drone
La direction générale pour l'armement a lancé ce projet de nanodrone en 2003. La libellule, fabriquée en silicium, est destinée à servir d'éclaireur aux fantassins. Elle est mue par quatre ailes de trois centimètres, qui font appel à une technologie digne de la science-fiction : chacune est actionnée par 180 000 « muscles », des fibres microscopiques réparties à sa surface. Les battements produits seraient proches du modèle vivant. Reste à l'équiper d'une microcaméra, d'une batterie et d'un système de navigation.

La Libellule, dont le coût ne devrait pas dépasser 1 000 euros, est conçue pour être « jetable » et donc disponible en de nombreux exemplaires. C'est un engin pouvant se camoufler et se déplacer en milieu urbain le plus discrètement possible, lui permettant également d'être ainsi moins vulnérable à un tir ennemi. La seconde mission assignée à ces futurs insectes, est le vol à l'intérieur des bâtiments pour des missions d'observation, de surveillance, de reconnaissance, d'espionnage, voire d'attaque [robot insecte kamikaze pouvant exploser]. Une nouvelle arme contre les simples manifestants, les opposants politiques, les guérilleros urbains, qui, jusque maintenant, pouvaient profiter des avantages de la grande ville pour se cacher, se dissimuler, se protéger.

Aussi, pour les collections de mode, inutile d'interdire les blogueurs car bientôt, ils auront des nanos libellules et les enverront dans les présentations sans que vous le sachiez. Les futurs début des terminators ; notre monde gouverné par les machines commencent à se profiler, et la réalité viendra bientôt dépasser la fiction.