OF THE
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Le mammouth gelé
Le grand public connaît bien les mammouths grâce aux nombreux corps découverts en Sibérie. Un point a retenu mon attention dans toutes ces découvertes. Le Magazine Dossier pour la science a consacré un numéro spécial aux mammouths "La vie au temps des mammouths" (Dossier N° 43 avril/juin 2004).
On peut y lire :"En 1804, un mammouth, complètement dégagé vient s'échouer sur la berge près de l'embouchure de la Lena. Quand le botaniste M.Adams arrive sur les lieux, l'animal a déjà été très mutilé par les bêtes sauvages et les Yakoutes qui en ont dépecé les chairs pour nourrir leurs chiens."Un autre témoignage confirme cette parfaite conservation de la viande. D.F Hertz écrit en 1926 : "La chair paraît aussi fraîche que du bœuf bien congelé".
De nombreuses autres découvertes ont été effectuées depuis. Des dizaines de mammouths ont été retrouvés avec les parties molles parfaitement conservées. Si actuellement la Sibérie est l'une des régions les plus froides du globe, cela n'a pas toujours été le cas. Le climat semble avoir changé radicalement à la fin de la dernière période glaciaire. Pourtant, on sait que le climat a dû être tempéré grâce aux fossiles de plantes et d'animaux comme la hyène des cavernes, très proche de la hyène tachetée actuelle, ou le lion des cavernes qui ont côtoyé les mammouths. Le climat était donc beaucoup plus chaud qu'aujourd'hui.
Les théories officielles sur les périodes glaciaires nous expliquent que les processus géologiques sont d'une extrême lenteur. Ces théories sont d'ailleurs confortées par la théorie de l'évolution de Darwin. On peut dire que d'une manière générale, la communauté scientifique n'est pas une adepte du catastrophisme subite. Pourtant, ces mammouths gelés me semblent poser un problème.
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Pourtant, on a retrouvé dans l'estomac de nombreux mammouths de l'herbe et des feuilles non digérées. Les organes internes étaient très bien conservés. Ces animaux ne sont pas morts de faim de toute évidence. Par contre, la mort est intervenue avant même qu'ils aient le temps de digérer leur dernier repas. Si les mammouths n'avaient pas été gelés aussitôt après leur mort, la putréfaction les aurait décomposés. De plus, il est tout de même étrange qu'aucune trace de blessures faites post-mortem par d'autres animaux n'ait été relevée.
Cuvier écrit à ce propos : "C'est donc le même instant qui a fait périr tous les animaux, et qui a rendu glacial les pays qu'ils habitaient. Cet évènement a été subit, instantané, sans aucune gradation". Cette théorie déjà avancée par J.A Deluc (1727-1817) dans Lettres physiques et morales sur l'histoire de la Terre, et reprise par Cuvier au 20e siècle n'a pas convaincu la communauté scientifique. Pourtant, ces mammouths semblent avoir été littéralement pétrifiés par le froid alors qu'ils étaient tranquillement en train de manger. Des brindilles ont même été retrouvées entre leurs dents. Ces animaux étaient pourtant bien adaptés au froid. Il a fallu que la température baisse d'une manière incroyable et instantanée pour qu'ils meurent en quelques minutes et que leurs corps soient automatiquement congelés.
Le schéma traditionnel d'un changement climatique graduel ne paraît pas du tout correspondre.
Une entrée atmosphérique du genre de la Toungouska avec l'incinération d'un gros météore suivit d'un courant d'aire à moins 250 degrés orienté à l'oblique par rapport à la direction de l'entrée aurait pu faire une tel chose. La chaleur aurait pu être contenu dans une direction puis le froids descendre subitement ...