Selon le coordinateur du renseignement des Etats-Unis, des citoyens et des résidents américains radicalisés pourraient commettre des attentats au nom de Daesh qui dispose d'une «capacité croissante».

Dans son rapport annuel sur l'évaluation des menaces mondiales, James Clapper a indiqué que Daesh, qui dispose des capacités pour lancer des attaques sur toute la planète, est devenu aujourd'hui la principale menace terroriste mondiale.

Cependant, selon le rapport de l'Institute for the Study of War et de l'American Enterprise Institute, paru en janvier, le Front Al-Nosra constitue à long terme une menace plus grande que l'Etat islamique.

D'après les auteurs du document «le Front Al-Nosra se répand tranquillement au sein de la population et de l'opposition syrienne. Il adopte une position attentiste et attend la défaite de Daesh pour prendre le contrôle du djihad mondial».

En janvier dernier, la Maison Blanche avait annoncé la mise en place d'une cellule destinée à lutter contre l'extrémisme violent et la radicalisation des personnes aux Etats-Unis. Selon le Conseil de sécurité nationale, les attentats de Paris et de San Bernardino ont mis en lumière la nécessité pour Washington de priver les extrémistes violents d'un terreau de recrutement fertile.