La Californie a été frappée par une violente tempête avec des vents à plus de 200 km/h et des pluies diluviennes. D'autres intempéries se produisent sur les grandes villes californiennes ce week-end.


Une "tempête monstre" ("monster storm"), une "apocalypse pluvieuse", les médias américains ne mâchent pas leurs mots lorsqu'il s'agit de décrire les effets d'une puissante dépression présente au large de la côte californienne. Celle qui a touché la Californie ce jeudi et vendredi est en effet la plus forte tempête depuis au moins 3 ans sur cet état. Les vents ont soufflé jusqu'à 230 km/h sur les monts, 140 km/h sur la côte de San Fransisco et plus de 100 km/h dans les terres.

Plusieurs centaines de milliers de foyers ont été privés d'électricité et plus centaines de vols ont été annulés dans les grands aéroports, notamment celui de San Fransisco.

Nouvelles intempéries

La "monster storm" se décale actuellement vers le sud de la Californie (Los Angeles) et vers les plaines désertiques du Colorado (Denver) et du Nevada (Las Vegas). On mesure entre 20 et 50mm de pluies depuis hier vendredi sur toute la côte californienne. Encore plus étonnant, et même exceptionnel pour la saison et l'endroit où elle s'est produite, une tornade a frappé la banlieue sud de Los Angeles vendredi matin.

Deux mois de pluies en deux semaines, nombreuses inondations

Depuis le 1er décembre, les intempéries s'acharnent sur la Californie. Il est tombé l'équivalent de deux mois de pluies en deux semaines sur San Fransisco, San Diego, Los Angeles et Long Beach. Ces fortes pluies provoquent de nombreuses inondations entre San Fransisco et Los Angeles. Ces violentes intempéries s'expliquent pour partie par le retour d'El Nino cet hiver. Sa présence provoque généralement de très fortes pluies sur l'ouest des Etats-Unis, comme c'est le cas actuellement. Après une année 2013 exceptionnellement sèche, les conditions météo ont donc radicalement changé depuis la fin de l'été dernier.

La semaine prochaine, une nouvelle dépression provoquera les mêmes effets sur les mêmes zones, à priori en moins fort, dès lundi.