C'est l'argument suprême destiné à éveiller les consciences : disqualifier une idée ou un individu par comparaison à Adolf Hitler. La Reductio ad Hitlerum est bien vue lorsque son émetteur est l'humoriste Guy Bedos qui vise pour l'occasion Marine Le Pen. Là, rien à dire, c'est l'impertinence accordée par la pensée dominante à l'humoriste citoyen.
Par contre, lorsque la Reductio ad Hitlerum est faite par l'humoriste Jean Roucas, devenu sympathisant du Rassemblement Bleu Marine, et se moque de François Hollande et de Manuel Valls, il n'y a plus de place pour l'impertinence et cela devient immédiatement scandaleux et source de sanction. En quelques tweets, Jean Roucas a dépassé la ligne rouge et se retrouve viré du Théâtre des 2 Ânes.
Et voilà, le grand cirque continue son numéro avec ses guignols de service et autre parfum nauséabonds.
Je voulais répondre à Cyclocosme sur l'autre article, je le ferait ici.
Certes, exprimer un point de vu qui dérange le consensus est respectable et devrait susciter l'intérêt par l'argumentation cordiale, hors, le "pouvoir" en place, qu'il soit de gauche ou de droite, démontre depuis longtemps que le dialogue n'existe que dans sa définition du dictionnaire.
Ce qui est pathétique, c'est cette apparence de liberté d'expression associé de façon pathologique à ces multiple Points Godwin dès qu'un sujet sensible arrive sur le tapis.
Ce manque flagrant d'argumentation, démontre par lui-même l'intolérance et la violence intellectuelle de ce système.
Je suis révisionniste par conversion, et ma vision de l'histoire m'autorise donc à dénoncer tout ces escrocs de la pensée, tout ces idiots ou ces menteurs qui nivellent vers le bas la politique de France, européenne et du monde depuis quelques décennies.
Il faut reconnaitre une chose, dans tout ce cirque, seul le front national n'a jamais eu l'occasion du pouvoir et pourtant, il faudrait croire que ce petit parti est responsable d'une catastrophe innommable, d'un passif nauséabond etc...
Si c'était vrai, sa présidente serait avocat depuis longtemps et son parti, quelques lignes sur wikimachin.
En politique, ce qui compte, ce sont les actes, pas les discourt.