Le moment était sans doute mal choisi pour passer ses vacances au soleil... Tandis que le nord de l'Angleterre se préparait à de nouvelles inondations mercredi, le directeur de l'Agence pour l'Environnement (EA) se trouvait sous le feu des critiques pour avoir passé les deux dernières semaines au soleil à la Barbade.
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Philip Dilley, 60 ans, devait rencontrer des victimes des inondations mercredi, juste après être rentré, selon lui « au bon moment ». Mais pour le Daily Mail, il faisait bronzette aux Caraïbes « pendant que la Grande-Bretagne subissait ses pires inondations depuis des décennies ».

Les inondations de ces derniers jours ont ravagé plus de 6.700 bâtiments, provoqué l'évacuation de milliers de personnes et contraint le gouvernement à appeler l'armée en renfort, avec 500 soldats mobilisés et 1.000 en réserve.


Commentaire : Comme il est choquant de voir à quel point les gouvernants ne font pas le travail pour lequel ils sont payés, en veillant par exemple à trouver des solutions aux situations d'urgence auxquelles les gens ordinaires sont souvent confrontés. Lorsque les catastrophes adviennent, ces mêmes politiciens restent indifférents à la souffrance réelle du simple citoyen, qu'ils considèrent comme étant seulement bons à payer leurs impôts, en bons esclaves qu'ils se doivent d'être. C'est encore la mentalité colonialiste de l'Empire Britannique à l'œuvre ici ; des élus en plein déni de la réalité et qui semblent vivre ainsi, dans leur tour d'ivoire ensoleillée, pendant que le reste du pays se noie sous des trombes d'eau.


De retour à son appartement londonien mercredi, et visiblement bronzé, Philip Dilley a assuré aux journalistes que l'Agence pour l'Environnement avait été « très efficace ».

Cette dernière a été vivement critiquée ces derniers jours devant l'échec patent des défenses censées protéger villes et villages des inondations. « Personne ne peut être partout en même temps », a ajouté cet ancien ingénieur pour se justifier d'avoir passé Noël à la Barbade. « J 'ai la chance d'avoir deux maisons donc je voyage entre les deux. »

Les journaux britanniques publiaient mercredi des photos d'une grande villa entourée de palmiers et dotée d'une piscine, qui serait celle de Philip Dilley dans l'ancienne colonie britannique. Selon la presse, il gagne 100.000 livres par an (135.000 euros) pour être à la tête de l'Agence pour l'environnement, un poste à temps partiel qui ne l'occupe que deux ou trois jours par semaine.

Avec l'arrivée de la tempête « Frank », l'Écosse et l'Irlande du Nord étaient sous le coup de dizaines d'alertes météorologiques mercredi.