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La machine d'Anticythère est décidément pleine de surprise. Découvert au début du XXe siècle au large d'une île grecque dont il tire son nom (Anticythère donc), ce mécanisme complexe, dont on ignore avec précision l'origine, servait d'horloge astrale : éclipses ou encore mouvements des planètes. D'après le New York Times, le deuxième dispositif permettant d'obtenir ce genre d'information n'est arrivé qu'un bon millénaire plus tard !

D'ailleurs, l'âge exact de la machine d'Anticythère a été revu à la hausse. De récentes recherches publiées dans la revue Archive for History of Exact Sciences envisagent qu'elle serait plus vieille que les premières évaluations. Les travaux de l'historien Christián Carman et du physicien James Evans laissent à penser que sa création remonterait aux alentours de 205 avant Jésus-Christ, son calendrier ayant été programmé pour démarrer à cette date.

Cela représente tout de même un changement de plus de 100 ans par rapport aux estimations initiales des chercheurs, qui la dataient aux environs de 87 avant Jésus-Christ. Cet ajustement implique de revoir totalement le contexte dans lequel l'Anticythère a été créée. Alors que les Grecs étaient considérés comme étant à son origine, il s'agirait désormais plus surement de l'œuvre des Babyloniens.