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Un nouveau cycle d'activité solaire combattrait le réchauffement climatique.

L'activité solaire va-t-elle baisser d'intensité ? C'est une hypothèse évoquée lors d'une réunion de l'American Astronomical Society (AAS) Solar Physics Division à Las Cruces, dans l'état du Nouveau Mexique (USA).

Si ces prédictions sur une réduction de l'activité solaire se concrétisent cela aurait un effet sur le climat de la terre souligne le journaliste chargé de l'environnement à la BBC. S'il est scientifique, le sujet est aussi très politique puisque si le soleil chauffait moins la terre, cela pourrait-il diminuer l'impact du réchauffement climatique provoqué par les activités humaines ?

"La terre se dirige peut-être vers un mini-âge glaciaire" n'hésite pas à titrer le site The Register : "Des scientifiques National Solar Observatory (NSO) et de US Air Force Research Laboratory et l'US Air Force Research Laboratory analysent le comportement récent du Soleil, et tout indique qu'une période d'activité solaire inhabituellement bas peut être sur le point de commencer."

De son côté, la NASA évoque une baisse de l'activité solaire à la fin du XVIIe siècle entre 1645 et 1715, période durant laquelle les rivières gelaient plus que d'habitude, et la neige ne fondait pas à moyenne altitude ne se maintenant toute l'année.

"Enfin une bonne nouvelle pour les ours polaires"s'amuse le chroniqueur Richard Littlejohn sur une page entière titrée "L'âge de glace arrive, ne paniquez pas" parue dans le quotidien britannique Daily Mail paru le 17 juin.

Commentaire :
En fait des études ont montré que la population d'ours polaires se portait très bien

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David Hathaway, une autorité en matière de cycle solaire avait dit il y a cinq ans que le soleil allait entrer dans une période d'activité intense remarque le Financial Post. Mais aujourd'hui Hathaway qui travaille pour la NASA estime qu'il est trompé, et n'exclut pas une baisse de l'activité solaire et donc un refroidissement terrestre qui accompagnerait une diminution de nombre de tâches solaires.

Mais dans le New York Times, une tribune signée Madhulika Guhathakurta (physicien spécialiste du soleil à La NASA) et Daniel N. Baker (directeur du Laboratory for Atmospheric and Space Physics de l'Université Colorado) vient tempérer ces élans optimistes qui pensent que le soleil pourrait apporter une solution au réchauffement climatique " Maintenant que le soleil se rapproche de l'apogée de son cycle magnétique (...) personne ne peut prédire comment il se comportera. Est-ce que l'activité solaire continuera d'être faible, ou, au contraire fera-t-elle rage avec des orages solaires encore plus vigoureux ?"

Les deux scientifiques rappellent que les orages peuvent provoquer des destruction sur terre : "Selon un rapport de 2008, l'orage solaire du siècle causerait des dégats équivalents à 20 fois ceux qui ont été provoqués par l'ouragan Katrina." La tribune se termine par un appel la coopération internationale pour développer notre connaissance de la météo spatiale.

Même sonde cloche sur le site de Wired le soleil "ne va provoquer un refroidissement global" qui cite un autre spécialiste "L'impact de refroidissement de la dernière période d'accalmie solaire prolongée «était probablement seulement quelques dixièmes de degré Celsius», a déclaré le climatologue Michael Mann, de Penn State University.

Commentaire :
Comment croire que le soleil n'a pas une influence cruciale sur la température de la terre ?