent solaire » s'échappant du Soleil à près de 700 kilomètres par seconde est surprenante dans le paradigme de la fusion thermonucléaire. Dans un univers mû par la gravité, la chaleur du Soleil et la pression de radiation sont incapables d'expliquer l'accélération des particules du vent solaire au-delà de Vénus, de la Terre et des autres planètes.

Selon la doctrine admise, le Soleil propulse des électrons (et des protons) loin de sa surface, de la même manière que les ondes sonores sont amplifiées. Les pulsations énergétiques dans la photosphère se déplacent vers le haut à travers des « guides d'ondes acoustiques », appelés tubes de flux magnétique, qui poussent les « gaz ardents » vers l'extérieur. Or, il y a une explication plus évidente : des champs électriques dans l'espace, accélérant les particules chargées du Soleil, créent les réseaux électriques cohérents qui circulent dans le Système solaire.

Il est plus vraisemblable que les flamboiements solaires sont des jaillissements de foudre cosmique, libérant dans l'espace de grandes quantités de matière à des vitesses quasi relativistes. Le circuit reliant le Soleil à la Voie lactée s'étend probablement sur des milliers, voire des centaines de milliers d'années-lumière, ce qui, à vrai dire, donne quelque idée sur l'abondance de l'énergie électrique qui alimente l'anode solaire.

Comme le dit la théorie stellaire électrique, taches solaires, éruptions, échauffement coronal, et tout autre activité solaire résultent plus probablement de changements dans l'alimentation électrique venant de notre galaxie. Tournoyant lentement à travers le Système solaire, des filaments de courants de Birkeland fournissent plus ou moins d'énergie au Soleil, en fonction de leur position.

L'éruption géante récemment observée associée à la tache solaire AR 2192, révélant sa filiation électrique, prouve les affirmations de Wal Thornhill, défenseur de l'Univers électrique : « La foudre et les décharges électriques sont une forme de plasma et, tandis que se poursuit la recherche sur le plasma, les astrophysiciens développent leurs propres concepts sur les étoiles. Mais leurs œillères les empêchent d'en prendre conscience. »